[doc] Brats (2024) - Andrew McCarthy

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fiend41
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[doc] Brats (2024) - Andrew McCarthy

Message par fiend41 »

approchant les 60ans, Andrew McCarthy, fait son introspection et va retrouver ses pairs d'époque (qu'il n'a pas vu depuis ~35ans...légère mise en scène, car il a écrit y'a qq années un ouvrage où interviennent certain/es) pour remémorer leur vécu/ressenti pas encore extériosé,

Le brat pack, ce mot restera iconique de la pop culture teenagers 80s, (mais pas tant que ça aisèment transportée outre atlantique pour la plupart des films). Qui n'aurait pas rêvé de faire partie de la bande ? ou d'avoir sa bande ? ou d'un groupe pareil qui ouvrait toutes les portes ? .. alors qu'il n'en était quasi rien niveau cool attitude et afters hors tournages !. La référence bien sûr va au Rat pack 60s initié par Frank Sinatra, mais la différence tiendrait aussi à l'expérience des membres qui l'ont mieux vécu, étant déjà stars avant de se réunir et non grandir dans le groupe.. (le plus récent renouveau pourrait être le groupe de la série "Stranger things", y'a l'équipe Marvel, et Taylor Swift tente d'en faire un aussi) .

Ce documentaire itinérant tourne en mode nostalgique et thérapeutique (il y a aussi des intervenants non acteurs, le journaliste qui a écrit le fameux article, Bret easton ellis, un psy, des casteurs et producteurs d'époque), sur les différentes façons que chacun/e l'a perçu dans ce tourbillon de succès et effets, car ce groupe pouvait faire force et renom et le restera aux Usa vu la quantité de sujets et avis, mais pouvait aussi les fragiliser dans leurs choix personnels et carrières.

sans les oeuvres de John Hughes et "The outsiders", cet élan de jeunesse à l'écran aurait t'il porté ? car c'était à la fois intimiste et exhubérant. il aura été décidé aussi par des millions de spectateus/trices, donc ce n'était pas une mode de passage, Hollywood ouvrait le tapis et les $$$ aux jeunes dès ces moments.

il y a le groupe et des groupes adjaçents. on guette à l'écran qui a joué le jeu de refaire le chemin. car certain/es l'ont refusé : le pseudo rebelle Judd Nelson, et Molly Ringwald, d'autres qu'on croirait inaccessibles se sont prêtés au jeu : Demi moore, Emilio estevez, Lea thompson, Ally Sheedy, ... et que ce soient les absences filmées, mais y'a des clichés photos, ça pouvait aussi embarquer Tom cruise, James spader, Nicolas cage, Kim cattrall, Charlie sheen, Jennifer Connelly, Robert downey jr, Mathew broderick, Michael j.fox, ... vu qu'ils/elles ont tourné ou débuté ensemble, ou se sont croisés en entrechats durant ces années.

mais les bratpacks..peuvent se retrouver dans d'autres thèmes ou milieux, Devildead aurait quasi pu , ou en est un :D . et en culture arcade fut un temps on en avait constitué un...(qui sait on pourra faire un doc de la scène, j'ai les seules videos existantes...)

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Superwonderscope
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Re: [doc] Brats (2024) - Andrew McCarthy

Message par Superwonderscope »

intéressant documentaire, en effet en mode investigation et nostalgique. On voit que cet article a quelque peu fait dérailler la carrière d'Andrew McCarthy et que cela l'a marqué. Cette recherche 30 ans après est assez cathartique et en effet, les différents points de vue abondant : lauren Shuler Donner indique qu'il fallait embrasser le concept, d'autres (Emilio Estevez) l'ont considéré comme de la "kryptonite" - il en a même refusé un projet de peur d'être cassé avec McCarthy et que cela ne brûle sa carrière. Estevez a d'ailleurs refusé tout événement faisant référence à ces films-là. La page est tournée.
Le plus curieux demeure le journaliste derrière l'article qui a tout déclenché: la rencontre avec MCarthy est limite tendue, le journaliste ne regrette rien, même sur la mal apprend qu'il a causé. Ally Sheedy possède le même sentiment et la "brat-pack adjacente" Lea Thomson possède un recul salvateur.
Hyper intéressant sur ce qu'ont vécu de l'intérieur les concernés, percutés par une catégorisation qu'ils considéraient tous comme négative - mais qui l'ont appréhendé par la suite de manière différente. Demi Moore est engageante, Rob Lowe plus tête à claque (je trouve) alors qu'il semble avoir été insaisissable.
les points de vue extérieurs (auteur de bouquin, critiques, Breat Easton Ellis - auteur de Less Than Zéro , dans lequel McCarthy a joué - apportent eux aussi des mises en lumières différentes.

Les changements de format rendent le film un peu comme un journal de bord, avec des plans qui tentent de désacraliser l'exercice (on voit à plusieurs reprises l'iPhone qui filme les caméras en train de filmer les acteurs).

Pas mal du tout.


En tous cas, le buzz autour de ce documentaire semble pousser Sony sur la voie d'un St Elmo's Fire 2 avec les mêmes, 40 ans après.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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