Revu sur le Blu-Ray français. Je l'avais vu (et magnetoscopé

) à l'époque sur Canal+ et j'adorais ce film, qui m'a fait d'ailleurs découvrir AC/DC (who made who!

). Rares étaient les films à l'époque à utiliser du hard rock comme bande-son, BIll & Ted, Shocker ou Last Action Hero en prendront de la graine par la suite...
A la revoyure plus de 30 ans après, j'aime toujours plutôt assez bien, même si la nostalgie doit y être pour quelque chose.
Cela fait certes trèèèès série B malgré le cinémascope. Et la VF est atroce! ... Mais j'aime toujours la cruauté assez fun du concept. Deux ans après Joe Dante, Stephen King ré-invente lui aussi le mythe du gremlin. Mais point de petites créatures cachées sous les capots des voitures, les machines deviennent d'elles-mêmes récalcitrantes. Et tout cela en adoptant les codes du slasher, morts sanglantes régulières et punition des gros salopards en bonne et due forme...
La partie siège du film est peut-être un peu longue et ennuyeuse, mettant l’accent sur des relations entre personnages pas très travaillées mais il y règne une ambiance chill/fin du monde qui fonctionne toujours plutôt bien, la musique aidant.
Là où le bât blesse vraiment, et ce qui explique surement le flop et les mauvaises critiques, c'est que scientifiquement tout cela ne paraît pas très cohérent, ou en tout cas c'est très confus. On nous parle d'abord d'appareils électriques qui se rebellent, puis d'appareils motorisés. OK pour que la comète ait une influence électrique, mais les moteurs thermiques? Et puis les pédales et volants qui s'actionnent tous seuls, alors qu'ils ne sont pas motorisés? Ou alors il s'agirait d'entités extra-terrestres qui prennent possession des objets? Mais dans ce cas, pas besoin d'essence?... Mettons donc tout cela sur le compte de la licence poétique

.
Le master est quand même pas de toute première fraîcheur et la terre n'est pas tout à fait ronde au début du film, l'image serait un peu écrasée? Ca reste quand même techniquement très regardable.