C'est justement, pour certain un tel entêtement confine à l'autisme et justifie tout le tombereau de vomis qui lui tombe sur la tête.
Pour d'autre cela force le respect d'un gars qui continue dans sa voie sans ce soucier du "qu'en dira-t-on".
Bref, ce n'est jamais que deux points de vues d'une même situation.
Quoi de plus banal en somme.
On peut aussi trouver que Woody Allen fait la même chose depuis 40 ans, et chaque année les critiques se félicitent de découvrir "le nouveau Allen" en precisant depuis plus de 15 ans que "ce n'est pas un Allen majeur". Ceci n'est qu'un exemple parmi d'autres, en plus j'aime relativement bien Woody Allen aussi.
Le truc qui a surtout enervé Lelouch apparement (mis à part que les salles soient vides) c'est que là, les critiques manquent franchement d'impartialité, à les lire c'est le pire film de l'histoire du cinema, et à chaque film c'est pire qu'avant. C'est pt être à chier, j'en sais rien, je l'ai pas vu, mais disons que comme par hasard, tt le monde soit aussi unanime, je pense qu'on peut trouver ça un peu louche, vu le passif de leur relation.
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
Superwonderscope a écrit :le film a l'air de se prendre une méchante veste...il fait encore moins d'entrées que Catwoman en deuxième semaine (et qui est en chute libre).
ca la fout mal pour les deux autres films de sa trilogie.
C'est mechant mais je suis content
Pourquoi se réjouir de l'échec d'un film d'un mec qui a tout misé dedans..?
Même avec mon "méchant" que j'avais explicité dans ma phrase
Allan Theo a écrit :Je suis "obligé" de rajouter méchant, sinon les bien pensants vont me tomber dessus
Y aura tjs un gus pour jouer la victime
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
Peu de fédérations ont fait appel à cette facilité, puisque nous étions, l'an dernier, en stagnation économique. Donc il n'y a pratiquement pas eu d'utilisation possible de cette souplesse, liée d'ailleurs à un accord avec les syndicats, lui-même difficile à obtenir.
Stanzas : Bonjour. Que pensez-vous des "chantages" à la délocalisation ? Jusqu'où une entreprise faisant du profit peut-elle profiter de sa position pour augmenter le temps de travail ?
Ernest-Antoine Seillière : Le terme de "chantage" est inadmissible, c'est le même que celui qu'on utilise quand il y a des otages en Irak. En fait, certaines entreprises proposent à leurs salariés de modifier l'horaire de travail ou les conditions de rémunération, pour pouvoir prendre des commandes et maintenir l'emploi. Les quelques cas - et ils sont rares - où ces propositions ont été faites ont conduit à un accord des salariés. Exemples : Bosch et Doux. Il y a eu au moins dix entreprises où ces circonstances se sont présentées, sur 1 500 000 en France.
Gasp : Que pensez-vous du plan de "compétitivité" du gouvernement pour enrayer les délocalisations ?
Ernest-Antoine Seillière : Il révèle que les conditions qui sont faites aux entreprises dans notre pays sont souvent trop difficiles. L'idée de créer des zones où on allège les contraintes des entreprises est révélatrice. Le Medef pense que les conditions qui seraient faites dans ces zones mériteraient d'être étendues à l'ensemble du territoire.
TEMPS DE TRAVAIL IDÉAL : "À CHAQUE ENTREPRISE DE LE DÉTERMINER"
Stefff : Quelle est la durée du temps de travail idéale, selon vous ?
Ernest-Antoine Seillière : C'est à chaque entreprise de le déterminer, en dialogue et en négociation avec son personnel. Cela doit être variable selon les circonstances particulières de chaque entreprise. Les salariés et les entreprises sauront déterminer ensemble comment organiser le travail de manière à augmenter le pouvoir d'achat des salariés et permettre aux entreprises de travailler le plus possible.
Richard75 : Vous avez dit : "Travailler plus crée des richesses". N'est-ce pas là la plus grosse énormité économique ? S'il suffisait de travailler plus pour créer des richesses, alors le "chômage technique" des entreprises devrait être interdit !
Ernest-Antoine Seillière : Si travailler moins crée des richesses, arrêtons-nous tous de travailler !
Gasp : Pour vous, la compétitivité des entreprises se résume-t-elle au coût du travail propre à chaque pays ?
Ernest-Antoine Seillière : C'est une partie importante de la réussite économique de chaque pays, mais cela ne suffit absolument pas. La qualité de la formation, les infrastructures, le code du travail, la fiscalité, les capacités d'innovation sont déterminants.
Sylca : Bonjour. Pensez-vous qu'à terme l'harmonisation européenne en termes de charges et autres taxes permettra une concurrence plus juste entre les pays européens, d'une part, et le reste du monde (Chine, Etats-Unis...), d'autre part ? Peut-on être réellement compétitif en France face à d'autres pays où les charges sur le personnel sont bien moindres ?
Ernest-Antoine Seillière : L'idéal de l'harmonisation générale de la fiscalité est évidemment une utopie. Chaque pays cherche à attirer les capitaux et les activités, et sa fiscalité est un élément pour cela. Cela ne changera pas. Mais la fiscalité, s'il y a une utilisation efficace des sommes prélevées, peut donner de réels avantages compétitifs : qualité de la formation, infrastructures, etc. Un pays à forte fiscalité peut être compétitif s'il est efficacement géré.
Krazu : Pour vous, un travailleur doit-il préférer travailler plus, au détriment de sa vie de famille et de sa présence accordée à ses proches ?
Ernest-Antoine Seillière : C'est à chacun d'en décider. L'absurdité, c'est de vouloir imposer à tous, et par la loi, un comportement.
Stefzegroove : Le smic est pour beaucoup de salariés un salaire "plafond" et non pas un salaire "minimum". Trouvez-vous cela normal ?
Ernest-Antoine Seillière : Le smic n'a pas été fait pour ça. C'est sa gestion politique qui l'a dénaturé. S'il est socialement apprécié au niveau qu'il a en France, il est économiquement néfaste quand il bloque la rémunération ou quand il empêche de créer de l'emploi.
Jerôme : Pourquoi toujours percevoir le travail comme une charge, et non comme une ressource, un capital humain à valoriser ? Le problème n'est-il pas le faible temps de travail, mais le faible taux d'emploi ?
Ernest-Antoine Seillière : Les deux. Un Américain travaille en moyenne, sur son existence, 36 % de plus qu'un Français. Et de ce fait, le niveau de vie aux Etats-Unis se développe beaucoup plus vite que le nôtre. La volonté en France de présenter le travail comme la partie la plus pénible de l'existence est, de notre point de vue, un contresens à la fois sociologique et humain.
Gasp : Si un Américain travaille 36 % de plus qu'un Français, a-t-il pour autant une augmentation de son niveau de vie de 36 % sur l'ensemble de sa vie ?
Ernest-Antoine Seillière : En moyenne nationale, oui.
Gasp : Existe-t-il un pays qui incarne, selon vous, "le modèle économique à suivre" ?
Jarjar : Monsieur le Baron, vous citez les Américains en exemple. Sont-ils pour vous un exemple ?
Ernest-Antoine Seillière : La France, si elle voulait bien donner plus de libertés aux acteurs économiques, a, à mon sens, un vrai équilibre entre efficacité et solidarité. C'est à faire progresser l'efficacité pour amplifier la solidarité que le Medef travaille. La France pourrait, si elle le voulait, être un modèle mondial.
Roger Prague : Que proposez-vous pour que de jeunes diplômés, comme moi, ne s'expatrient pas pour trouver du travail ? Je me suis "délocalisé" en République tchèque ! Etonnant, non ?
Ernest-Antoine Seillière : Nous pensons que l'expérience internationale valorise largement la capacité des jeunes formés en France. Mais nous souhaiterions vraiment que ce soit l'appel de l'extérieur, et non pas le refus de rester en France, qui motive les départs de chez nous.
Cloé : Monsieur le Baron, ne pensez-vous pas que le droit de grève soit une entrave à la liberté de travailler ?
Ernest-Antoine Seillière : Quand on ne respecte pas la liberté du travail de ceux qui ne sont pas en grève, on porte atteinte à la liberté du travail. Il faut la faire respecter. C'est un point central de la vie en démocratie.
Jarjar : Vous parlez de "libertés pour les acteurs économiques". Sont-elles vraiment compatibles avec la solidarité à la française ?
Ernest-Antoine Seillière : Il y a quatre mots essentiels dans la vie démocratique en France : liberté, solidarité, égalité et efficacité. C'est de leur équilibre harmonieux que peuvent résulter en France à la fois la croissance des emplois et la meilleure protection sociale. Tout l'art de gouverner est d'assurer cet équilibre.
Julien Peirano : Regretterez-vous le départ de M. Sarkozy de Bercy ?
Ernest-Antoine Seillière : En tant que président du Medef, je fais avec ce qu'il y a...
"UNE DROITE QUI OSE, COMME AZNAR"
Stefzegroove : Comment assumez-vous les liens évidents entre le Medef et la droite, alors que vous ne devriez pas être marqué politiquement ?
Ernest-Antoine Seillière : Je n'ai jamais cessé de dire, depuis la création du Medef à Strasbourg en 1998, que le Medef n'était pas partisan. Il travaille aussi bien avec la droite qu'avec la gauche. J'ai simplement souvent rappelé que le Medef souhaitait une gauche qui comprenne, comme par exemple Blair, ou une droite qui ose, comme par exemple Aznar.
Cloé : Si vous étiez nommé premier ministre en 2005, quelles seraient vos dix mesures pour redresser la France ?
Ernest-Antoine Seillière : J'attendrai la proposition de Jacques Chirac et de m'installer à Matignon pour répondre à cette question !
Pierre : Avec quel ministre avez-vous eu les meilleurs contacts (droite et gauche) ? Pourquoi ?
Ernest-Antoine Seillière : Avec Michel Rocard, du temps où j'étais vice-président du CNPF [ancêtre du Medef]. Il comprenait les impératifs sociaux et les impératifs économiques. Mieux que les autres.
EUROPE : POUR UN MODÈLE "FÉDÉRAL"
Julien Peirano : Une fois que vous aurez quitté la direction du Medef, songerez-vous à un engagement politique ?
Ernest-Antoine Seillière : Non.
Pierre : Que pensez-vous du plan de cohésion sociale proposé ce matin par Jean-Louis Borloo ?
Ernest-Antoine Seillière : L'aspiration à la cohésion sociale est une nécessité légitime, et s'y atteler est nécessaire. Mais pour le Medef, la cohésion sociale est d'abord assurée par l'emploi et la croissance. C'est cela qu'il faut privilégier. Les mesures touchant au logement et à la lutte contre l'exclusion sont très valables, mais ne touchent pas directement le sujet de la création d'emplois et de la croissance.
Pierre : Avez-vous un avis sur le projet de Constitution européenne ?
Ernest-Antoine Seillière : Oui. C'est un petit pas vers plus d'efficacité des institutions européennes, qui sont indispensables dès lors qu'on a créé le marché unique, l'euro, et fait l'élargissement à 25. Mais le Medef est beaucoup plus ambitieux pour les institutions de l'Europe, qui devraient s'inspirer du modèle quasi général dans le monde : le modèle fédéral.
Philéas : Vous parlez beaucoup de la France mais pas de l'Europe. Pourtant l'industrie (PMI) dépend de l'Europe et non des politiques uniques nationales...
Ernest-Antoine Seillière : Nous parlons beaucoup de la France parce que notre mission est de développer les entreprises dans notre pays, et donc de faire en sorte que les conditions qui leur sont faites leur permettent de se développer et de créer de l'emploi. Mais nous sommes aussi très soucieux de la compétitivité de l'Europe et nous travaillons avec d'autres patronats européens, dans le cadre de l'Unice, à réunir le maximum d'efficacité européenne vis-à-vis des autres grands pays industrialisés du monde.
Philarn : N'y a-t-il pas un paradoxe entre le fait, pour le Medef, de se plaindre des blocages socio-économiques français, du manque d'attractivité de la France et sa 2e place mondiale pour les investissements directs étrangers ?
Ernest-Antoine Seillière : La France a beaucoup d'atouts : formation, infrastructures, position géographique, mode de vie, esprit d'entreprise, et nous nous félicitons, au Medef, qu'elle attire les investisseurs. On pourrait faire beaucoup plus sans les 35 heures et le code du travail, pénalisant pour les entreprises. Attention à distinguer dans le chiffre des investissements étrangers en France entre les investissements directs et les rachats d'entreprises françaises par des étrangers. Il y a beaucoup de rachats dans le chiffre global.
"PAYER LE SMIC À SA VALEUR ÉCONOMIQUE"
Cloé : Ne pensez-vous pas que le smic devrait être supprimé ?
Ernest-Antoine Seillière : Le smic se compose de deux choses : le smic économique, qui est le prix auquel on peut vendre une heure de travail non qualifié (et ce smic-là est différent selon les secteurs) ; et le smic social, qui est le prix en dessous duquel on se refuse politiquement à faire travailler quelqu'un une heure. Ces deux smics sont radicalement différents et, en France, on ne s'occupe que du smic social. C'est la raison pour laquelle il y a tant de chômage, car le smic économique est inférieur au smic social. Tout cela pour dire qu'il faut garder le smic, mais le réformer de telle manière qu'on sache précisément la valeur du smic économique et qu'on assure le smic social par autre chose que le prix de l'heure facturé par les entreprises.
Marabunta : Il faudrait donc augmenter le smic économique ?
Ernest-Antoine Seillière : Non, il faudrait payer le smic à sa valeur économique et compléter par quelque chose du genre de la prime à l'emploi. C'est-à-dire ce que l'on appelle "l'impôt négatif". La collectivité complète par de la redistribution budgétaire le coût de l'heure qui est économiquement possible.
Jean Delapâtefeuilletée : N'existe-t-il pas une contradiction de nature entre la notion de cohésion sociale et celle d'"impératifs économiques" tels que vous les défendez à ce jour ? Comment conciliez-vous les deux ?
Ernest-Antoine Seillière : La cohésion sociale, c'est le plein emploi à un niveau de pouvoir d'achat jugé suffisant. Pour y aboutir, il faut la liberté de s'organiser dans l'entreprise, avec les salariés, et beaucoup de travail.
Julien Peirano : La notion de développement durable est-elle suffisamment prise en compte par les entrepreneurs ?
Ernest-Antoine Seillière : Elle est en vif et constant progrès, les entrepreneurs ayant de plus en plus conscience de l'impact de l'activité économique sur l'environnement au sens large. On fera beaucoup mieux, car cette dimension du développement durable est de plus en plus considérée par tous comme essentielle.
Marabunta : Comment, selon vous, assurer à la fois la compétitivité et la protection des droits des travailleurs ?
Ernest-Antoine Seillière : Encore une fois, par la liberté et le dialogue dans l'entreprise, par l'intensité du travail de chacun. Il ne peut pas y avoir de solidarité sans efficacité. Mais c'est bien l'objectif que de parvenir, par l'efficacité économique, à la solidarité sociale.
Julien Peirano : La réforme de l'assurance-maladie vous semble-t-elle suffisante ?
Ernest-Antoine Seillière : La réforme de l'assurance-maladie porte essentiellement sur la gestion de cet immense réseau de protection contre le risque dans le domaine de la santé. La réforme a mis en place une direction de l'assurance-maladie indépendante du pouvoir politique et chargée de gérer le système de santé le plus efficacement possible sans les immenses déficits qui aujourd'hui menacent tout le système. La réforme se mettra en place dans les années qui viennent. Beaucoup de mesures précises seront prises pour y parvenir.
Cloé : Comment expliquez-vous que des entreprises qui réalisent des bénéfices conséquents licencient leurs salariés ?
Ernest-Antoine Seillière : L'objectif d'une entreprise est triple : de bons produits ou de bons services au prix du marché pour ses clients, de l'emploi bien rémunéré pour ses salariés, du profit pour les apporteurs d'argent qui ont pris le risque de l'entreprise. Notre conception de l'entreprise, c'est de parvenir à ces trois objectifs. Vouloir systématiquement isoler une mesure comme la restructuration pour condamner l'entreprise n'a pas de sens si on ne comprend pas que ces décisions sont indispensables pour pouvoir assurer le succès dans les trois secteurs : le client, le salarié, l'apporteur d'argent.
Alec : Que pensez-vous des employeurs qui ont de plus en plus recours aux stagiaires pour accroître leurs bénéfices, voire pour rester rentables ?
Ernest-Antoine Seillière : Le stagiaire doit pouvoir tirer un avantage personnel réel de son passage dans l'entreprise. Si, de son côté, l'entreprise y trouve un avantage, je ne vois pas pourquoi s'en offusquer.
"L'ENTREPRISE N'EST PAS UNE SOUS-PRÉFECTURE"
Anythena : Peut-il y avoir dialogue "équitable" entre l'employeur et le salarié, quand l'employeur peut, à son gré, utiliser le salarié en CDD, intérim, ou autre forme de travail précaire ?
Ernest-Antoine Seillière : On ne peut pas transformer l'entreprise en fonction publique. Les commandes varient. Le désir des clients change. Et l'entreprise a besoin de souplesse pour s'adapter. L'entreprise n'est pas une sous-préfecture. Et chaque entreprise a un projet : mettre un service ou un bien sur le marché pour le vendre, bien payer ses salariés et réaliser du profit. Pour y parvenir, il faut de la souplesse. Sinon, l'entreprise se condamne.
Jean Delapâtefeuilletée : Une récente enquête menée sur le plan européen a révélé que plus des 4/5 de la population active "œuvrait" à contre-cœur au sein de leur entreprise ?
Ernest-Antoine Seillière : Moi, j'ai lu qu'en France 80 % des salariés étaient satisfaits de leur travail. Peut-être à contrecœur ?
Astarte : Que pensez-vous du petit pamphlet de Corinne Maier, Bonjour paresse, fustigeant l'entreprise, et de son succès de librairie ?
Ernest-Antoine Seillière : Que les salariés s'enchantent de la littérature anti-entreprise me convient si 15 millions d'entre eux rejoignent quotidiennement en France leur entreprise pour y faire un bon travail. Comme c'est le cas.
Anythena : Selon vous, la fonction publique serait condamnée ?
Ernest-Antoine Seillière : Non, la fonction publique va beaucoup évoluer. Beaucoup de pays européens ont réduit considérablement le domaine du statut. Y a-t-il vraiment des raisons de mettre sous un statut complètement organisé et protecteur à vie des Français qui rendent des services qui ne mettent aucunement en cause l'utilisation de l'autorité publique ? Est-il normal qu'on ne puisse pas faire de différence de rémunération, dans un même service, entre un fonctionnaire qui se donne du mal et travaille efficacement et celui qui ne fait rien ?
"IL FAUT QUE L'ÉTAT FASSE MOINS"
Cloé : Etes-vous pour le non-interventionnisme total de l'Etat ?
Ernest-Antoine Seillière : Non, c'est beaucoup plus complexe que cela. L'Etat a des missions essentielles dans notre pays. Il faut simplement qu'il fasse moins mais qu'il fasse mieux.
Cloé : Comment ? Où doit-il moins intervenir ?
Laurent 1 : En ce qui concerne "le moins", quels sont les secteurs qui vous semblent être en trop dans la politique gouvernementale ?
Ernest-Antoine Seillière : Chaque fois qu'un service peut être rendu aux Français par des entreprises en concurrence, et qu'il n'y a pas de raison d'autorité publique de maintenir la fonction publique, il faut remettre en cause, si nécessaire, l'organisation de l'Etat. C'est une entreprise française, Cap Gemini, qui collecte la totalité des impôts en Grande-Bretagne. Pourquoi la délivrance des cartes grises ne pourrait-elle pas être faite aux guichets des banques, avec le réseau informatique voulu ? Etc.
Anythena : Savez-vous de quelle manière la fonction publique va évoluer ? Pensez-vous que ce qui se passe actuellement à La Poste est une bonne illustration de ces changements ?
Ernest-Antoine Seillière : Oui, les services publics vont entrer en compétition avec les entreprises privées. Et la concurrence va obliger l'Etat à épargner mieux l'argent des Français en étant plus efficace. Cela a commencé et se développera nécessairement. Voir France Télécom, qui était une administration et qui est devenue une entreprise, à l'avantage évident de ses clients, c'est-à-dire des Français.
"TROP DE SOCIALISME TUE LE TRAVAIL"
Gasp : Pensez-vous que l'Etat est le champion des déséconomies d'échelle ?
Ernest-Antoine Seillière : Je suis d'abord étonné qu'en tant que président du Medef, on ne me parle que de l'Etat. Ce n'est pas ma spécialité.
Cloé : Pourquoi chaque privatisation entraîne-t-elle des suppressions d'emplois ? Si "compétitivité" signifie "restructuration", comment assurer la protection sociale ?
Ernest-Antoine Seillière : Si l'Etat construisait toujours des voitures, Renault embaucherait-il aujourd'hui, comme il l'annonce ? C'est l'efficacité des entreprises qui fait l'emploi, et non l'inefficacité de l'Etat dans le domaine économique.
Jean Delapâtefeuilletée : Que pensez-vous de cet axiome weberien : "Trop de libéralisme tue le capital" ?
Ernest-Antoine Seillière : Je pense que j'y répondrai : trop de socialisme tue le travail !
Rahlalla c'est encore plus puant que je le pensais, le film sera gratuit pour les parisiens seulement, explication.
Grande première dans le milieu du cinéma français, c’est tous les parisiens que Claude Lelouch décide d’inviter au cinéma, et ce dans les 400 salles parisiennes projetant son film. Pour cela il suffira de vous rendre aux guichets à la séance de 19 heures ce Vendredi.
Mais pourquoi cette invitation ? Le réalisateur mal aimé veut tenter de lutter contre la critique parisianiste (pour ne pas dire élitiste) qui depuis le 15 septembre, date de la sortie du film, tire à boulet rouge sur le premier volet de la trilogie d’un de nos meilleurs directeurs d’acteurs. Et il faut malheureusement bien reconnaître qu’à de très rares exceptions, c’est devenu monnaie courante et de bon aloi de descendre le nouveau film du réalisateur, parfois même sans l’avoir vu. Cette critique qui depuis ses débuts ne fait qu’utiliser l’artillerie lourde afin de démotiver le spectateur lambda de se rendre dans la salle.
"Face à un déchaînement médiatique sans précédent, et pour permettre aussi au public de s'exprimer, j'offre une séance gratuite de mon film Les Parisiens dans les 400 salles de France demain vendredi à la séance de 19h dans la limite des places disponibles". Claude Lelouch
Manque d’objectivité diront certains ? Peut être, sûrement même, mais ces quelques lignes n’engagent que leur auteur, lui-même inconditionnel de l’œuvre de Lelouch (il n’y a qu’à voir les tests des DVD ci-dessous), vous l’aurez compris.
Il est tout de même bon de savoir que Claude Lelouch, réalisateur de 39 films dont un grand nombre récompensés de par le monde (Golden Globe, Oscar, Palme d’or, Prix d’interprétation, César, etc…) à mis tout en jeu pour réaliser sa première trilogie : hypothèque du négatif de tous ses films, de son immeuble, etc… Alors l’auteur de cette news (source : allocine) ne saurait que vous conseiller une chose :
Si vous ne connaissez que peu le cinéma de cet auteur amoureux des acteurs, profitez de l’occasion qui vous est offerte pour découvrir ce premier volet gratuitement, les autres, ceux qui défendent l’homme de cinéma contre vents et marées, faites le même geste... mais à la séance de 17h30 ou de 21 heures.
A bon entendeur !
PS : Pour les amateurs, le site du film est particulièrement réussi et mérite amplement le détour !
Source: Dvdrama
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
enorme de faire le film gratos pour les parisiens!!
j'irai pas le voir parce que j'apprécie de moins en moins son travail
j'espère qu'il va quand meme se rembourser parce que c'est quand meme lui " l'aventure c'est l'aventure"
merci lino, merci charles (les deux), merci jacques, merci aldo
rien que pour ca merci lelouch