


Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Tu veux quelque chose de plus "intellectuel" ? OK, j’ai aussi : "Le calvaire", un tableau de Félicien Rops, qui est à la peinture ce que Baudelaire est à la littérature (Rops a d’ailleurs illustré "Les fleurs du mal") :niko13 a écrit :Oui, mais je persiste a dire qu'on peut faire evoluer les choses en le faisant plus finement, la ca fait un peu "gros sataniste mal degrossi"...![]()
C’est tellement vrai qu’il a sombré dans la folie (et mourra sans avoir recouvré sa santé mentale)... peu de temps après avoir achevé "L’Antéchrist". C’est peut-être vrai qu’il y a un dieu, finalement !marchenoir a écrit :Nietzsche aussi était insensible à la raison. C'est d'ailleurs pour cela que c'est bien. Et peut-on se débarrasser une fois pour toute de l'irrationnel ?
Merci pour cette mise au point, j'allais justement m'en charger...rusty james a écrit :Vous faites chier de parler de Nietzsche !![]()
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Nietzsche a peut-être inspiré des choses pas très jolies, mais il n'en est pas responsable - X éme mise au point - (l'instigatrice c'est sa soeur qui a detounée son oeuvre pour plaire à Hitler et a forciori a son mari avec lequel ils ont fondés les colonies ariennes en amérique du sud, ou même Wagner avec qui il s'est rapidement complètement désolidariser ! y'a qu'à lire ses lettres) mais tout le monde a le droit d'être con et on ne peut pas inculper Nietzsche pour celà. Dieu a bien inspiré les scouts(et inspire bien le front national et sa Jeanne d'Arc
) est-ce qu'il en est responsable pour autant ?
Et pour Marchenoir, Nietzsche a entretenu des rapports trouble avec la religion, son père était pasteur et étant jeune il a été un fervant croyant. Quand au changement dont tu fait part il ne s'est jamais fait d'illusion quand à son avènement, il y a des périodes plus propices aux développement d'une certaine forme de matérialisme mais elle ne dures pas longtemps. La plupart des hommes ne sont pas capables de supporter le vide il en va ainsi et basta. Il respectait énormément quelqu'un comme Pascal par exemple. Libre à chacun de croire même si lui çà ne lui convenait pas, Nietzsche n'est pas un donneur de leçon ! C'est pas pour rien aussi que Deleuze le comparait à Spinoza à mon avis, même si Nietzsche sans trop le connaitre n'apprécait pas son oeuvre et même si Spinoza est un cas un peu spécial. C'est peut-être même à l'instar de Montaigne un des rare vrai sceptique. Y'en a qui dise que les tièdes ne seront pas récompensés et je pense que dans un sens c'est vrai, être sceptique c'est une forme de courage, et le nazisme auquel vous faites référence c'est tout le contraire, la peur de l'autre, etc...
Voilà pour la petite mise à jour![]()
pas touch' à Friedrich ! désolais pour le "trollage"
(tout pitit
)
Merci pour la réponse et le lien. Mais on ne saurait réduire l'irrationnel aux histoires de soucoupes volantes mais à une volontéé de s'opposer au rationalisme positiviste qui domine le XIXe siècle.C’est tellement vrai qu’il a sombré dans la folie (et mourra sans avoir recouvré sa santé mentale)... peu de temps après avoir achevé "L’Antéchrist". C’est peut-être vrai qu’il y a un dieu, finalement !marchenoir a écrit :Nietzsche aussi était insensible à la raison. C'est d'ailleurs pour cela que c'est bien. Et peut-on se débarrasser une fois pour toute de l'irrationnel ?
Pour le combat contre l’irrationnel, voir : http://www.zetetique.ldh.org/
Que nenni, mon bon ami ! Les visées du Cercle Zététique sont beaucoup plus larges que la chasse aux soucoupes volantes : ils aiment aussi les tordeurs de cuillers et les parapsychologues en général, les esprits frappeurs, les voyants, les astrologues, les Raëliens… En fait, tout le monde en prend pour son grade.marchenoir a écrit :Merci pour la réponse et le lien. Mais on ne saurait réduire l'irrationnel aux histoires de soucoupes volantes mais à une volontéé de s'opposer au rationalisme positiviste qui domine le XIXe siècle.
Pourquoi "quelle tristesse" ? Comme les membres du Cercle Zététique le disent si bien eux-mêmes, ils ne sont pas là pour empêcher les gens de rêver, mais seulement pour leur éviter de prendre leurs rêves pour des réalités (et donc de tomber dans les pièges que pourraient leur tendre des individus mal intentionnés). Je souscris totalement à cette vision des choses : le paranormal est un sujet d’études passionnant… tant que l’on a conscience qu’il relève de la fiction.marchenoir a écrit :Bien reçu. Merci. Mais quelle tristesse, ces rationalistes.
rusty james a écrit :Et contrairement à ce qu'on pense ce n'est pas les rêves, les illusions et en tout premier lieux l'espoir qui rend heureux mais bien plutôt le contraire : la réalité et la conscience de celle-ci.
Non, je pense que rusty évoque nos "accomplissements" (au sens large) dans la vie réelle d'IRL certifiée nature. Celle-ci réserve son lot d'épreuves douloureuses et de désillusions, oeuf corse. Ces fameux accomplissements ne se produisent pas 24H sur 24 mais ils sont davantage source de plénitude (comme on dit) que les rêves.Fatalis rex a écrit :rusty james a écrit :Et contrairement à ce qu'on pense ce n'est pas les rêves, les illusions et en tout premier lieux l'espoir qui rend heureux mais bien plutôt le contraire : la réalité et la conscience de celle-ci.Tu veux dire que la réalité est une source perpétuelle de bonheur ? contrairement aux rêves ?
Ah, "Le matin des magiciens" de messieurs Pauwels et Bergier (également à l’origine de la revue "Planète"), que d’encre n’aura-t-il pas fait couler (je classerais la collection "L’aventure mystérieuse" dans une autre catégorie : le fast-food de l’ésotérisme) !Prelati a écrit :Quant à qualifier les rationalistes du cercle Z de tristes sires, mouais... J'estime que Le Matin des magiciens, la revue "Planète" et la collection "L'aventure mystérieuse" sont de vastes fumisteries. Pour autant, est-ce que ça va m'empêcher d'apprécier tous les trucs dérivés de pareilles fables, des Cités d'or à Hellboy (comme le souligne HSKG) ? De plus, comme Buralo, je trouve les ouvrages du cercle Z et apparentés bien amusants/intéressants à lire (L'archéologie devant l'imposture, etc.), cf. l'épi de maïs maya transfiguré en char des Dieux par des mystico-pétés.