Here - Les plus belles années de notre vie - Robert Zemeckis (2024)
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Re: Here - Robert Zemeckis (2024)
A quand remonte le dernier vrai succès public de Zemeckis ?
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
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Re: Here - Robert Zemeckis (2024)
Comme réalisateur
je dirais plus Flight - qui lui a beaucoup plus marché sur le sol US vu son budget déclaré assez "petit." (Alliés a peiné à boucler son ROI donc je ne sais si on peut parler de succès (c'est surtout en dehors des USA) )
Comme producteur, il faut remonter à The Reaping et comme producteur exécutif à real steel - autant dire des films perdus dans l'inconscient collectif mais qui ont eu leur effet à l'instant T.
je dirais plus Flight - qui lui a beaucoup plus marché sur le sol US vu son budget déclaré assez "petit." (Alliés a peiné à boucler son ROI donc je ne sais si on peut parler de succès (c'est surtout en dehors des USA) )
Comme producteur, il faut remonter à The Reaping et comme producteur exécutif à real steel - autant dire des films perdus dans l'inconscient collectif mais qui ont eu leur effet à l'instant T.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Here - Robert Zemeckis (2024)
Merci ! Que signifie ROI ?
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
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Re: Here - Robert Zemeckis (2024)
ah désolé
ROI = Return On Investment (retour sur investissement)

ROI = Return On Investment (retour sur investissement)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Here - Les plus belles années de notre vie - Robert Zemeckis (2024)
Au début je me suis dit « ouais ok, mais ça va être long là quand même ». Puis on accepte le procédé et s'installe dans l’histoire, qui finit par devenir intéressante, même si je me disais que les aller-retours dans le temps n’apportaient pas grand chose ; et peut-être même que chronologiquement, les scènes auraient été plus intéressantes, pour prendre le temps avec chacune d’entres elles (quitte à revenir sur elles à la fin). Là il faut en permanence raccrocher les wagons, sans qu’il n’y ait forcément de liens entre les époques.
Le procédé est audacieux. Il y a plein d’astuces, ça fourmille d’idées. J’aime bien le coup de la projection super 8 ou l’idée du miroir. Mais je me dis qu’il aurait pu pousser encore plus. Je trouve que c’est toujours trop bien cadré par exemple. Ou trop bien éclairé (ce qui fait trop ressortir le fond vert). Il aurait fallu que - parfois - ça soit mal cadré (visage coupé en deux, plan déséquilibré) et mal éclairé. Et qu’il y ait même des moments sans rien, avec la maison vide à des époques différentes. Sans tomber dans la caméra de surveillance. Mais simplement s’amuser plus avec le procédé. C'est trop sous contrôle. La vie doit aussi être entre les moments clés.
Pour le fond, le résultat m’a semblé un peu déprimant. C’est un mélodrame finalement, dessinant des vies un peu tristes, en demi teintes, avec des regrets (sauf le couple inventeur du fauteuil de salon). Pourquoi pas après tout, le film m’a cueilli à quelques moments (quand il arrête de peindre par exemple, ou quand le père parle à sa femme en photo et puis cesse de boire). Le dernier plan est beau et redonne du sens au mouvement, apportant un semblant de lumière (mais forcément brève, vu la situation).
Le vieillissement numérique sur l’indienne ne fonctionne pas du tout, on sent bien qu’elle a toujours un corps de 20 ans avec un visage ridé numériquement. Tout ce qui se passe avant l’histoire de Tom Hanks n’a pas beaucoup de liens avec son histoire à lui, à part la fouille archéologique… Mais tout ça m'a semblé un peu vain. Ou alors j’ai loupé une lecture subtile du récit. Quelle est la signification profonde de ce procédé narratif ? Que la vie passe trop vite et que la Terre continue de tourner ici ou ailleurs. Et ensuite ? Je ne sais pas vraiment ce qu’il veut nous dire.
Après, c’est quand même une proposition de cinéma qui a ses nombreux mérites. A revoir, et à reconsidérer.
Le procédé est audacieux. Il y a plein d’astuces, ça fourmille d’idées. J’aime bien le coup de la projection super 8 ou l’idée du miroir. Mais je me dis qu’il aurait pu pousser encore plus. Je trouve que c’est toujours trop bien cadré par exemple. Ou trop bien éclairé (ce qui fait trop ressortir le fond vert). Il aurait fallu que - parfois - ça soit mal cadré (visage coupé en deux, plan déséquilibré) et mal éclairé. Et qu’il y ait même des moments sans rien, avec la maison vide à des époques différentes. Sans tomber dans la caméra de surveillance. Mais simplement s’amuser plus avec le procédé. C'est trop sous contrôle. La vie doit aussi être entre les moments clés.
Pour le fond, le résultat m’a semblé un peu déprimant. C’est un mélodrame finalement, dessinant des vies un peu tristes, en demi teintes, avec des regrets (sauf le couple inventeur du fauteuil de salon). Pourquoi pas après tout, le film m’a cueilli à quelques moments (quand il arrête de peindre par exemple, ou quand le père parle à sa femme en photo et puis cesse de boire). Le dernier plan est beau et redonne du sens au mouvement, apportant un semblant de lumière (mais forcément brève, vu la situation).
Le vieillissement numérique sur l’indienne ne fonctionne pas du tout, on sent bien qu’elle a toujours un corps de 20 ans avec un visage ridé numériquement. Tout ce qui se passe avant l’histoire de Tom Hanks n’a pas beaucoup de liens avec son histoire à lui, à part la fouille archéologique… Mais tout ça m'a semblé un peu vain. Ou alors j’ai loupé une lecture subtile du récit. Quelle est la signification profonde de ce procédé narratif ? Que la vie passe trop vite et que la Terre continue de tourner ici ou ailleurs. Et ensuite ? Je ne sais pas vraiment ce qu’il veut nous dire.
Après, c’est quand même une proposition de cinéma qui a ses nombreux mérites. A revoir, et à reconsidérer.
Spoiler : :
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Re: Here - Les plus belles années de notre vie - Robert Zemeckis (2024)
Je me suis dépêché pour le voir en salles à la dernière séance parisienne aux Halles et je rejoins les conquis.
C'est pas parfait, j'ai mis une petite demi-heure à rentrer dedans, mais ensuite, j'étais complètement conquis. C'est à la fois très simple et très complexe, sur des sujets complètement intemporels, mais aussi très universels, où chacun peut retrouver un peu de lui, de son parcours, de sa famille. Le film est plutôt bien dosé sur l'émotion, j'ai trouvé ça très touchant, mais en sachant éviter l'overdose, en gardant un bon équilibre entre les moments heureux et les plus sombres d'une famille. Plein de sujets qui auraient vite pu plomber le film (l'alcoolisme du père par ex) sont évoqués, mais sans aller ds le too much, tout en suggestion. Bref, une belle réussite pour ma part, un film vraiment unique, ambitieux et simple à la fois, porté par une vraie vision de metteur en scène, ce qui devient de plus en plus rare. Très content de l'avoir vu, et en salles ! Merci Robert
C'est pas parfait, j'ai mis une petite demi-heure à rentrer dedans, mais ensuite, j'étais complètement conquis. C'est à la fois très simple et très complexe, sur des sujets complètement intemporels, mais aussi très universels, où chacun peut retrouver un peu de lui, de son parcours, de sa famille. Le film est plutôt bien dosé sur l'émotion, j'ai trouvé ça très touchant, mais en sachant éviter l'overdose, en gardant un bon équilibre entre les moments heureux et les plus sombres d'une famille. Plein de sujets qui auraient vite pu plomber le film (l'alcoolisme du père par ex) sont évoqués, mais sans aller ds le too much, tout en suggestion. Bref, une belle réussite pour ma part, un film vraiment unique, ambitieux et simple à la fois, porté par une vraie vision de metteur en scène, ce qui devient de plus en plus rare. Très content de l'avoir vu, et en salles ! Merci Robert

"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "