Patrick - Richard Franklin ( 1978 )

[mallox]

Il me fait également une impression paradoxale ce film. La première fois que je l'ai vu, il m'a emmerdé, je l'ai trouvé nul (faut dire que le même jour je regardais aussi "Furie" de de Palma, en location au video club du coin, qui me semblait plus spectaculaire niveau télékinésie).
Bizarrement, je l'ai revu revu à plusieurs reprises, et même une fois lors d'un passage au Brady, et j'ai fini, je crois, par le trouver pas mal du tout, même si de Richard Franklin, je préfère tout de même "Link". C'est vrai que de prime abord, un type qui reste dans son lit, bon, ça n'a rien pour emballer, pourtant je trouve que ça fonctionne pas mal, le film alternant avec un certain savoir-faire les séquences "choc" et celles plus calme en plus d'être plutôt bien structuré.

[Manolito]

Par là par exemple :

http://www.amazon.it/Patrick-Goblin/dp/ ... rds=goblin

[Nasty Hunter]

Patrick Edition Collector Combo Blu-ray
6 mars 2020 chez rimini
https://www.fnac.com/a14041558/Patrick- ... on-Blu-ray

[Superwonderscope]

la news:

http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10996

par contre côté bonus, ça semble pas la joie. Encore du Toullec (soupir) et une interview, alors que le Severin avait quand même la coupe pleine...

[Superwonderscope]

Et le visuel prévu qui vient de nous être envoyé:

[Nasty Hunter]

la news:
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10996
par contre côté bonus, ça semble pas la joie. Encore du Toullec (soupir) et une interview, alors que le Severin avait quand même la coupe pleine...

Il y avait quoi sur l'édition severin déjà (?) ... je vérifie ...

- Audio Commentary with Director Richard Franklin. Franklin, who sadly passed away in 2007, delivers an interesting if at times sporadic commentary where he doesn't shy away from repeatedly mentioning how Alfred Hitchcock's shadow looms rather large over huge swaths of the film, though rather incredibly Franklin also mentions Uri Geller and psychokinesis at one point. Though he's not credited, writer Everett De Roche shows up at around the 46 minute mark to contribute some memories.

- Interviews with Director Richard Franklin, Screenwriter Everett De Roche, Producer Antony Ginnane, and Stars Susan Panheligon and Rod Mullinar (480i; 1:01:06) features some great interviews culled from Mark Hartley's 2008 piece Not Quite Hollywood.

- Vintage TV Interview with Director Richard Franklin (480i; 20:25) has a nice overview of Franklin's schooling and career before settling down to some interesting interview segments. The piece features some great clips from a number of Franklin's films.

Il y a juste le commentaire audio qui saute du coup ?
Personnellement ce que je voudrais plutôt savoir si on aura droit a exactement la même qualité que le disque severin, même master, ou si c'est quelque chose de plus récent et meilleure, parce que le résultat sur l'édition severin est vraiment moyen.

[Superwonderscope]

il n'aurait que le commentaire audio qui passerait à la trappe, en effet.

[japi]

Revu Patrick sur l'édition de Rimini.

Aux détracteurs du film, je vous dirai qu'avec un gars dans le coma, vous vous attendez à un rythme échevelé avec plein d’évenements surnaturels ?
Sérieusement ?

J'aime bien Patrick.
Le film est bien écrit, sa progression est satisfaisante, et je trouve aussi très bien l'idée d'avoir développé des éléments extérieurs à l'établissement.
La mise en scène est également bonne, même si Richard Franklin ne suscite pas vraiment la peur.
Sans être exceptionnels, les acteurs s'en sortent bien. Mais c'est finalement, Robert Thompson, dans le rôle de cet inquiétant patient, qui se démarque, parvenant, avec la fixité de son regard, a créer le malaise.
A défaut d'être un film brillant, Patrick reste un bon film, que j'ai revu avec plaisir.
Tout juste peut on lui reprocher, une durée un peu longue pour le sujet.

Le blu ray est bien, mais il y a quelques rayures à l'image et une définition convenable mais loin d'être exceptionnelle.
Le son (vu en VO) est bon.

Dans les suppléments, on voit une scène de tournage, et une interview de Richard Franklin, intéressants sans plus.
Le meilleur supplément dure une heure, et on y trouve les interviews successives de l'actrice principale, du réalisateur, du scénariste et du producteur.

Il y a aussi un petit livret.

[comte vonkrolock]

Revu également et grandement apprécier, alors sa n'a pas la prétention de vous foutre une trouille monstre ou de faire sursauté tous les quarts d'heure. Le film de Richard Franklin repose plus sur une montée graduelle de tension entre Patrick et l'infirmière Jacquard jouer par Susan Penhaligon. Ont y retrouve aussi un inquiétant docteur jouer par l'excellent Robert Helpmann (Les Chaussons Rouges, les Contes d'Hoffmann...) qui aide pas mal dans se sens là. La musique de Brian May et la photo d'un certain Donald McAlpine (Predator) y étant aussi pour beaucoup j'ai l'impression. Belle ambiance que dégage se petit film de genre Australien.

J'ai trouvé la copie HD utilisé par Rimini Editions des plus belle, bien meilleurs que celle sur Harlequin. Certes il y a des défauts des traits verticaux qui apparaisse par moment. Mais s'est minime au vu de la qualité et du rendu argentique dont profite le Blu Ray

[dario carpenter]

Le film a obtenu le grand prix du film fantastique d'avoriaz, ce qui ajoutait à ma perplexité deja bien en place durant la vision du metrage.

Là, çà risque de SPOILER un peu.
Il ne se passe pas grand chose pendant un moment, Patrick fait vaguement bouger des trucs tout endormi dans son lit d'hopital, et çà fait vachement peur. Apres il decide de s'essayer à l'ecriture, ses tentatives rencontrent un certain succés jusqu'a ce qu'un docteur demande à la petite infirmiere de faire une branlette au comateux histoire d'essayer de le reveiller, dans une version post-moderne particulierement emouvante de Blanche Neige. Bon çà marche moyen, le comateux s'enerve, le final est tres tres dramatique avec la romance impossible qui est vraiment impossible, et notre comateux poete qui cite Oscar Wilde en clamsant miserablement.

Je n'ai donc pas vu un grand interet à ce film plutot ennuyeux, qui semble avoir été ecrit sous l'effet d'un somnifere particulieremet puissant ( dont les surdoses frequentes ont du entrainer des delires puissants, pour arriver à ecrire des scenes comme celle de Blanche Neige ). Bon je dis partout que c'est une grosse daube, mais si quelqu'un se sent de defendre assez bien le film pour me redonner envie de le voir, je suis partant.

Je viens de le revoir 30 ans après ma découverte en vhs pourrie, et c'est vrai que c'est pas passionnant, c'est loooong...Franklin a fait mieux avec ses films suivants, ouf!