TOPIC Michael MOORE
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TOPIC Michael MOORE
Je me demande toujours avec ce gar, est ce que c'est du lard ou du cochon ? (non ce n'est pas une mauvaise vanne sur sa corpulence)... Parfois je me dis que ca ne peut être qu'un "militant pur", à voir les causes qu'il défend et l'acharnement avec lequel il provoque les grands patrons et entreprises, se dressant contre les hécatombes que provoquent les délocalisation (roger and me, the big one) Mais, parfois, aussi, je me dis que ce gar verse dans le sentimentalisme (quand il prend le femme licensié dans ses bras dans the big one, ou à la fin de farenheit) et dans l'égocentrisme ou le populisme (là où le gros moore passe, les patrons trépassent --> voir son road movie social : the big one)...
Et vous, vous le sentez ce mec ou pas ?
Et vous, vous le sentez ce mec ou pas ?
Personnellement, je trouve qu'il a un vrai talent de pamphlétaire, mais d'une part sa présence à l'écran m'énerve (surtout dans "The Big one"), avec ses airs de cabotin pas drôle. D'autre part, même si ses causes sont louables (les délocalisations c'est pas bien, Bush est un triste sire...), il a trop tendance à déformer certains faits. "Farenheit 9/11", c'est du travail de polémiste virtuose, mais c'est farci d'inexactitudes factuelles et de raccourcis au montage qui le décrédibilisent un peu.
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Je pense plutot qu'il s'agit d'un type qui a une revanche à prendre avec la vie. Looser au collège, complexé, il a trouvé dans la revendication sociale un moyen de s'ériger en héros.
Bon après, il est sûrement sincere dans sa demarche, vu l'hécatombe provoquée dans sa ville par le plan de restructuration de General Motors, mais à la base j'ai l'impression qu'il s'agit plus d'une revanche d'un type aigri
Bon après, il est sûrement sincere dans sa demarche, vu l'hécatombe provoquée dans sa ville par le plan de restructuration de General Motors, mais à la base j'ai l'impression qu'il s'agit plus d'une revanche d'un type aigri
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Je trouve au contraire que ses films ne sont jamais meilleurs que quand il apparaît à l'écran. Dans Farenheit, il s'éloigne de celle-ci, mais dès qu'il revient face à l'écran, le film reprend de la vigueur. Je pense notamment à la scène où il va demander aux sénateurs d'envoyer leur fils en Irak. Cette scène m'a réveillé parce que l'accumulations de preuves à charge contre Bush, ça devenait un peu long à force...nick a écrit :Personnellement, je trouve qu'il a un vrai talent de pamphlétaire, mais d'une part sa présence à l'écran m'énerve (surtout dans "The Big one"), avec ses airs de cabotin pas drôle.
Je pense qu'il ne faut pas trop se questionner sur sa démarche, pourquoi et tout ça... Il existe dans ce monde des gens qui essaient de faire bouger les choses, car ils sont dégoûtés de ce qu'ils voient tous les jours. Michael Moore a le courage de faire ce que des millions d'autres personnes n'osent pas faire.
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Moore c'est du poil à gratter, un pamphlétaire, ses armes ne sont pas celles d'un documentariste rigoureux mais pour autant doit-il se taire ?
Si l'on compare Farenheit au docu de William Karel la rigueur du second enfonce, et de loin, le côté tir aux pigeons du premier.
Pourtant ils disent les mêmes choses et arrivent aux mêmes conclusions.
la différence fondamentale ? Le doc de Moore touchera plus de monde, parce qu'en impliquant émotionnellement son auditoire (comme la femme prise dans ses bras dans THE BIG ONE) on n'en ressent que mieux le côté catastrophique de la situation.
Maintenant dire que Moore était un looser au collège n'oublions pas qu'il fut élu représentant (à 18 ans) des élèves sur le programme "foutons le dirlo dehors" et qu'il y est parvenu
Si l'on compare Farenheit au docu de William Karel la rigueur du second enfonce, et de loin, le côté tir aux pigeons du premier.
Pourtant ils disent les mêmes choses et arrivent aux mêmes conclusions.
la différence fondamentale ? Le doc de Moore touchera plus de monde, parce qu'en impliquant émotionnellement son auditoire (comme la femme prise dans ses bras dans THE BIG ONE) on n'en ressent que mieux le côté catastrophique de la situation.
Maintenant dire que Moore était un looser au collège n'oublions pas qu'il fut élu représentant (à 18 ans) des élèves sur le programme "foutons le dirlo dehors" et qu'il y est parvenu

De toutes façons, on s'en fout qu'untel ou untel ait raté ses études ou non, l'important c'est ce qu'il fait après.umbertolenzi a écrit : Maintenant dire que Moore était un looser au collège n'oublions pas qu'il fut élu représentant (à 18 ans) des élèves sur le programme "foutons le dirlo dehors" et qu'il y est parvenu
Mais je maintiens que son peu de présence à l'écran dans Farenheit est plutôt un avantage pour le film.

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Oui, et cet acte était le 1er de sa démarche "devenir un leader pour ne plus être pris pour un looser". C'était son acte fondateur qui allait déterminer le reste de sa vieumbertolenzi a écrit : Maintenant dire que Moore était un looser au collège n'oublions pas qu'il fut élu représentant (à 18 ans) des élèves sur le programme "foutons le dirlo dehors" et qu'il y est parvenu
d'ou tu tiens tes infos ?Fatalis rex a écrit :Oui, et cet acte était le 1er de sa démarche "devenir un leader pour ne plus être pris pour un looser". C'était son acte fondateur qui allait déterminer le reste de sa vieumbertolenzi a écrit : Maintenant dire que Moore était un looser au collège n'oublions pas qu'il fut élu représentant (à 18 ans) des élèves sur le programme "foutons le dirlo dehors" et qu'il y est parvenu
je ne savais pas qu'il y avait eu foule de topics sur le sujet...Et à la mienne (de connaissance) on écrit Fahrenheit, pas Farenheit.
Sinon les threads "Moore nous manipule-t-il", ça gave un peu, non ?
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Ben les losers au collége qui deviennent péter de thunes ils ont autre chose à foutre que de vouloir faire des revendications pour être des héros. Ils vont se taper des putes avec des lignes de coke plein la table basse.Fatalis rex a écrit :Je pense plutot qu'il s'agit d'un type qui a une revanche à prendre avec la vie. Looser au collège, complexé, il a trouvé dans la revendication sociale un moyen de s'ériger en héros.


Faut être le dernier des cons pour aller se faire chier dans un bled pourri filmer des pauvres tuer des lapins dans le but de revendiquer quoi que se soit.
Cela n'a rien à voir avec un complexe



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+1Superfly a écrit :Ben les losers au collége qui deviennent péter de thunes ils ont autre chose à foutre que de vouloir faire des revendications pour être des héros. Ils vont se taper des putes avec des lignes de coke plein la table basse.Fatalis rex a écrit :Je pense plutot qu'il s'agit d'un type qui a une revanche à prendre avec la vie. Looser au collège, complexé, il a trouvé dans la revendication sociale un moyen de s'ériger en héros.Enfin moi c'est ce que je ferais.
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Faut être le dernier des cons pour aller se faire chier dans un bled pourri filmer des pauvres tuer des lapins dans le but de revendiquer quoi que se soit.
Cela n'a rien à voir avec un complexe![]()
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Je vois même pas comment on peut mettre en cause la sincérité de ce mec, mais bon...

"Hey terrorist ! Terrorize this !"
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d'ou tu tiens tes infos ?Chipolata a écrit :Fatalis rex a écrit :Oui, et cet acte était le 1er de sa démarche "devenir un leader pour ne plus être pris pour un looser". C'était son acte fondateur qui allait déterminer le reste de sa vieumbertolenzi a écrit : Maintenant dire que Moore était un looser au collège n'oublions pas qu'il fut élu représentant (à 18 ans) des élèves sur le programme "foutons le dirlo dehors" et qu'il y est parvenu
Une émission, où un de ses anciens profs décrivait le genre d'ado complexé qu'il était, et où il expliquait comment Moore avait gagné de la confiance en lui en se trouvant un combat à mener, + le prologue de MICHAEL MOORE CONTRE ATTAQUE (le livre) où il avoue lui-même, à demi-mot, son complexe d'infériorité et ses mauvais souvenirs datant du collège