Bon je me suis fais violence et j'ai lu le texte. j'aurais bien voulu poster un message mais le forum est inaccessible
Une méchante page blanche apparaissant avec un texte "Forbidden
You don't have permission to access / on this server.Apache/1.3.31 Server at cinetudes.hosting-boot.net Port 80". On ne veut pas de moi

!
Nonobstant le fait frustrant de n'avoir que la première partie (pourquoi ne pas simplement publier "l'étude" totalement terminée?), certaines remarques sont en effet intéressantes. Mais ce gothique à l'italienne ne repose pas simplement sur un decorum (et c'est bien ce qui fait la différence entre les deux films et les deux réalisateurs). L'espace chez Bava y est vue comme une image d'une sexualité confinée -une érotisation du macabre déjà pleinement présente dans le Masque du démon - alors que chez Margheriti, la sexualité y est évacuée, du moins motivant très peu le récit. C'est derrière cette forme d'épouvante "à la mode" que pouvaient se greffer d'autres lectures en filigrane, comme ce fut le cas avec le Peplum.
C'est dommage, il n'y a pas d'exégèse sur le terme "gothique", ce qui aurait éclairé - à défaut d'expliquer - d'autant mieux ce qu'on a voulu plaquer dessus. Gothique, de manière péjorative, provient du moyen-age (d'où le decorum chateau, coursives, jeux ombres et lumières...). ce qui est intéressant aussi, c'est qu'il s'agit par extension de la langue des Goths, soit une origine orientale de la langue allemande moderne . le côté purement anglo-saxon (irlandais?) serait-il galvaudé?
Quant au fait d'assimiler des codes à des lieux communs, je ne suis pas du tout d'accord. La codification est le résultat d'une correspondance entre des élements d'informations et leur combinaison en langage, compréhensible si possible par tous. La notion de "lieu commun" est purement morale car relative à une appréciation biaisée. Les codes du cinéma d'épouvante gothique italien sont encore à déterminer (comme cette codification peut exister, au hasard, dans le peplum : une scène de danse, une scène de bataille, un double langage politique...) et en aucun cas ils ne sont des lieux communs à l'époque, ni encore aujourd'hui car de James Whale à Erle Kenton, en passant par Freda, Bava, Corman... ce qui est nommé comme gothique me parait un peu excessif tant leurs styles & sujets sont totalement différents.
La rermarque du point 9 me semble déplacée aussi. si géographiquement le rédacteur a raison, il oublie de mentionner une raison purement financière. Un film d'épouvante basé en Italie n'aurait jamais fontionné ni dans son pays d'origine ni à l'exporation : l'exemple le plus criant fut le I Vampiri de Freda en 1957 -avec une générique italien, des noms italiens...- qui fut un échec retentissant, ce qui explique pas mal de choses par la suite. Comme l'article le souligne un moment, l'anglicisation des noms faisiat partie intégrante du business plan de l'époque. Que ce type de cinéma fonctionnait et l'exportation était la règle n°1.
Et c'est comme l'utilisation du tout "non italien". il ne faut pas oublier que les années 60 étaient tout sauf libertaires. Un peu comme Paul Naschy qui a expliqué que le film avec son loup garou ne pouvait etre espagnol selon la censure de l'époque . Il en fit donc un loup garou d'Europe de l'Est avec un nom non-ibère pour que cela passe.
Voilà, en gros mon sentiment mitigé.
pS : je vais etre supra chiant , mais il y a une fôt d'ghoteaugrafe sur Norimberga sur l'alinea 11 en bas du texte.

Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?