Le quotidien de quatre journalistes du magazine « detective » spécialisé dans les faits divers.
Les entourloupes pour faire parler les témoins, les magouilles avec la police, tout est bon pour faire un papier. Il y a Christian le vieux sage revenu de tout (Jean-Pierre Darroussin) , Audin le jeune à réseaux(Stefan Crepon ), Solveig la quinqua dynamique et divorcée(Valérie Donzelli) et Sam le loup solitaire ( Sami Bouajila).
Le loup solitaire est accompagné de sa fille Ava (Mallory Wanecque) , elle aussi journaliste mais stagiaire.
Les 20 premières minutes commencent difficilement. Le métier est certes bien documenté mais les dialogues sonnent tellement écrits qu'on flirte avec le téléfilm.
Et puis l'enquête démarre lorsque le personnage de Bouajila fait une analogie entre l'agression d'une jeune fille et une attaque semblable quelques années auparavant.
Très belle découverte que ce Rapaces. La direction d'acteur est impressionnante, tous sonnent juste, tous sont à leur place.
Il existe un vrai projet de mise en scène derrière. On délaisse Paris ou les grandes villes pour filmer la province, le periurbain, les zones rurales, les routes. Enfin un réalisateur qui s'approprie notre espace pour en faire autre chose que du pittoresque ou du terroir.
Il se permet de terminer sur une grosse scène de suspens ( antithèse de celle du Duel de Spielberg) et reste les deux pieds bien campés dans le réalisme. On peut être frustré par le manque de gunfight ou de baston mais au final , on est reconnaissant de nous proposer une fin autre et cohérente.
CeriseS sur le gâteau, aucun plan de drone pourri pour faire transition et une belle scène onirique, elle aussi justifiée.
Un regret : l'avoir manqué au cinéma.
Le BD est dispo dans toutes les bonnes crèmerie. Manque un 4k.
Rapaces - Peter Dourountzis (2025)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Re: Rapaces - Peter Dourountzis (2025)
Malgré la touche téléfilm dû en grande partie au jeu moyen des acteurs (où aux dialogues comme le souligne qwerty), le film a de bons côtés et la scène dans le resto est effectivement bien stressante.
Mais je pense que le réalisateur n'a pas réussi à exprimer ses réelles intensions, en tout cas, pour moi c'est pas abouti.
En effet, à travers la trajectoire d'Ava et d'autres éléments narratifs, on sent qu'il était question d'aborder le thème de
Mais je trouve que ce n'est pas assez bien traité. Que c'est développé dans le récit qu'à travers des séquences trop furtives et du coup le film donne l'impression d'être un peu excessif sur le profil des agresseurs, voir caricatural.
ça ne marche pas bien.
C'est d'autant plus dommage, que c'est un vrai sujet et qu'il y a effectivement matière pour s'en inquiéter (dans le même registre, j'invite plutôt à voir ou à revoir "La nuit du 12")
Mais je pense que le réalisateur n'a pas réussi à exprimer ses réelles intensions, en tout cas, pour moi c'est pas abouti.
En effet, à travers la trajectoire d'Ava et d'autres éléments narratifs, on sent qu'il était question d'aborder le thème de
Spoiler : :
ça ne marche pas bien.
C'est d'autant plus dommage, que c'est un vrai sujet et qu'il y a effectivement matière pour s'en inquiéter (dans le même registre, j'invite plutôt à voir ou à revoir "La nuit du 12")
