Grace a Mason Prime Japan, une autre visionnage qui nous ramène aux années 80s avec ce slasher “high-tech”

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Rien que le générique est plus qu’allechant: Barbara Crampton, Dick Miller, Paul Bartel, Gerrit Graham et Jim Wynorski (dont c’est la deuxième realisation!) pour mettre le tout en boite. Miam

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Full disclosure; il me semble avoir vu le film a la taloche (RTL??) debut des années 90s, mais sans en garder grand souvenir a part que c’était plutôt bien emballe.
A vrai dire, tant le casting que le pitch (sans compter les affiches qui reference des series B) crie “Roger Corman” (les affiches couvrent d’ailleurs certains de ses productions des films de Wynorski

), mais “non”, ce n’est pas Roger, mais Julie (Corman), la madame Corman dans le civil. Quelle famille!
(En fait, Mme Corman produisait, mais la compagnie (New Concorde) était bien celle de Mr. son époux.)
Bon, le film predate Robocop (1987) d’un an et je suppose que les designs etaient dans le vent a l'epoque, les robot-tueurs sont des sortes de melange entre les Daleks britanniques et des ED209 hollandais qui auraient rapetisse au car-wash

. Mais bon, on protege une galerie commerciale et pas une ville non plus.
Si on oublie, enfin se montre “magnanime” avec le pitch de depart (i.e. des robots censes incapacité des intrus qui viennent a les dégommer de façons assez folkloriques--et accessoirement salissantes), le film est une petite série B plutôt sympatoche. Les fans noteront les clins d'oeil (i.e. la fin qui doit BEAUCOUP a terminator, coiffure de la final girl incluse!

)
Quelques ados débiles qui veulent faire la teuf dans la galerie commerciale alors 1ue les robots ont commence a dezinguer tout ce qui passent devant leurs senseurs. Que demande le peuple? (Bon, un seau de popcorn serait sans doute le bienvenu pour accompagner le film, notez).
Pour le reste, nos héros ont bien de la chance qu’il y ait une armurerie qui vend des M-16(!) et autres armes a feu pour se défendre. NRA rulez!
Bon, ce coup de bol est contrebalance par un QI généralisé qui vole en raze-motte et après de nombreuses expeditions séparées, une bonne partie de nos héros mourront éliminés par nos Paul Blarts metalliques

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Quelques anecdotes rigolottes (source Wikipedia) selon lesquelles notamment Wynorski a caste Kelli Maroney pour pouvoir sortir avec elle(!) et que Vestron (qui avait un deal avec Mme Corman pour un film qui se passerait dans une galerie commerciale) a accepte le pitch sans un scenario(!). Bref, bienvenu dans le system “C”, "C" comme Corman.
Les fans de Fast Times at Ridgemont High (1982) et Commando (1985) reconnaitront le galleria commerciale de Sherman Oaks Galleria. Bref, un lieu de pelrinage

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Les robot-tueurs titres (le film est également connu sous le titre “Killbots”) sont sympa et très types ‘80s avec des fonctions parfois un cran space qui les font plus passer pour des couteaux suisses a roulettes, le tout contrebalance par des fonctions TRES science-fictionnelles (i.e. rayons lasers).
A noter que la version visionnée est la mouture de 76 minutes (il existerait un montage original de 95 minutes exploite lors de la sorite du film.) Il faut dire que la version de 76 minutes me parait une cran plus “timide” que l’image que j’avais du film…? M’enfin bon, le entre plan nichons et tete qui eclate, le film n’en est pas moins agreable

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Alors que Stephen Hawkings et Elon Musk (le patron de Tesla) nous préviennent que les robots auront notre peau, un film a peut-être re-decouvrir d’urgence?
Chopping Mall: 3.75 / 5 (une ch’tite peluche sympathique et sans pretention, pour les samedi-soiristes nostalgiques des années ‘80s, voire ceux qui sont blases des prods actuelles de Corman (voire The last Temptation of Mega Gatorconda vs Flying Tarantulo-shark IV: Final Spawning, etc) )
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.