Manolito a écrit : dim. nov. 20, 2022 8:23 am "Prophecy" est loin d'être un film "invisible" ou caché par son éditeur (comme le fait remarquer Gnome, il y a un dvd correct Paramount distribué aujourd'hui en France).
Il n'y a donc aucune raison que "Prophecy" soit bloqué en France.
Prophecy, le monstre - John Frankenheimer (1979)
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Re: Prophecy, le monstre - John Frankenheimer (1979)
"Que sert-il à un homme de gagner le monde s'il perd son âme?"
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Re: Prophecy, le monstre - John Frankenheimer (1979)
Un film très moyen à mon goût. Il y a pourtant un bon sujet, une première partie qui prend la forme d'un thriller écolo au ton rappelant "Le syndrôme chinois", et transposant le drame japonais de Minamata dans une réserve indienne forestière de façon astucieuse. En effet, parmi les drames engendrés au Japon par la pollution au mercure, celle-ci rendait certains animaux fous, ce qui sert ici d'argument au métrage.
Mais lorsque "Prophecy" bascule dans le métrage d'animaux (mutants) tueurs en vogue à l'époque, Frankenheimer se montre beaucoup moins à l'aise et propose un spectacle plus banal, parfois involontairement burlesque (l'attaque du raton laveur ou du campement des randonneurs). Quelques passages nous rappellent que nous sommes devant le métrage d'un metteur en scène au-dessus de la moyenne (le prologue, la scène silencieuse dans le tunnel), mais on est tout de même souvent dans un métrage purement fonctionnel et banal, déservi en plus par une fin bâclée.
Dommage, car il y a une certaine générosité et une certaine efficacité dans ce film.
Vu sur Mycanal/Paramount Channel.
Mais lorsque "Prophecy" bascule dans le métrage d'animaux (mutants) tueurs en vogue à l'époque, Frankenheimer se montre beaucoup moins à l'aise et propose un spectacle plus banal, parfois involontairement burlesque (l'attaque du raton laveur ou du campement des randonneurs). Quelques passages nous rappellent que nous sommes devant le métrage d'un metteur en scène au-dessus de la moyenne (le prologue, la scène silencieuse dans le tunnel), mais on est tout de même souvent dans un métrage purement fonctionnel et banal, déservi en plus par une fin bâclée.
Dommage, car il y a une certaine générosité et une certaine efficacité dans ce film.
Vu sur Mycanal/Paramount Channel.
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Re: Prophecy, le monstre - John Frankenheimer (1979)
Revu sur le Blu ray Shout!
une fois de plus, malgré les défauts et son côté claudiquant, on a affaire à un long métrage de qualité supérieure. J'ai plus été attiré par l'étonnante symbiose de la composition musicale avec les scènes d'actions. La scène d'ouverture, pulsante, les attaques du monstre adroitement montées avec suspense évolutif. Le côté cauchemar éveillé de la poursuite dans le lac. Frankenheimer avait vraiment l'oeil pour la puissance évocatrice des images. Cela comble, avec les thématiques de thriller écologique et de l'identité autochtone, les manquements du scénario et du changement brutal de ton en cours de route. Il ya toutefois une approche intéressante sur la dualité monstre/humain, l'engeance, la notion de maternité coute que coute. Des thématiques riches, une ambition rarement atteinte dans les séries A ou B horrifiques.
Je n'avais en fait pas écouté le segment avec le scénariste David Seltzer qui s'éloigne délibérément du produit fini et pilonne John frankenheimer, sa vision finale, son comportement pendant le tournage et le choix fait de la direction donnée. Je trouve qu'il a assez raison sur des éléments qui ne fonctionnent pas vraiment (le raton laveur, le tétard géant). Il désavoue clairement les choix artistiques (en même temps venant du gars qui a pondu Une lueur dans la nuit, on prend cela avec des pincettes), mais son scénario comporte aussi des magnifiques trous et facilités donc, bon... toutefois, il révèle des éléments très intéressants sur la dynamique d'écriture et son apport à la construction dramatique.
j'ai réécouté aussi avec plaisir Tom Burman, sur le manque de temps pour les effets (il a eu 3 mois pour tout faire, alors que Baker en réclamait 9) et le moment charnière de la première au Chinese Theater où l'équipée Rick Baker a hué le film au moment où le nom de Burman est apparu à l'écran - ce qui a été un changement dans la perception du film, visiblement, avec les critiques qui ont alors laminé le film (et le fait que Burman est allé après chez Baker lui en coller une). Ce qui n'a pas empêché le film de marcher, peut être moins que ce que Paramount espérait.
Prophecy est un film boiteux, mais il est porté par une énergie qui transpire tout du long. J'ai beau réfléchir, mais je ne vois pas vraiment de film qui lui ressemble dans ces années-là. Les acteurs se donnent vraiment à fond (je mets Talia Shire de côté, je la trouve vraiment médiocre ici). Ca suffit, pour ma part, de rendre le film passionnant à suivre et d'emporter mon adhésion.
322 343 entrées à sa sortie française.
une fois de plus, malgré les défauts et son côté claudiquant, on a affaire à un long métrage de qualité supérieure. J'ai plus été attiré par l'étonnante symbiose de la composition musicale avec les scènes d'actions. La scène d'ouverture, pulsante, les attaques du monstre adroitement montées avec suspense évolutif. Le côté cauchemar éveillé de la poursuite dans le lac. Frankenheimer avait vraiment l'oeil pour la puissance évocatrice des images. Cela comble, avec les thématiques de thriller écologique et de l'identité autochtone, les manquements du scénario et du changement brutal de ton en cours de route. Il ya toutefois une approche intéressante sur la dualité monstre/humain, l'engeance, la notion de maternité coute que coute. Des thématiques riches, une ambition rarement atteinte dans les séries A ou B horrifiques.
Je n'avais en fait pas écouté le segment avec le scénariste David Seltzer qui s'éloigne délibérément du produit fini et pilonne John frankenheimer, sa vision finale, son comportement pendant le tournage et le choix fait de la direction donnée. Je trouve qu'il a assez raison sur des éléments qui ne fonctionnent pas vraiment (le raton laveur, le tétard géant). Il désavoue clairement les choix artistiques (en même temps venant du gars qui a pondu Une lueur dans la nuit, on prend cela avec des pincettes), mais son scénario comporte aussi des magnifiques trous et facilités donc, bon... toutefois, il révèle des éléments très intéressants sur la dynamique d'écriture et son apport à la construction dramatique.
j'ai réécouté aussi avec plaisir Tom Burman, sur le manque de temps pour les effets (il a eu 3 mois pour tout faire, alors que Baker en réclamait 9) et le moment charnière de la première au Chinese Theater où l'équipée Rick Baker a hué le film au moment où le nom de Burman est apparu à l'écran - ce qui a été un changement dans la perception du film, visiblement, avec les critiques qui ont alors laminé le film (et le fait que Burman est allé après chez Baker lui en coller une). Ce qui n'a pas empêché le film de marcher, peut être moins que ce que Paramount espérait.
Prophecy est un film boiteux, mais il est porté par une énergie qui transpire tout du long. J'ai beau réfléchir, mais je ne vois pas vraiment de film qui lui ressemble dans ces années-là. Les acteurs se donnent vraiment à fond (je mets Talia Shire de côté, je la trouve vraiment médiocre ici). Ca suffit, pour ma part, de rendre le film passionnant à suivre et d'emporter mon adhésion.
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Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Prophecy, le monstre - John Frankenheimer (1979)
Le chat ne pourrait pas nous sortir ça ?
J'aime beaucoup ce film...
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Re: Prophecy, le monstre - John Frankenheimer (1979)
Kino Lorber annonce une sortie en 4K UHD pour 2025. je sens que je vais repasser à la caisse.
Une bonne nouvelle aussi puisque le Blu ray de chez Shout! est quasiment épuisé.
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Re: Prophecy, le monstre - John Frankenheimer (1979)
Les plus
- Des effets pratiques assez réussis, avec même du gore surprenant : une décapitation, des gros plans sur des cadavres… Certaines séquences sont assez choquantes pour un film aussi grand public.
- Il y a du pognon à l’écran. On le ressent dans les plans larges, les mouvements de grue, avec une ampleur visuelle propre au cinéma hollywoodien de l’époque.
- Les décors naturels sont beaux et bien exploités. Même si on devine certains décors de studio (notamment sur la petite île vers la fin), ça reste plaisant à voir.
- Malgré un monstre raté, quelques scènes d’attaque sont spectaculaires.
Les moins
- On en vient donc au problème numéro 1 : Le monstre est un complètement raté ! Son design est assez ridicule : une sorte d’ours mutant mal filmé, peu crédible. Dès ses premières apparitions, on n’y croit pas.
- Le scénario n'est pas intéressant. Le propos écolo est ultra cliché, sans aucune nuance. On retrouve le classique schéma des méchants Blancs contre les gentils opprimés : d’abord les Noirs, puis les Indiens, présentés comme exempts de tout défaut.
- Sachant que le personnage principal côté amérindien est joué par... un acteur italien, ce qui en dit long sur l'honnêteté du discours.
- Les acteurs semblent se demander ce qu’ils foutent là. Talia Shire hérite d’un rôle de faire-valoir vide. Rien ne passe entre son personnage et celui de son mari.
- Le film est long pour ce qu’il a à raconter. Certaines scènes, comme la "découverte" de l'origine des mutations (à grands renforts de charabia pseudo scientifique) ou la fuite en Jeep, s’éternisent sans raison, juste pour faire durer.
- Les personnages secondaires sont eux aussi mal écrits. Une famille arrive, mais on ne sait rien d’eux, et ils sont juste là pour se faire tuer (dont un gamin !).
- Le plan final est ridicule, avec le monstre bondissant face caméra... Difficile de ne pas rire alors que le film se prend super au sérieux !
Prophecy, c’est un film ambitieux qui ressemble plus à une série Z. Il a ses charmes, des effets pratiques, du gore, une belle nature; mais il est plombé par son écriture, son rythme, et ses choix artistiques douteux. Si ç’avait été un film à petit budget, j'aurais été certainement plus indulgent, mais ils avaient les moyens de faire largement mieux que ce truc (voir un certain Les Dents de la Mer). Une vraie curiosité plus qu’un bon film.
- Des effets pratiques assez réussis, avec même du gore surprenant : une décapitation, des gros plans sur des cadavres… Certaines séquences sont assez choquantes pour un film aussi grand public.
- Il y a du pognon à l’écran. On le ressent dans les plans larges, les mouvements de grue, avec une ampleur visuelle propre au cinéma hollywoodien de l’époque.
- Les décors naturels sont beaux et bien exploités. Même si on devine certains décors de studio (notamment sur la petite île vers la fin), ça reste plaisant à voir.
- Malgré un monstre raté, quelques scènes d’attaque sont spectaculaires.
Les moins
- On en vient donc au problème numéro 1 : Le monstre est un complètement raté ! Son design est assez ridicule : une sorte d’ours mutant mal filmé, peu crédible. Dès ses premières apparitions, on n’y croit pas.
- Le scénario n'est pas intéressant. Le propos écolo est ultra cliché, sans aucune nuance. On retrouve le classique schéma des méchants Blancs contre les gentils opprimés : d’abord les Noirs, puis les Indiens, présentés comme exempts de tout défaut.
- Sachant que le personnage principal côté amérindien est joué par... un acteur italien, ce qui en dit long sur l'honnêteté du discours.
- Les acteurs semblent se demander ce qu’ils foutent là. Talia Shire hérite d’un rôle de faire-valoir vide. Rien ne passe entre son personnage et celui de son mari.
- Le film est long pour ce qu’il a à raconter. Certaines scènes, comme la "découverte" de l'origine des mutations (à grands renforts de charabia pseudo scientifique) ou la fuite en Jeep, s’éternisent sans raison, juste pour faire durer.
- Les personnages secondaires sont eux aussi mal écrits. Une famille arrive, mais on ne sait rien d’eux, et ils sont juste là pour se faire tuer (dont un gamin !).
- Le plan final est ridicule, avec le monstre bondissant face caméra... Difficile de ne pas rire alors que le film se prend super au sérieux !
Prophecy, c’est un film ambitieux qui ressemble plus à une série Z. Il a ses charmes, des effets pratiques, du gore, une belle nature; mais il est plombé par son écriture, son rythme, et ses choix artistiques douteux. Si ç’avait été un film à petit budget, j'aurais été certainement plus indulgent, mais ils avaient les moyens de faire largement mieux que ce truc (voir un certain Les Dents de la Mer). Une vraie curiosité plus qu’un bon film.
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Re: Prophecy, le monstre - John Frankenheimer (1979)
On peut ne pas aimer le film, j'y trouve moi-même a redire sur certains elements, mais il y a des argument ici avec lesquels je ne suis pas d'accord.,antropophagus a écrit : lun. juin 09, 2025 6:49 pm
- On en vient donc au problème numéro 1 : Le monstre est un complètement raté ! Son design est assez ridicule : une sorte d’ours mutant mal filmé, peu crédible. Dès ses premières apparitions, on n’y croit pas.
- Le scénario n'est pas intéressant. Le propos écolo est ultra cliché, sans aucune nuance. On retrouve le classique schéma des méchants Blancs contre les gentils opprimés : d’abord les Noirs, puis les Indiens, présentés comme exempts de tout défaut.
- Sachant que le personnage principal côté amérindien est joué par... un acteur italien, ce qui en dit long sur l'honnêteté du discours.
- Les acteurs semblent se demander ce qu’ils foutent là. Talia Shire hérite d’un rôle de faire-valoir vide. Rien ne passe entre son personnage et celui de son mari.
- Le film est long pour ce qu’il a à raconter. Certaines scènes, comme la "découverte" de l'origine des mutations (à grands renforts de charabia pseudo scientifique) ou la fuite en Jeep, s’éternisent sans raison, juste pour faire durer.
- Les personnages secondaires sont eux aussi mal écrits. Une famille arrive, mais on ne sait rien d’eux, et ils sont juste là pour se faire tuer (dont un gamin !).
- Le plan final est ridicule, avec le monstre bondissant face caméra... Difficile de ne pas rire alors que le film se prend super au sérieux !
Prophecy, c’est un film ambitieux qui ressemble plus à une série Z. Il a ses charmes, des effets pratiques, du gore, une belle nature; mais il est plombé par son écriture, son rythme, et ses choix artistiques douteux. Si ç’avait été un film à petit budget, j'aurais été certainement plus indulgent, mais ils avaient les moyens de faire largement mieux que ce truc (voir un certain Les Dents de la Mer). Une vraie curiosité plus qu’un bon film.
- un propos écolo ultra cliché. Connais-tu des scandales écologiques qui ont contaminé et dévasté des communautés qui ne soient pas le fait de l'homme doté du pouvoir économique (aux USA : l'homme blanc) ? Moi non. A la vision d'un film de grand studio avec un tel propos écologique (si on met de cote de Panique de Jean-Claude Lord qui n'a rien d'un gros budget) , c'est totalement nouveau en 1979. Et, oui, l'homme blanc a toujours opprimé et exploité les ethnies minoritaires, a fortiori les indiens qui ont été dépossédés de leur terre par les migrants blancs venus d'Europe. Ca n'est pas nouveau aujourd'hui, mais de porter cela a l'écran il y a 50 ans, c'était tout sauf cliché. Car la plupart des films sur les elements ecologiques étaient surtout portés par des séries B (Soudain les >Monstres, Night of the Lepus, Piranhas...) pas un gros film de studio
En sus, Ici, le propos est inspire de la catastrophe de Minamata, via la contamination au mercure depuis une usine pétrochimique.
- Armand Assante n'est pas italien, il est américain d'origines irlandaise et italienne- mais je comprends ton commentaire. Sauf que de parler de ce role de 1979 a travers un prisme de 2025 n'a pas de sens, surtout quand tu mentionnes "l'honnêteté du discours". A mon sens, il faut remettre en perspective ces choix d'acteurs-
A cette époque, 99% de roles ethniques étaient confies a des acteurs qui pouvaient passer pour amérindien/autres ethnies (comme Edward James Olmos dams Wolfen. ou encore un métis pour Coeur de Tonnerre avec Val Kilmer. les exemples sont légion). Ca n'a rien a voir avec de la malhonnêteté. depuis des décades les acteurs non originaires des ethnies concernées jouaient des amerindiens, des asiatiques (Christopher Lee en fu Manchu), des indiens (Ben Kingsley, métis indien qui peut passer pour un indien a 100%), etc. Une manière de faire dopasse aujourd'hui. Rien a voir sur le propos d'un film.
Les acteurs comme Will Sampson abonnes aux roles d'indiens (Le Bison Blanc, Poltergiest II,etc.) étaient ultra minoritaires, et leur reconnaissance a été tres tardive quand on voit les carrières de Graham Greene, Adam Beach, Wes Studi ou Eric Schweig.
- d'un point de vue de l'écriture des personnages secondaires, je me les trouve pas ratés. Le choix narratif est de centrer le tout sur 6 personnages, le reste ne sont que, on peut aimer ou non, de la chair a canon. Dont la mort du gamin, là aussi une premiere. Il y a un vrai lien avec Victoria Racimo et idem pour George Clutesi. Richard Dysart est lui aussi détestable a souhait, et écrit parfaitement en ce sens. Apres, on aime ou pas.
- ca ressemble a une série Z? Je ne vois aucune trace d'un travail de Bruno Mattei, Norbet Moutier et consorts dans Prophecy. Ce commentaire me parait tres exagéré.
Enfin, je ne trouve pas le monstre raté (alors qu'a l'image finale, oui) mais cela reste du gouts personnel. Quand au avec des moyens ils auraient pu faire mieux, ca, on ne saura jamais, comme les films qui laissent un gout bizarre en bouche. Je me suis dit la meme chose a la revoyure de Da Vinci Code, mais il faut faire avec ce qu'on a devant les yeux, a savoir des choix artistiques et narratifs d'un studio qui gouverne.
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Re: Prophecy, le monstre - John Frankenheimer (1979)
Le terme cliché n’est peut-être pas le plus approprié. Ce qui me dérange surtout, c’est cette manière de présenter les faits de façon aussi manichéenne. Je sais que c’était courant, mais j’ai trouvé assez maladroit (pour rester poli) de faire appel à un acteur américain pour défendre la cause d’une minorité... Et oui, le film a clairement des allures de série Z (et dans ma bouche, ce n’est pas une insulte), avec un monstre absolument pas crédible et un final vraiment ridicule. Sauf qu’ici, il n’y a pas l’excuse du film fauché bricolé avec trois francs six sous, d’où ma sévérité envers cette prod.
D’ailleurs, j’ai oublié de mentionner la musique tonitruante, vraiment pénible, ainsi que le passage vers la fin où les personnages barricadent une maison en quelques secondes avec des outils sortis de nulle part. Ce n’est pas Zombi 3, certes... mais on n’en est pas loin. (oui, j'exagère un peu !
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D’ailleurs, j’ai oublié de mentionner la musique tonitruante, vraiment pénible, ainsi que le passage vers la fin où les personnages barricadent une maison en quelques secondes avec des outils sortis de nulle part. Ce n’est pas Zombi 3, certes... mais on n’en est pas loin. (oui, j'exagère un peu !

Man-eater
Re: Prophecy, le monstre - John Frankenheimer (1979)
Pas sûr qu'on ait vu le même film. Comme Superwonderscope, je trouve le monstre assez réussi en ce qu'il est une sorte d’aberration de la nature.
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