Le Dahlia Noir (2005) de Brian de Palma

[Dragonball]

Ouai, ben ça pisse pas loin.

D'une manière générale, "Le Dahlia Noir" n'est pas un mauvais film. On y retrouve d'ailleurs un peu (Attention, un peu seulement !) de l'ambiance de L.A Confidential et De Palma se montre parfois très en verve, comme dans l'excellente séquence gialesque du film et ou tout à la fin du film, quand Kay ouvre la porte à Bucky, un petit effet assez simple mais très sympa.

Malheureusement, le film est très brouillon et se traine sacrément en longueur. On ne comprend rien à l'intrigue etc'est déséspérément mou

Quand a Josh Hartnett et Scarlett Johansson, au mieux, on dira qu'ils sont transparent et insipides, au pire, qu'ils sont nuls.

Bref, quelques beaux restes mais un film raté, bien en dessous de la tension distilé par L.A confidential.

[fada]

Salut à tous,

J'ai compris les grandes lignes de l'intrigue, mais est ce que quelqu'un peut svp dans le détail m'expliquer comment le flic résout l'énigme et également les motivations des meurtriers ? j'ai trouvé ça un peu vite expédié......

[dario carpenter]

Disponible pas trop cher chez mediadis:

http://www.mediadis.com/video/detail.asp?id=166435

[Jarlow]

Oulah...

C'est vraiment pas le film à montrer à un ami pour lui faire découvrir la gamme des talents de Brian de Palma. Le réalisateur s'y montre passablement emprunté, réduit à aligner et à répéter quelques cadrages sympas et de longs mouvements d'appareil, sans jamais que le récit ne prenne corps. La faute certainement à un scénario d'une lenteur impressionnante, bourré d'approximations et de trous, qui privilégie le coté fresque passéiste plutôt que la noirceur de l'affaire. Franchement, se concentrer, et mal, sur le trio amoureux tandis que De Palma aurait pu filmer directement les rapports de fascination qui découlent de la disparition (ce qu'il ne fait que par touches, comme lorsque la blonde hitchcockienne traite la brune fatale de caricature de la morte), c'est bien dommage. Reste une magnifique photographie, éclatante même sur petit écran, qui ne fait pas vraiment avaler la pillule sur laquelle on croit lire "2H de formol hollywoodien".

[dog]

Ellroy a vraiment pas de bol avec Hollywood, mais peut-être parce qu'à l'instar d'un Garcia Marquez sa langue écrase si bien l'image avec son propre rythme que les réal sont dépassé. Du coup De Palma, peut-être paralysé par l'aura de l'auteur, a pondu un film sans saveur, léché, mou du genoux où tout se concentre sur la fin sans respecter la moindre intensité propre à Ellroy et trouve par la même l'occasion de faire un film des années 40 avec un bouquin décrivant les années 50 écrit dans les années 80/90 et un film produit au 21ème siècle. C'est long, ça se traine, c'est politiquement correct, c'est linéaire, ce n'est même pas vraiment dramatique ni une histoire d'amour glauque, ce qu'est précisement le roman. C'est raté.

[Plisken]

Enfin vu et jamais lu. Les mauvaises critiques du film ne m'ont pas encouragées...

Que dire : le casting n'est pas des plus fameux. On nage en plein stéréotypes des années 40-50. L'intrigue est décousue et la mise en scène n'est pas des plus inventive. Et pourtant le charme a opéré sur moi. Je me suis laissé bercé par l'ambiance noire à paillettes de ce Hollywood révolu. J'ai bien aimé le rôle d'Aaron Eckart. Ca m'a fait plaisir de revoir William Finley. La résolution du meurtre ne semble pas être l'intérêt de De Palma. Le final tombe donc un peu à plat. Par contre le Hollywoodland de l'époque est joliment reconstitué.

Un film à voir malgré tout

[Grosse Vulve]

Un film qui rend triste. Triste de voir que DePalma est capable de réaliser ce Dahlia noir comme un Navarro. Triste de voir le bouquin d'Ellroy massacré dans tous les sens du terme (histoire remodelée et sans queue ni tête, casting totalement improbable et inadapté, acteurs en pleine caricature ridicule avec mention spéciale à Johansson qui roule du cul et des levres comme dans un Dorcel).
Un film navrant qui démontre comme on pouvait s'en douter le coté inadaptable du livre. DePalma s'est pris les pieds dans le tapis d'un scénario bancal et en plus achève le désastre par une réalisation d'une platitude incroyable.
Spéciale dédicace aux scènes de voiture qui donnent techniquement l'impression d'avoir été réalisées en 1934. Le décor bouge, les acteurs non, on se croirait dans OSS 117 mais l'humour en moins.

[speedball]

De palma est un réalisateur surestimé et son Dahlia noir est chiant à mourir.

[Manolito]

Vu sur digital bits : annoncé pour septembre en bluray US chez Universal :

[mallox]

Ce film est d'un ennui mortel ! De Palma filme comme au musée de cire. Rien n'existe, même une bagnole semble fausse, je ne parle même pas des personnage, le comble étant atteint par une Scarlett Johansson totalement fantomatique.
Vu le support d'origine, c'est d'autant plus regrettable et d'autant moins pardonnable, car il ne s'agit pas là d'une question de fidélité au roman, à son esprit, ou de je ne sais quoi encore, mais de cinéma qui ne vit pas. "Le Dalhia noir" c'est du cinéma mort né. Une merde de luxe.

[MadXav]

De palma est un réalisateur surestimé et son Dahlia noir est chiant à mourir.

Je suis assez de cet avis. Et c'est surtout vrai depuis quelques années qui sont synonymes d'une déchéance totale de De Palma.
Ce Dahlia Noir est une espèce d'apothéose, chiante, pénible à voir, plate... Oui c'est ça le mot : Plat. Les acteurs sont plats, le film est plat, les dialogues sont plats. Les décors sont factices... Bref, insupportable, j'ai eu beaucoup de mal à aller jusqu'à la fin.

[comte vonkrolock]

J'arrive plus a retrouver la critique que j'avais laisser sur le film, peut-être dans le Top De Palma. Clairement se fut un des pires film de son auteur, pénible et chiant. Mais surtout très mal monter sa part dans tous les sens, malgré le fait qu'on reconnaisse la patte et pourtant le film est d'un ennui mortel.
Depuis j'ai récupérer l'édition Collector pour une poignée d'€uros (5 pour être précis) histoire de lui donner une seconde chance, si sa trouve c'est moi qui est pas de goût ou j'ai louper des scènes capital qui font que j'ai pas trop compris les tenants et aboutissants de cette intrigue policier, mais depuis prêt de 2 ans se DVD est encore dans son emballage à prendre la poussière aux milieu des films a voir Mais la vous m'avez donner sacrément envie de pas le déballer, merci

[comte vonkrolock]

Un film auquel j'ai voulu donnez une seconde chance en HD. Avec un peu de recul Il se laisse regarder, malgré se coté qui fait que son réalisteur semble être totalement passer à coter d'une œuvre peut-être plus a la hauteur. Le nom de De Palma à beau trôner sur l'affiche le scénario bien que baser sur un best seller n'a pas le panache d'un script à la David Mamet. Bien sûr les gros défauts sont toujours bien là, une histoire sur découpée, mal agencée, avec ces trop nombreuses intrigues qui viennent se chevauchées. Il y avait surement matière à en faire une série, plutôt que se Hamburger indigeste et qui semble par moments trainé des pieds
Des acteurs pas spécialement tailler pour ces rôle peut-être (J. Hartnett et S. Johansson ) qui se retrouve dans des rôle de poupées complétement dirigé par un réalisateur sûrement dépasser par son scénario qui part dans tous les sens. Mais bon ils sont aussi compenser par d'autres qui essaye eux de l'être ("le Dalhia Noir" Mia Kirshner, Aaron Eckhart ou Hilary Swank).

Un film finalement que j'ai apprécier non pour son intrigue, qui m'étais totalement passé au dessus du cigare la première fois mais pour son coté spectaculaire a vouloir nous refaire vivre une période passée, tout est presque dans la forme et très peu dans le fond du sujet: les couleurs, son ambiances de film noir des 40s. Chapeau pour la photo (Vilmos Zsigmond) ou les décors (Dante Ferretti) et costumes qui sont a la hauteur. Les moyens sont bien là, et s'est bien ce qui sauve un minimum le film, après il reste là patte Brian De Palma. Même si il n'a plus la même niaque comme sur les Incorruptibles, sont style souvent copier, rarement égaler est à l'écran. L'action est posé jamais frénétique (magnifique match de boxe) une mise en image soigné. Même la musique de Mark Isham à su me séduire cette fois-ci Une véritable remonter dans le temps s'opère, j'ai trouvé ça bien plus noir justement que se que De Palma avait fait précédemment comme s'il avait voulu, parler d'une époque révolue qu'il serait aussi entrain de vivre au moment ou il réalisait ce film.
On nage en plein drame, et s'est quand même largement au dessus d'un Ganster Squad je trouve. Alors oui ce film est ultra mineur dans sa filmo et n'apporte pratiquement rien à l'ouvrage de tous ce qu'il a pu tourner avant...

Revu sur le BR Metropolitan qui pourrait facilement être encore une fois une référence tellement l'image et le son sont juste parfait.

[comte vonkrolock]

Revu hier soir et encore plus apprécier, encore une fois pas dans les pires films de De Palma pour moi, une réussite incomprise.

Un peu à l'image de son réalisateur, j'ai été cette fois totalement séduit et pris dans cette intrigue, et surtout sur l'aspect film noir d'époque auquel de Palma voulait se frotter, à l'image de Scorsese lorsqu'il réalisa les nerfs à Vif. Sauf que comme souvent chez de Palma cela à été mal pire par le public, mais aussi plus certainement par le public de son cinéma. Et pourtant on y trouve tout ce qui fait l'essentiel d'un vrai De Palma, en plus de ce genre là qui été plébiscité dans les années 40-50: des personnages torturés, une histoire d'amour passablement compliqué, et surtout des intrigues à n'en plus finir comme à la belle époque.

De plus s'attaque au livre de James Ellroy, n'était pas chose aisée, même si celui-ci s'est montré complètement emballé par la vision de De Palma. Car se film a des réelles qualités visuelles, tourné en bonne partie en Bulgarie où la plupart des décors ont été refait à l'identique. Difficile de penser qu'il à été réalisé en dehors du territoire US. Un vrai tour de force donc, certes à coups de $$$ mais Dante Ferreti est loin d'être un borgne, sa se voit à l'écran.
Encore une fois si le casting est loin d'être accrocheur, là n'est pas un problème pour Brian. Que se soit Josh Hartnett, Scarlett Johansson, Aaron Eckhart, Hilary Swank, sa passe. Ont sent qu'il y a un réalisateur de talent derrière eux.. Et puis il y a Mia Kirshner qui a peu de scènes à l'écran, mais qui est essentiel au liens qu'elle créait autour de toutes ces histoires.

Brian s'attaque de nouveau à cette arrière-salle sale du Hollywood qui faisait miroiter aux jeunes starlettes la réussite sociale et l'argent facile. Une corruption voulu par ces inspecteurs, qui ont chacun la naïveté de croire qu'elle aura des retombé bénéfique sur leurs vie et leurs ville, et qu'Ils pourront reprendre tranquillement le cours de leurs vie.

Un film donc bancale, parfois maladroit du fait d'avoir voulu mettre tant de choses à l'écran (et pourtant cela à été élagué par rapport au roman d'origine), qu'on peut tout de même beaucoup apprécier. Surtout si on est prêt à accepter que Brian de Palma à mis de coté une partie son cinéma et cherche comme tout grand réalisateur à toucher un autre genre à travers cette célèbre affaire. Les affranchis lui avaient beaucoup mieux réussite à son époque, mais il était aussi beaucoup moins complexe au niveau du scénario