Runaway Train (1985) Andrei Konchalovsky

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Superfly
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Re: Runaway Train (1985) Andrei Konchalovsky

Message par Superfly »

20€ ça va :-) Et Esc n'est pas une petite structure. Pas du tout. Et surtout sur les 10 sorties par moi combien sont d'autres éditeurs car ils sont aussi distributeur.
Mais là couv est très belle, 20€ ça va pour du BD. Et oui question bonus y aura jamais grand chose sur ce titre :-)
dario carpenter
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Re: Runaway Train (1985) Andrei Konchalovsky

Message par dario carpenter »

Atomu
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Re: Runaway Train (1985) Andrei Konchalovsky

Message par Atomu »

Rererevu (sur Prime) dans une copie moche. Ce film a toujours été rugueux techniquement, à l'image de son scénario, peut être est-ce dû à une production très difficile.
Rare film de la Cannon "digne" des Blockbusters de l'époque. Tout a été dit. Kurosawa, Voight, Roberts, De Mornay, le froid, les trains, la prison.
J'ai toujours adoré ce film malgré quelques défauts. Mais le dernier plan (christique) rattrape tout. A rerererevoir
Superwonderscope
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Re: Runaway Train (1985) Andrei Konchalovsky

Message par Superwonderscope »

Revu sur le Blu ray Arrow qui reste médian, tenant le choc malgré les années. Les interviews sont passionnantes. Eric Roberts un peu sans filtre sur Konchalovsky dès le début, ça part fort.

J'avais été étonné à la sortie du film, je le suis tout autant à cette revoyure. Il y a un indéniable niveau au-dessus des production Cannon habituelles. On a une collection de sales trognes, mais la direction d'acteurs et le cadre strict élève le tout. Je tiens John P. Ryan, impitoyable, qu'on réussit à aimer et détester. Un peu comme Voight, dont les scènes de colères sont impressionnantes.

L'ensemble demeure surréaliste, un vrai coup de poing en pleine tete. Cet enneigement glacial prévaut également pour les personnages.Ce qui est extraordinaire : on finit par s'attacher au destin de deux psychopathes. C'est peut être la grosse réussite du film : le faire aller au delà de la série B d'action filmée audacieusement, de l'existence même de personnages crédibles et ambigus auxquels on croit malgré leurs défauts impitoyables.

Il faut laisser de côtes certains éléments grotesques, les improbabilités et coïncidences. Et se laisser aller vers une action existentialiste avec une des fins des plus inattendues.

Comme l'explique très bien Kyle T. Heffner dans son interview, Cannon s'est retrouvé avec un film autre qu'un Chuck Norris ou un Bronson - et ils n'ont pas su quoi faire avec. Donc ils l'ont marqueté et vendu comme un produit Cannon régulier, ce qui a pu quelque peu heurter sa carrière américaine. car à l'étranger, l'accueil a été tout autre.

En tous cas, 111mn qui tiennent toujours toutes leurs promesses d'un thriller intelligent, filmé de manière impressionnante et à vocation universelle.

En France, Cannon France faisait ses beaux jours, encore, et le lança plus intelligemment: 553 463 tickets vendus en 1986.

(a noter qu'au CNC, le film a été déclaré comme " a bout de course ")
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: Runaway Train (1985) Andrei Konchalovsky

Message par dario carpenter »

Superwonderscope a écrit : lun. sept. 02, 2024 9:40 amEric Roberts un peu sans filtre sur Konchalovsky dès le début, ça part fort
ça tombe bien, dans son autobiographie Konchalovsky est un peu sans filtre sur Eric Roberts, regrettant que l'acteur devait se droguer pour être en condition pour son rôle! :D
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Re: Runaway Train (1985) Andrei Konchalovsky

Message par bluesoul »

Revu a l'instant sur Prime et meme impression / vecu qu'a sa decouverte en salle a l'epoque: je me prends literalement un train dans la g.eule.

A sa sortie, j'etais parti juste pour me taper un "Cannon" et j'en suis ressorti literalement bouleverse.

Depuis? Visionnage en VHS locative, puis a la tele, puis plus rien depuis une trentaine d'annees. Un peu l'impression que, avec pas mal d'autres films en fait, le film a quelque peu disparu, voire a ete "oublie". Que ce film tombe dans l'oubli est quasiment un crime.

RT reussi un equilibre quasi-parfait entre film catastrophe, actioner, thriller, drame humain mais aussi metaphysique et multiplie les moments de grace, tels les protagonistes qui perdent leur humanite dans le train...pour la retrouver quelques instants plus tard.

C'est simple, a partir du moment ou le film se lance et enchaine les tours de forces (sans CGs et chichis--c'est simple, c'est par moment du minimalisme dans la demesure (plusieurs centaines de tonnes de ferrailes lancees a fond la caisse, quand meme) ), la chair de poule, tout comme a l'epoque, ne m'a plus lache et ne fait que varier en intensite selon les scenes.

Et surtout, ce final, avec cette citation que je n'ai jamais oublie en 40 ans, et qu'on peut malheureusement verifier si souvent tant a l'epoque que de nos jours...

Plus qu'un grand film, un chef-d'oeuvre en ce qui me concerne. MUST.
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Re: Runaway Train (1985) Andrei Konchalovsky

Message par fiend41 »

j'y pensais encore y'a peu vu le nouvel arrivage de viande fraiche dans la galère/boulot.. le film a de l'impact, étonné..je ne suis jamais intervenu, sur ce drame de la triste condition humaine,

car y'a surtout ce monologue qui en dit long sur la société, les sociétés, sur le sort de milliards d'esclaves d'un système pourri, où la liberté passerait par l'évasion voire la mort, puisque comme disait le taulier de la prison, y'a dieu, moi, mes gardiens, et vous les prisonniers.

"You're not gonna do nothin' like that. I'll tell you what you gonna do. You gonna get a job. That's what you gonna do. You're gonna get a little job. Some job a convict can get, like scraping off trays in a cafeteria. Or cleaning out toilets. And you're gonna hold onto that job like gold. Because it is gold. Let me tell you, Jack, that is gold. You listenin' to me? And when that man walks in at the end of the day. And he comes to see how you done, you ain't gonna look in his eyes. You gonna look at the floor. Because you don't want to see that fear in his eyes when you jump up & grab his face, and slam him to the floor, and make him scream & cry for his life. So you look right at the floor, Jack. Pay attention to what I'm sayin', motherf***er. And then he's gonna look around the room; see how you done. And he's gonna say "Oh, you missed a little spot over there. Jeez, you didn't get this one here. What about this little bitty spot?" And you're gonna suck all that pain inside you, and you're gonna clean that spot. And you're gonna clean that spot. Until you get that shiny clean
"
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