Après le piteux Captifs, Yann Gozlan revient au thriller, mais du machin à la française. Léché, convenu, bourgeois. Dès le début, on sent venir le bidule d'assez loin. Niney fait une petite crise d'acteur dès les 45 premières secondes "oui, je sais m'énerver au volant d'une voiture". Le reste s'égrène assez joliment mis en image, il faut le souligner. Mais c'est bien inoffensif au final, très moral. Je n'ai pas arrêté de penser à un autre film dont e nom m'échappe et pourtant dont le sujet ressemble beaucoup

Le scénario tente de ménager deux ou trois coups de théâtre, un nième retournement du-rêve-qui-devient-réalité, mais l'affaire est déjà bouclé. Ana Girardot (fille d'Hyppolite) ménage elle aussi sa petite crise d'actrice "je sais m'énerver devant la caméra" sauf que là, c'est très article, ne sert à rien et n'aboutit au final...à rien; AUucn enjeu véritable.
Une vague réflexion sur la notion de l'écriture, de sa portée, une notion de cycle de l'auteur qui échoue. En gros 'bien mal acquis ne profite jamais'. Un script qui a un manque de couilles flagrant pour un film un peu poseur.
667 000 entrées France.
A noter néanmoins une très belle partition de Cyrille Aufort, qui a toutefois bien écouté Alexandre Desplat et Gabriel yared... et même du John Powell!
Vu en avion, donc fatalement dans des conditions pas optimales au niveau visuel. mais bn, j'ai pas été vraiment captivé...