Revu dans le Z2 étant sorti récemment chez MGM : vost, mono, 1.85:1 avec transfert 16/9.
Je suis assez déçu car le film est terriblement mou et très convenu. Convenu parce que la nième répétition de formule Bronson "avant c'était la justice qui nous permettait de faire notre travail.maintenant la loi permet aux salauds de s'en sortir". C'est donc limité nausééux, un peu fascisant et la fin, flattant bien l'ego de l'américain moyen et/ou du spectateur moyen, manipulatrice et, bon, putassière.
Donc, Bronson est de retour en éternel quarantennaire bedonnant grisonnant qui a tout vécu et vu beaucoup de choses dans sa vie qu'on se demande comment il peut rester à un tel niveau de job. Bref : il a tout compris mais tout loupé (sa vie personnelle, son job où il stagne, etc.). Un tueur qui se fout à poil bloqué sexuellement par les filles prend son couteau et les dézingue. Charles est persuadé qu'il s'agit d'un suspect (Gene davis) meme si les preuves sont contre. Alorsil va les fabriquer pour coincer le salopard.
C'est un bronson un peu plus kinky que d'habitude. Charles balance la pompe à bite à la tete du suspect en lui reprochant de se branler parce qu'il peut pas baiser. Plein de nichons partout, des fesses juveniles aussi, une scène de douche...y'a de la nana. Mais y'a du mec aussi, et c'est beaucoup plus surprenant. Le tueur passe la moi tié de son temps à poil (de dos) et la caméra mollassone de JL Thompson s'evrtue à trouver des subterfuges pour les plans de face afin de cacher le zoziau du monsieur. partie de rigolade assurée

Lisa Elbacher en fifille à Charles se fait courser mollement aussi. En fait, le film se traine en longueurs pas aidé par un script bas de gamme qui s'inspire de la vague des Justiciers deans la Ville mais également des polizeschi italiens dont la trame (le flic essayant de coincer un bandit commettant un bain de sang, pas aidé par la loi, quitte la police et lui règle son compte personnellement) re?ssemble cirieusement à la rançon de la Peur. Visuellement c'est assez laid et la mise en scène est très mécanique, voire avec des plans pas crédibles (la jeune fille qui s'échappe nue du van frise le ridicule, le massacre dans la salle de bain où le tueur marche trrrrès lentement pour qu'on comprenne ce qu'il se passe.) THompson n'apparait pas très passionné par ce qu'il fait.
Fun : le réalisateur Deran Sarafian (Terminal Velocity, Coups Pour Coups, Deux Doigts sur la gachette, Roadflower...) fait ses débuts à l'écran : dans un van en train de besogner une donzelle, il est à poil et se fait dézinguer cul-nu par le tueur


Gene Davis, le tueur, est le frère de feu Brad Davis et rejouera à nouveau avec bronson et Thompson dans Le messager de la Mort/.