Le sous-sol de la peur - (1992) - Wes Craven

[VEmpire]

Enfin vu, et c'est vraiment du grand Craven.

Le film réactualise un tas de contes de fées et de mythes d'une manière très noir et efficace que les frères Grimm ne renieraient pas. Le final est un peu trop happy selon moi, mais il s'emboite bien avec le reste des thématiques du métrage.

Surtout, le film reste trèes fun et on s'emmerde pas une seule seconde. La peur ne s'installe jamais vraiment mais l'ambiance est quand même très malsaine. Un très bon film.

[Manolito]

Voilà un film que je n'avais pas vu depuis très longtemps - un passage TV sur M6 pour dire comme ça date ! Déjà, le dvd français universal est quand même vraiment pas beau ! Image très granuleuse, couleurs délavées comme un vieux blue jean oublié au fond d'un placard, contraste grisâtre... On est plus dans de la qualité bande-annonce que cinéma ! Crade et fade...

J'avais souvenir d'un film plus noir, le côté "ghetto spike lee" a pris un vilain coup de vieux. Mais il reste tout de même de jolis trouvailles, un rythme très vif et surtout un mémorable duo de méchants complètement tordus et pas convenables !

[bluesoul]

Pour pouvoir acheter des medicaments pour sa mere malade, un jeune garcon va s’associer avec un voyou qui compte “visiter” la maison d’un riche couple, qui au passage possede la moitie du ghetto ou ils habitent. Ce qu’ils ignorent, est que la maison en question (et ses habitants) cachent bien des mysteres, mysteres qui pourraient bien se reveler fatals pour les “visiteurs”…

TPutS est un film tres atypique dans la filmographie horrifique de Wes Craven.

Atypique de par son environnement, un ghetto black dans une grande ville americaine indefinie. Alors que dans ses films precedents, les “minorites visibles” ne l’etaient definitivement pas, les heros (et anti-heros) du recit sont pauvres, black et desesperes. Leurs adversaires sont blancs, riches et essentiellement, ceux qui les exploitent. Dans TPutS, Craven prend resolumment le contre-pied de ses univers tres types WASP, telle la serie des A Nightmare on Elm Street (1984 – 1991) ou l’abence de personnages de couleur est assourdissante, ou ses autres slashers, tels The Hills have Eyes (1977) ou Last House on the Left (1972) ou les protagonistes principaux types Middle-Class se defendent becs et ongles contre une racaillles mutante ou degeneree dans ce qui pourrait presque paraitre pour un version “horrifique” et “batardisee” de la lutte des classes.

Au passage, on notera que la mise en images de l’univers ghettoise du recit a, contrairement a d’autres films a vocation “gangsta” ou “sociale” plutot bien vieillie.

Etrangement, son recit prend egalement l’apparence d’un conte de fees , avec son “chateau” et ses “dongeons”, son prisonnier et ses passages secrets. De plus, avec un personnage s’appellant “Alice” dans le recit, le spectateur qualifiera tres vite la “mere” du recit de “reine malefique”.

Si la violence reste omnipresente, et notamment celle envers le enfants, etrangement, le film reste tres en retrait de sa periode des extremes (THhE (1977), TLHotL (1972) ou les massacres d’ados de ANoES (1984) ).

Ainsi, si PutS parle de cannibalisme, maltraitance envers des enfants, et autres tortures innomables, l’on est tres loin de ce que d’autres ont realises (l’utilisation des enfants dans Nightmare in a deranged Brain (1981), le cannibalisme chez les italiens ou les meutres d’ados dans une serie comme Friday the 13th). Tout semble en effet “decalle”, telle une adaptation filmee d’un conte de Grimm / conte sombre (ou “Grim(‘s) Tale” comme disent les anglo-saxons).

Si pour certains, le cote “exploitation” n’a certainement pas ete pousse jusque dans ses limites, Craven reussi avec son film a faire quelque chose de plus marquant, car nettement moins mainstream, un film d’horreur, non seulement avec des enfants, mais “pour des enfants”. Les parents pourraient discuter le dernier point, par contre GRIN.

En plus d’une realisation “efficace”, mais tout en reteue, les acteurs se mettent au diapason d’un recit plus “enfantin”, les “parents”; Everett McGill (License to Kill (1989), Under Siege 2: Dark Territory (1995), The Straight Story (1999) ) et Wendy Robie (Twin Peaks (1990), Dark Skies TV (1996), The Magnificient Seven TV (2000) ) mise sur la surenchere pour faire passer le cote “decalle” de l’ensemble. Face a eux, Ving Rhames (Final Fantasy (2001), Day of the Dead (Remake( 2008), Give’em Hell, Malone (2009) livre un (courte, mais) sympatique performance, laissant la vedette au juvenil Brandon Quitin Adams (The Fresh Prince of Bel-Air (1991), Nightmare Café (1992), The Burning Zone TV (1996) ) qui la joue plus “Club des Cinq en Enfer” dans un premier temps, pour devenir de plus en plus feroce face aux bourreaux d’enfants du metrage.

L’un dans l’autre, un film plutot oublie par les fans de Craven, souvent plus obnubiles par les series majeures que sont THhE, ANoES ou Scream. Un film deconcertant, oui, bancal, peut-etre, mais a classer a cote de The Serpent and the Rainbow (1988), dans la categorie “autre” de la filmo de son realisateur.

The People under the Stairs: 3.75 / 5

[Fy87]

Il m'était venu aussi à l'idée que ce film a un air de conte de fée et ton analyse se rapproche beaucoup de ce que je pense. Je l'apprécie beaucoup, le casting est impeccable et pour moi il reste un des meilleurs de Craven. A chaque fois que le proprio sort son gun avec sa tenue SM, je suis plié de rire. La gamin est vraiment tordant aussi avec ses répliques.
Je l'ai revu il y a peu (la semaine dernière) et il fonctionne toujours aussi bien. Je préfère largement le Craven de cette époque (Les Griffes de la Nuit, Shocker, L'Emprise des Ténèbres) excepté peut-être "L'Amie Mortelle" un peu trop "too much".

[Winston Z.]

Ce titre, ça me rappelle que je cherche le titre d'un film jadis diffusé sur la 5 : un vampire fait traverser le sous-sol de son manoir bourré de pièges et de monstres à des jeunes pendant toute la nuit... J'ai longtemps cru que c'était ce film, mais non.

Bon c'est jamais que 4 ans plus tard la réponse mais allez, à vue de nez il s'agit de Graveyard Disturbance (L'antichambre de l'enfer, en VF). C'est en effet passé plusieurs fois sur la 5, par contre ce n'est pas un vampire mais une espèce de gardien de cimetière démoniaque je crois et le sous-sol en question des catacombes. Le trailer sur youtube : http://www.youtube.com/watch?v=XMcAcoDdnRs

[comte vonkrolock]

Ma préférée,c'est quand meme wendy robbie,en folle hysterique avec son"bb" prince et ses repliques hilarantes:"papa!va te mettre en tenue","papa,police dehors"!

Sympa comme film, concept séduisant qui aurait pu être exploité de manière plus perverse, mais ça se regarde sans problème. Everett McGill y est absolument fabuleux et justifie à lui même le visionnement de cette péloche fun.

Je vois que ces passages on marqués pas mal de monde Énorme souvenir de cinéma pour moi à l'époque, des scènes qui arrive bien a refaire tomber toute le coté morbide du début afin de rendre ça un peu plus fun.

Voire Everett McGuill fusiller les murs de la maison afin d'y déloger se qu'il appelle le "Cafard" faut bien l'avouer c'est plutôt Le couple que forme les deux ex-acteurs de la série Twin Peaks participe pleinement à la réussit de celui-ci.

Wings Rhames blanc de trouille au détour d'un couloir on nage en plein Tex Avery par moments.

Je crois qu'avant de le tourner Wes Craven comme à son habitude (Dernières Maison sur la Gauche, Les Griffes de la Nuit, L'Emprise des Ténèbres) s'était basé sur des choses réel lu dans un canard local....?

[comte vonkrolock]

Annoncé pour octobre par la news Devil du 3 septembre :
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=9053

Le test du BR US qui ne possède que des st-fr, le BR Français devrais être un peu plus complet comme sur le Dracula de John Badham avec l'ajout de la piste audio Française sur le site bluray.com

[Lord Taki]

Pour ma part je me suis ennuyé royalement.

Dès le début on capte le message social, des sabots énooooormes.

Le film se traîne en aller retour dans les méandres illogiques de l'architecture de la maison.
Je suis dans les murs, je suis à la cave, je retourne dans les murs...

Peut-être qu'en VO ça passe mais le jeu des acteurs est lui aussi énoooorme. Ok on se prend pas au sérieux mais tout le film doit être au diapason, ce qui n'est pas le cas.

1h35 qu'on sent bien passer.

[Superwonderscope]

Edition spéciale chez Scream factory :

http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=9631

[Jérôme]

Edition spéciale chez Scream factory :

http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=9631

Il y a déjà eu des sorties Universal chez Shout factory : Halloween II et III, The Shadow, Darkman

[Superwonderscope]

Vivi, mais ce qui est sous-tendu c'est qu'il va y en avoir d'autres

[Jérôme]

je n'aurai rien contre une petite sortie de Le Village des Damnés de Carpenter. Mais je me demande s'ils achètent les films chez Hollywood Classics ou directement chez Universal

[Dragonball]

Revu récemment.

Toujours aussi sympa, avec des thématique fortes voir assez dure (On parle quand même d'enlèvement d'enfants et de sévices psychologiques et physiques, sans compté le propos sur la situation des noirs dans les ghettos américains) mais heureusement traité dans un film qui réussi à faire passer le tout avec un côté outrancier et comique souvent très appuyé !

"Le sous sol de la peur", c'est un peu "Maman j'ai raté l'avion" qui rencontre "Les contes de la Crypte" !