
Mad Max Beyond Thunderdome - G.Miller, G.Ogilvie (1985)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Re: Mad Max 3 Beyond the Thunderdome-G.Miller, G.Ogilvie(198
Non mais Bluesoul a raison, c'est un camion, avec des roues de train, mais qui se conduisait comme un camion "classique", mis à part le fait qu'on ne pouvait bien sûr pas tourner de volant ! 

Re: Mad Max 3 Beyond the Thunderdome-G.Miller, G.Ogilvie(198
Revu sur le bluray distribué en France : rien à dire, c'est un pas de géant après le vieux DVD. Résolution très bonne, beau grain cinéma, respect de la belle photo terreuses originale. Certains détails auraient pu être un peu retravaillés (le générique tremblotant...), mais le résultat est quand même très satisfaisant, comme pour la bande son dts master anglaise 5.1, des plus satisfaisantes.
Pour la nouvelle vision du métrage, je n'ai pas grand chose à ajouter à ma précédente participation à ce thread. Il y a de bonnes idées, comme la confrontation entre Tina Turner (excellente, et c'est son seul vrai rôle de ciné de sa vie !) et Angelo Rossito, le concept de Master/Blaster, le dôme du tonnerre, la roue, la définition du "goulag", la ville souterraine... La créativité mise en oeuvre pour présenter une nouvelle société post-apocalyptique, mi-civilisée, mi-barbare, est certaine.
Là où "Mad Max au-delà du dôme du tonnerre" se rate, c'est sans doute dans la peinture de Max. La fin du 2 était déjà sa rédemption : ici on remet le couvert sur le même sujet, de manière trop insistante, et Max, présenté comme un mercenaire, s'avère en fait un vrai Saint-Bernard plein de générosité.
L'idée des enfants aurait pu être intéressante si par exemple rattachée au fait qu'il a quand même perdu son enfant dans le 1, mais ce n'est même pas évoqué. Résultat, on se retrouve dans un spectacle qui vire vite au familial, manquant de tonus.
La, description de la société des enfants ne manque pas d'intérêt. Mais leur fuite dans le désert, la poursuite, sans vraie violence, sans mort, sans tonus, presque sans une goutte de sang, tout cela ne fonctionne guère. Même sorti du contexte de la série des Mad Max, ce troisième volet ne fonctionne pas en tant que spectacle familial, le décalage entre les situations violentes décrites (typiquement : le dôme du tonnerre, avec ses armes baroques) et le résultat très policé à l'écran ne passe pas.
Pour la nouvelle vision du métrage, je n'ai pas grand chose à ajouter à ma précédente participation à ce thread. Il y a de bonnes idées, comme la confrontation entre Tina Turner (excellente, et c'est son seul vrai rôle de ciné de sa vie !) et Angelo Rossito, le concept de Master/Blaster, le dôme du tonnerre, la roue, la définition du "goulag", la ville souterraine... La créativité mise en oeuvre pour présenter une nouvelle société post-apocalyptique, mi-civilisée, mi-barbare, est certaine.
Là où "Mad Max au-delà du dôme du tonnerre" se rate, c'est sans doute dans la peinture de Max. La fin du 2 était déjà sa rédemption : ici on remet le couvert sur le même sujet, de manière trop insistante, et Max, présenté comme un mercenaire, s'avère en fait un vrai Saint-Bernard plein de générosité.
L'idée des enfants aurait pu être intéressante si par exemple rattachée au fait qu'il a quand même perdu son enfant dans le 1, mais ce n'est même pas évoqué. Résultat, on se retrouve dans un spectacle qui vire vite au familial, manquant de tonus.
La, description de la société des enfants ne manque pas d'intérêt. Mais leur fuite dans le désert, la poursuite, sans vraie violence, sans mort, sans tonus, presque sans une goutte de sang, tout cela ne fonctionne guère. Même sorti du contexte de la série des Mad Max, ce troisième volet ne fonctionne pas en tant que spectacle familial, le décalage entre les situations violentes décrites (typiquement : le dôme du tonnerre, avec ses armes baroques) et le résultat très policé à l'écran ne passe pas.
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Re: Mad Max Beyond the Thunderdome - G.Miller, G.Ogilvie (19
Je l'ai revu en partie il y a quelques semaines sur la TNT, et franchement, la partie "Sa Majesté Des Mouches" est imbuvable. A l'époque, il y avait aussi à l'écran "La Forêt d'Emeraude" de Boorman qui n'est pas sans lui ressembler, mais en mieux.
En dehors d'un chien, un livre est le meilleur ami de l'homme. En dedans d'un chien, il fait trop sombre pour lire. - Groucho Marx
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Re: Mad Max Beyond Thunderdome - G.Miller, G.Ogilvie (1985)
Revu a l’instant cet opus tant décrié (y compris par moi-meme qui l’avait vu a sa sortie en ’85—p.tain, 35 ans…
). Merci TV Tokyo.
Au final, ‘ben je le revois a la hausse. Surtout après Fury Road.
Bon, qu’on soit bien clair, le film est bancal et pas qu’un peu, mais il présente beaucoup d’idées, surtout oppose a Fury Road qui n’en avait aucune et préférait miser sur l’action…action que n’a pas...vraiment MM3.
D’abord le truc le plus bancal reste toujours l’humanisation de Max qui continue a creuser le sillon du 2 et se montre trop lourd et démonstratif tellement le “guerrier de la route” est devenu une baby-sitter…CA, ca le fait quand meme mal pour une saga avec un premier mode hyper-exploitation et un deuxième zone “punk”.
‘Bref, on est dans le film d’action “familial”, vers quoi le genre allait evaluer dans les années ‘80s.
‘Bon, a part ca, c’est quand meme pas mal.
Tina Turner bouffe l’écran a elle toute seule mettant Gibson souvent sur la defensive.
En fait, bibi en vient a voir George Miller comme plutôt feministe. Turner dans MM3, Furiosa dans RF et surtout Witches of Eastwick, quand meme. Deja l’amazone dans MM2 était plutôt bien traitée et on sent qu’il creuse son sillon quand aux personnages féminins. Au final, Furiosa semble être un melange and Aunty Entity et Savanna de MM3. Bien sur.
Autres elements: les costumes (moins fesses-a-l’air que MM2
) super designs et les “tronches” australiennes. FR perdra beaucoup a coups d’enfarines maigrichons et semi-nus 30 ans plus tard.
Ensuite bien sur le Thunderdome. TRES impressionnant encore de nos jours et bien maitrise.
Si les gosses font too much et TRES actioner/blockbuster familliaux des ‘80s et que la violence a été (proprement) éjectée du récit, ce que le film raconte a mon sens et moins l’aventure de Max ou son développement, voire meme l’aventure des gosses, plutôt que l’aventure…de la civilisation ou de sa reconstruction.
D’un cote l’on a Entity qui reconstruit ce qu’elle a connu, une sorte de condense de la “civilisation” en mode Las Vegas: violence, sport, triche, politique, catch américain, lupanar a ciel ouvert, faction armée. ‘Bref, un condense du XXeme siècle dans ce qu’il n’a pas de plus reluisant.
De l’autre, les enfants, le futur, qui construise quelque chose de simple en osmose avec la nature et de spirituel. 30 ans plus tard, FR reprendra un cran l’idée avec le “paradis” que Furiosa cherchera a atteindre.
Au final, l’appreciation de MM3 depend de ce qu’on en attendra tellement il est en rupture avec les 2 zones precedents que le 2eme l’était avec le premier. A ce jeu-la, le 4eme episode est sans doute le plus “crowd-pleasing” de la saga tellement il brosse dans le sens du poil le spectateur qui souvent a la mention de MM pense “MM2” que 1 ou 3.
Un truc qui fait tiquer est le final ou
A noter aussi qu’il lorgne beaucoup trop du cote de MM2 pour la poursuite qui semble parfois être une copie plan pour plan et qui DEJA remet le couvert cote ‘ros camion, couvert qui sera remi pour FR ou on aura quand meme droit a 3 poursuites ce qui fait beaucoup pour un metrage.
Donc, bibi revoit le film a la hausse dans ses intentions, meme si les maladresses restent (le cote remake "light" de MM2) et qu’au final, cet episode est…totalement zappable dans la saga…
M’enfin, reste un film sympa qui se bonifie (un cran??) avec l’age ou alors c’est bibi qui s’encroute avec l’age…
Mad Mad: Beyond Thunderdome: 3.75 / 5 ( au final, bibi croit qu'il prefere ce film semi-reussi/rate que la plupart des actioners recents. Est-ce grave docteur?
)

Au final, ‘ben je le revois a la hausse. Surtout après Fury Road.
Bon, qu’on soit bien clair, le film est bancal et pas qu’un peu, mais il présente beaucoup d’idées, surtout oppose a Fury Road qui n’en avait aucune et préférait miser sur l’action…action que n’a pas...vraiment MM3.
D’abord le truc le plus bancal reste toujours l’humanisation de Max qui continue a creuser le sillon du 2 et se montre trop lourd et démonstratif tellement le “guerrier de la route” est devenu une baby-sitter…CA, ca le fait quand meme mal pour une saga avec un premier mode hyper-exploitation et un deuxième zone “punk”.

‘Bref, on est dans le film d’action “familial”, vers quoi le genre allait evaluer dans les années ‘80s.
‘Bon, a part ca, c’est quand meme pas mal.
Tina Turner bouffe l’écran a elle toute seule mettant Gibson souvent sur la defensive.
En fait, bibi en vient a voir George Miller comme plutôt feministe. Turner dans MM3, Furiosa dans RF et surtout Witches of Eastwick, quand meme. Deja l’amazone dans MM2 était plutôt bien traitée et on sent qu’il creuse son sillon quand aux personnages féminins. Au final, Furiosa semble être un melange and Aunty Entity et Savanna de MM3. Bien sur.
Autres elements: les costumes (moins fesses-a-l’air que MM2

Ensuite bien sur le Thunderdome. TRES impressionnant encore de nos jours et bien maitrise.
Si les gosses font too much et TRES actioner/blockbuster familliaux des ‘80s et que la violence a été (proprement) éjectée du récit, ce que le film raconte a mon sens et moins l’aventure de Max ou son développement, voire meme l’aventure des gosses, plutôt que l’aventure…de la civilisation ou de sa reconstruction.
D’un cote l’on a Entity qui reconstruit ce qu’elle a connu, une sorte de condense de la “civilisation” en mode Las Vegas: violence, sport, triche, politique, catch américain, lupanar a ciel ouvert, faction armée. ‘Bref, un condense du XXeme siècle dans ce qu’il n’a pas de plus reluisant.
De l’autre, les enfants, le futur, qui construise quelque chose de simple en osmose avec la nature et de spirituel. 30 ans plus tard, FR reprendra un cran l’idée avec le “paradis” que Furiosa cherchera a atteindre.
Au final, l’appreciation de MM3 depend de ce qu’on en attendra tellement il est en rupture avec les 2 zones precedents que le 2eme l’était avec le premier. A ce jeu-la, le 4eme episode est sans doute le plus “crowd-pleasing” de la saga tellement il brosse dans le sens du poil le spectateur qui souvent a la mention de MM pense “MM2” que 1 ou 3.
Un truc qui fait tiquer est le final ou
Spoiler : :
Donc, bibi revoit le film a la hausse dans ses intentions, meme si les maladresses restent (le cote remake "light" de MM2) et qu’au final, cet episode est…totalement zappable dans la saga…
M’enfin, reste un film sympa qui se bonifie (un cran??) avec l’age ou alors c’est bibi qui s’encroute avec l’age…

Mad Mad: Beyond Thunderdome: 3.75 / 5 ( au final, bibi croit qu'il prefere ce film semi-reussi/rate que la plupart des actioners recents. Est-ce grave docteur?

En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
Re: Mad Max Beyond Thunderdome - G.Miller, G.Ogilvie (1985)
Je viens de revoir Mad Max 3.
En fait c’est le film de la deuxième chance. Tous les personnages en ont une.
Max ne tue pas Blaster (Maitre) voyant qu’il a une tête d’enfant.
On ne tue pas Max, mais on l’envoie dans le désert.
Blaster (le nain) change de camp et devient sympathique.
Le pilote d’avion, qui est le voleur de voiture, va les aider.
Iron bar (le sbire avec le plumeaux dans le dos) aussi, on le pense mort et écrabouillé mais il revient constamment… il survit déjà à sa première confrontation avec Max en restant accroché à la tour d'Entity. Jusqu’à son doigt d’honneur final, très cartoon. Tel le Coyote de Chuck Jones, il survit tout le temps, c’est assez clair lors de la scène du train quand il doit éviter toutes les barrières et, pensant avoir survécu, voit les enfants scier le tuyau sur lequel il est suspendu.
Entity donne également une deuxième chance à Max à la toute fin.
J’aime beaucoup le message final. Les enfants veulent retourner à la civilisation et pensent que le capitaine Walker va les y emmener en avion. A la fin ils partent effectivement en avion et découvrent que la civilisation est détruite, et alors la voix-off de la fille remercie l’homme qui leur a permis d’ouvrir les yeux. Sous-entendu, c’est bien beau de rêver, mais pour avancer et (se) reconstruire, il faut regarder la réalité en face.
Le film est rempli de détails, l’univers est complètement maîtrisé. (J’adore le type qui vend de l’eau au début en disant « pure water », Max passe à côté de lui avec son appareil pour contrôler les ondes radioactives… se mettant à grésiller à fond). Mel Gibson est un félin, la caméra est toujours en mouvement, ça donne une élégance et une énergie incroyable. Maurice Jarre est en mode Lawrence d’Arabie, le scope, les décors… tout me semble être au diapason.
J’aime beaucoup le parallèle avec Peter Pan, les enfants perdus, l’envie de voir Peter Pan (Walker/Max) voler et voler avec lui. Le Hook de Spielberg est déjà à peu près entièrement contenu dans le film de Miller.
J’adore ce film, contrairement à beaucoup de gens. Peut-être n'est-il pas apprécié à cause de ses deuxièmes chances justement… dédramatisant un peu l’univers au passage (moins mortel). C’est un Mad Max différent. Mais le 1er l’était tout autant du 2ème. Et c’est très bien ainsi !
Voila... Mad Max 3 est le film de la deuxième chance. Alors qu'on lui donne une deuxième chance car il est vraiment bon !
En fait c’est le film de la deuxième chance. Tous les personnages en ont une.
Max ne tue pas Blaster (Maitre) voyant qu’il a une tête d’enfant.
On ne tue pas Max, mais on l’envoie dans le désert.
Blaster (le nain) change de camp et devient sympathique.
Le pilote d’avion, qui est le voleur de voiture, va les aider.
Iron bar (le sbire avec le plumeaux dans le dos) aussi, on le pense mort et écrabouillé mais il revient constamment… il survit déjà à sa première confrontation avec Max en restant accroché à la tour d'Entity. Jusqu’à son doigt d’honneur final, très cartoon. Tel le Coyote de Chuck Jones, il survit tout le temps, c’est assez clair lors de la scène du train quand il doit éviter toutes les barrières et, pensant avoir survécu, voit les enfants scier le tuyau sur lequel il est suspendu.
Entity donne également une deuxième chance à Max à la toute fin.
J’aime beaucoup le message final. Les enfants veulent retourner à la civilisation et pensent que le capitaine Walker va les y emmener en avion. A la fin ils partent effectivement en avion et découvrent que la civilisation est détruite, et alors la voix-off de la fille remercie l’homme qui leur a permis d’ouvrir les yeux. Sous-entendu, c’est bien beau de rêver, mais pour avancer et (se) reconstruire, il faut regarder la réalité en face.
Le film est rempli de détails, l’univers est complètement maîtrisé. (J’adore le type qui vend de l’eau au début en disant « pure water », Max passe à côté de lui avec son appareil pour contrôler les ondes radioactives… se mettant à grésiller à fond). Mel Gibson est un félin, la caméra est toujours en mouvement, ça donne une élégance et une énergie incroyable. Maurice Jarre est en mode Lawrence d’Arabie, le scope, les décors… tout me semble être au diapason.
J’aime beaucoup le parallèle avec Peter Pan, les enfants perdus, l’envie de voir Peter Pan (Walker/Max) voler et voler avec lui. Le Hook de Spielberg est déjà à peu près entièrement contenu dans le film de Miller.
J’adore ce film, contrairement à beaucoup de gens. Peut-être n'est-il pas apprécié à cause de ses deuxièmes chances justement… dédramatisant un peu l’univers au passage (moins mortel). C’est un Mad Max différent. Mais le 1er l’était tout autant du 2ème. Et c’est très bien ainsi !
Voila... Mad Max 3 est le film de la deuxième chance. Alors qu'on lui donne une deuxième chance car il est vraiment bon !

Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
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- Enregistré le : dim. mai 02, 2004 4:39 pm
- Localisation : Nice [ France ]
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Mad Max (1979) de George Miller
Jamais eu le courage pour le 3. Tina Turner ça m'a toujours bloqué je ne sais pas trop l'expliquer.
Maintenant qu'elle est morte j'ai une curiosité malsaine.
Maintenant qu'elle est morte j'ai une curiosité malsaine.
Re: Mad Max (1979) de George Miller
J'ai revu le 3 au ciné l'année dernière (cycle George Miller au Grand Action à Paris) et je l'ai trouvé pas si mal que ça.
Je n'avais pas osé le revoir depuis au moins 20 ans...
Je n'avais pas osé le revoir depuis au moins 20 ans...
Re: Mad Max (1979) de George Miller
J’ai toujours aimé et défendu ce troisième opus. Moins brut de décoffrage que les deux précédents, mais plus optimiste et humain, et puis… quelle maestria ! Le film cherche à dépasser son statut de série B pour mieux ancrer Max dans la légende, avec Lawrence d’Arabie en ligne de mire (n'oublions pas le choix de Maurice Jarre à la BO, comme une évidence).
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne