The Invisible Man - Leigh Whannell (2020)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
-
- Messages : 1160
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 3:47 am
- Localisation : sur la route d'Amboy
Re: The Invisible Man - Leigh Whannell (2020)
Shinji, c'est marrant mais après avoir lu ton texte, je ne sais pas vraiment ce que tu penses du film. si tu l'as aimé ou pas?
(je pense que oui, mais: un peu, beaucoup, à la folie etc... ?)
Ton ressenti?
(je pense que oui, mais: un peu, beaucoup, à la folie etc... ?)
Ton ressenti?

Si on m'avait dit qu'un jour le forum Devil Dead tomberait dans les mains de personnes woke et intolérantes.

Et pourtant...
-
- Messages : 3321
- Enregistré le : mar. mai 04, 2004 5:50 pm
- Localisation : Conflans (78)
- Contact :
Re: The Invisible Man - Leigh Whannell (2020)
Beaucoup ; merci de me l'avoir indiqué, j'ai un peu modifié mon texte du coup. 

-
- DeVilDead Team
- Messages : 12859
- Enregistré le : lun. mai 03, 2004 8:18 am
- Localisation : Sur la plage à latter des Ninjas rouges
Re: The Invisible Man - Leigh Whannell (2020)
Sorti en salles le 28 février, THE INVISIBLE MAN n'a pas eu le loisir d'une longue exploitation au cinéma. Il est donc étonnant de constater que pour un budget de 7M$ seulement, le film a tout de même récolté 123M$ dans le monde, dont 65 aux US. Le gros de se résultat s'est fait sur seulement 10 jours, les cinémas ayant commencé à être désertés avant la fermeture officielle. Un socre assez impressionnant qui montre qu'on peut encore faire du cinéma qui rapporte pour une mise franchement modeste. Honnêtement, ça sent les suites, d'autant que la fin est très ouverte...
Pour ma part, je fais partie de ceux qui ont été agréablement surpris. On a là une thématique vue et revue, traitée de nombreuses façons avec plus ou moins de succès. Honnêtement j'ai toujours trouvé que c'était un peu le "parent pauvre" des Universal Monster. Un charisme moins "visible" (
), des aventures moins matures, moins horrifiques, moins "cultes". J'avais bien aimé le traitement de Verhoven et même si les effets spéciaux on pris un petit coup de vieux, certaines séquences vraiment sombres font clairement surnager cette vision.
Aujourd'hui, en période Post-"Me Too", personne ne se risquerait plus à mettre en scène un homme invisible pervers, vicieux et violeur. La vision du Hollandais appartient donc au passé, tout comme l'espoir de voir un jour une vraie adaptation de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires. On le voit bien dans ce THE INVISIBLE MAN qui verse généreusement dans la violence, mais ne se montre à aucun moment "sexué", contrairement à ce que le sujet aurait pu laisser penser. Une autre époque.
Cette version est également le reflet de son époque, et utilise un procédé optique, plutôt que chimique. L'idée est intéressante, plus moderne, plus tangible. Le film affiche la couleur très vite en insistant sur la profession du mari pervers-narcissique. Pas vraiment de doute donc.
L'introduction est assez rythmée et je n'ai pas vraiment ressenti le "coup de mou" noté par certains. En réalité, j'ai même trouvé la surrenchère trop rapide. On passe de quelque chose d'assez "incidieux" et subtile, à la séquence du restaurant qui n'a, pour sa part, rien de sulbtile ! J'aurai aimé une progression encore plus lente et psychologique. Au lieu de ça, notre homme invisible est à la limite du ninja assassin dans la séquence de l'hopital. Les membres sont tordus, brisés... Bof, un peu too much.
Au final, je m'attendais à un thriller psychologique et on a davantage un film d'horreur. Ce qui n'est pas mal, fonctionne correctement et ce malgré l'actrice avec laquelle j'ai quelques difficultés. Mais bon, c'est globalement un film qui fait le taf et parvient à redonner un peu de pêche à un monstre qui ne m'a jamais emballé.
Pour ma part, je fais partie de ceux qui ont été agréablement surpris. On a là une thématique vue et revue, traitée de nombreuses façons avec plus ou moins de succès. Honnêtement j'ai toujours trouvé que c'était un peu le "parent pauvre" des Universal Monster. Un charisme moins "visible" (

Aujourd'hui, en période Post-"Me Too", personne ne se risquerait plus à mettre en scène un homme invisible pervers, vicieux et violeur. La vision du Hollandais appartient donc au passé, tout comme l'espoir de voir un jour une vraie adaptation de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires. On le voit bien dans ce THE INVISIBLE MAN qui verse généreusement dans la violence, mais ne se montre à aucun moment "sexué", contrairement à ce que le sujet aurait pu laisser penser. Une autre époque.
Cette version est également le reflet de son époque, et utilise un procédé optique, plutôt que chimique. L'idée est intéressante, plus moderne, plus tangible. Le film affiche la couleur très vite en insistant sur la profession du mari pervers-narcissique. Pas vraiment de doute donc.
L'introduction est assez rythmée et je n'ai pas vraiment ressenti le "coup de mou" noté par certains. En réalité, j'ai même trouvé la surrenchère trop rapide. On passe de quelque chose d'assez "incidieux" et subtile, à la séquence du restaurant qui n'a, pour sa part, rien de sulbtile ! J'aurai aimé une progression encore plus lente et psychologique. Au lieu de ça, notre homme invisible est à la limite du ninja assassin dans la séquence de l'hopital. Les membres sont tordus, brisés... Bof, un peu too much.
Au final, je m'attendais à un thriller psychologique et on a davantage un film d'horreur. Ce qui n'est pas mal, fonctionne correctement et ce malgré l'actrice avec laquelle j'ai quelques difficultés. Mais bon, c'est globalement un film qui fait le taf et parvient à redonner un peu de pêche à un monstre qui ne m'a jamais emballé.
Re: The Invisible Man - Leigh Whannell (2020)
Vu et... très mitigé pour ma part.
On est dans la relecture totale du mythe. Ici point de savant rendu fou par l'injection de son sérum, comme dans l'original de 1933 par James Whale, c'est de technologie dont use le protagoniste, spécialste de l'optique.
Pour ma part, j'ai eu un sérieux problème d'attachement aux personnages, que je trouve antipathiques au possible - les deux seuls que je sauve sont le flic et sa fille. Elisabeth Moss m'a paru d'une fadeur (peut-être nécessaire à son rôle ?) et - là c'est très subjectif - limite laide. On peut se demander ce que son pervers narcissique de compagnon lui trouve, à part le fait qu'elle lui résiste. Même la relation entre les sœurs m'a paru fausse...
Ce qui est bien amené, c'est l'espèce de complot autour de Cecilia pour la faire passer pour une folle homicide. Mais la plongée dans l'univers psychiatrique m'a immanquablement fait penser au sort d'Helen Lyle dans le Candyman de Rose. Pour ce qui est de l'échappée de l'asile, j'ai aussi trouvé la séquence un peu too much.
Quant au retournement final, il m'a paru un peu improbable. Si le personnage de Cecilia m'était déjà antipathique, là, c'est le triomphe de sa malignité. On se dit d'ailleurs qu'après ça, le flic n'est sans doute pas près de renouer avec celle qu'il a protégé pendant un moment.
Sur un thème un peu semblable (menace invisible d'un pervers narcissique), même s'il s'agit pour le coup de hantise, j'ai préféré 100 Feet qui m'avait plus convaincu.
On est dans la relecture totale du mythe. Ici point de savant rendu fou par l'injection de son sérum, comme dans l'original de 1933 par James Whale, c'est de technologie dont use le protagoniste, spécialste de l'optique.
Pour ma part, j'ai eu un sérieux problème d'attachement aux personnages, que je trouve antipathiques au possible - les deux seuls que je sauve sont le flic et sa fille. Elisabeth Moss m'a paru d'une fadeur (peut-être nécessaire à son rôle ?) et - là c'est très subjectif - limite laide. On peut se demander ce que son pervers narcissique de compagnon lui trouve, à part le fait qu'elle lui résiste. Même la relation entre les sœurs m'a paru fausse...
Ce qui est bien amené, c'est l'espèce de complot autour de Cecilia pour la faire passer pour une folle homicide. Mais la plongée dans l'univers psychiatrique m'a immanquablement fait penser au sort d'Helen Lyle dans le Candyman de Rose. Pour ce qui est de l'échappée de l'asile, j'ai aussi trouvé la séquence un peu too much.
Quant au retournement final, il m'a paru un peu improbable. Si le personnage de Cecilia m'était déjà antipathique, là, c'est le triomphe de sa malignité. On se dit d'ailleurs qu'après ça, le flic n'est sans doute pas près de renouer avec celle qu'il a protégé pendant un moment.
Sur un thème un peu semblable (menace invisible d'un pervers narcissique), même s'il s'agit pour le coup de hantise, j'ai préféré 100 Feet qui m'avait plus convaincu.
-
- DeVilDead Team
- Messages : 12859
- Enregistré le : lun. mai 03, 2004 8:18 am
- Localisation : Sur la plage à latter des Ninjas rouges
Re: The Invisible Man - Leigh Whannell (2020)
Alors moi, cette fin m'a bien plu et je vais passer en mode spoiler pour te dire pourquoi !Stilleben a écrit : mar. mai 19, 2020 1:37 pmQuant au retournement final, il m'a paru un peu improbable. Si le personnage de Cecilia m'était déjà antipathique, là, c'est le triomphe de sa malignité. On se dit d'ailleurs qu'après ça, le flic n'est sans doute pas près de renouer avec celle qu'il a protégé pendant un moment
Spoiler : :
Re: The Invisible Man - Leigh Whannell (2020)
Oui, je suis d'accord avec toi, c'est tout à fait imaginable, et c'est aini que je voyais la suite : on sent clairement une éclosion du personnage.MadXav a écrit : mar. mai 19, 2020 7:52 pmAlors moi, cette fin m'a bien plu et je vais passer en mode spoiler pour te dire pourquoi !Stilleben a écrit : mar. mai 19, 2020 1:37 pmQuant au retournement final, il m'a paru un peu improbable. Si le personnage de Cecilia m'était déjà antipathique, là, c'est le triomphe de sa malignité. On se dit d'ailleurs qu'après ça, le flic n'est sans doute pas près de renouer avec celle qu'il a protégé pendant un momentSpoiler : :
Spoiler : :
Mais cette tentative ne m'a néanmoins pas convaincu.
Re: The Invisible Man - Leigh Whannell (2020)
Le film va reprendre sa carrière dans les salles françaises dès le 22 juin
-
- Messages : 10220
- Enregistré le : mer. févr. 28, 2007 6:32 pm
- Localisation : Dans les Carpathes Lyonnaises
Re: The Invisible Man - Leigh Whannell (2020)
Étonnant les dates de sorties en vidéos (BR/DVD) sont pour Aout 2020Drac a écrit : mer. juin 03, 2020 5:19 pm Le film va reprendre sa carrière dans les salles françaises dès le 22 juin

Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY

Snake Plisken Escape from NY
-
- Messages : 10220
- Enregistré le : mer. févr. 28, 2007 6:32 pm
- Localisation : Dans les Carpathes Lyonnaises
Re: The Invisible Man - Leigh Whannell (2020)
S'est toujours pareil avec le co-scénariste des SAW lorsqu'il prend la main à la mise en scène, cela va du très moyen regardable au pas bon du tout, la pour le coup s'est clairement très mauvais
Alors qu'il avait plutôt bien réussit une petite série B SF-fantastique (gore) comme Upgrade il se plante lamentablement dans les grandes largeur dans se remake-reboot-pseudo suite ou je ne sais quoi de la série des films basé sur le célèbre personnage créer par HG Wells, qu'est se qu'ont est loin de la rigueur du film de James Whale. A croire que le cinéma de genre aujourd'hui est seulement destiner à un certain type de spectateur lambda qui bouffe du film à tout va.
On clairement toujours au moins dix bonnes longueurs sur le personnage principale, et en plus tous reposer sur les frêles épaules de cette dernière, la pauvre Elisabeth Moss qui est en mode: je braille, je panique, je fait tout pour qu'ont puisse bien me prendre pour une grosse hystérique et que je puisse allez me reposez à l'asile, il n'y a là aucun spoil vu la tournure assez rapide du métrage, 123mn tout ça pour ça, alors autant se voir la version allongé du film avec Kevin Bacon dans se cas là
Dire qu'a l'époque le Hollowman de Paul Veroehven pouvait passer pour une simple série B se reposant sur ces CGI, je ne peut que me remémore les mots de ces très bon réalisateur (auteur) lorsqu'il disait à juste titre que quand ont aborde se genre du cinéma fantastique, il est bon de mettre une distance supplémentaire et tous faire pour ne pas trop traité cela avec sérieux. Et s'est bien là qu'est le problème avec ce film, y a rien à sauver, une fois vu aussitôt il sera assez vite oublier même l'acteur qui joue Griffin semble avoir repris son personnage qui semble s'être échapper de l'excellent série The Haunting on Hill House sur Netflix...
S'est quand qu'ont a droit à des vraie acteurs à l'écran et pas des gens issu de série TV ou autres, qui ne semble pas à même d'influencer un minimum un script ou un scénario mal écris...??
Bon j’espère que mon orthographe-grammaire de mer....
n'aura pas trop piqué ou entaché les yeux à chacun des formeurs, et que les lecteurs auront pu voir à quel point se métrage ma emballer


Alors qu'il avait plutôt bien réussit une petite série B SF-fantastique (gore) comme Upgrade il se plante lamentablement dans les grandes largeur dans se remake-reboot-pseudo suite ou je ne sais quoi de la série des films basé sur le célèbre personnage créer par HG Wells, qu'est se qu'ont est loin de la rigueur du film de James Whale. A croire que le cinéma de genre aujourd'hui est seulement destiner à un certain type de spectateur lambda qui bouffe du film à tout va.
On clairement toujours au moins dix bonnes longueurs sur le personnage principale, et en plus tous reposer sur les frêles épaules de cette dernière, la pauvre Elisabeth Moss qui est en mode: je braille, je panique, je fait tout pour qu'ont puisse bien me prendre pour une grosse hystérique et que je puisse allez me reposez à l'asile, il n'y a là aucun spoil vu la tournure assez rapide du métrage, 123mn tout ça pour ça, alors autant se voir la version allongé du film avec Kevin Bacon dans se cas là

Dire qu'a l'époque le Hollowman de Paul Veroehven pouvait passer pour une simple série B se reposant sur ces CGI, je ne peut que me remémore les mots de ces très bon réalisateur (auteur) lorsqu'il disait à juste titre que quand ont aborde se genre du cinéma fantastique, il est bon de mettre une distance supplémentaire et tous faire pour ne pas trop traité cela avec sérieux. Et s'est bien là qu'est le problème avec ce film, y a rien à sauver, une fois vu aussitôt il sera assez vite oublier même l'acteur qui joue Griffin semble avoir repris son personnage qui semble s'être échapper de l'excellent série The Haunting on Hill House sur Netflix...

Bon j’espère que mon orthographe-grammaire de mer....




Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY

Snake Plisken Escape from NY