Rappel (cf thread Evil Dead remaké) :
meltingman a écrit:
"Le problème, je trouve, de nos jours c'est qu'en terme de critique, on est face à des journalistes gratte-papier, et des fanboys (and girls !), pour qui la demi-mesure n'existe plus. Le film est soit daubesque, soit chédeuvriesque. Pas de juste mesure."
arioch a répondu: "Je suis bien d'accord avec toi ! A la limite, ce serait mieux d'ouvrir un thread rien que pour parler de ça. Personnellement, il y a des films, je ne comprends même pas la haine qu'ils peuvent susciter alors qu'il s'agit de cinéma d'action carré et qui te fait passer un bon moment. Ensuite, tu regardes sur internet et tout le monde défonce le film comme si il avait été tourné par Max Pecas, un bandeau sur les yeux et dopé au somnifère."
Est ce que vous vous souvenez de la sortie de Baise moi (Despentes) ?.
Ben oui, surement, bande de petits vicieux.

Enfin bref, voilà un film plus que moyen qui s'est retrouvé affublé de trois pages barrées du sigle "chef d'oeuvre" dans les Inrock (pages signées Kaganski). C'est un des exemples les plus frappants dans ce sens là que j'ai vu (si on regarde les mags ou la téloche on aurait droit à au moins 5 chefs d'oeuvres par mois).
A contrario, un film comme Fight Club, au propos certes outrancier, et à la mise en scène que l'on peut qualifier de tape à l'oeil, mais auquel on ne peut refuser le statut de chef d'oeuvre instantané d'une époque (à savoir que même s'il vieillit mal, on ne pourra jamais lui dénier le fait d'avoir été in the right place at the right moment), je disais donc un film comme Fight club, est sorti au ciné dans une indifférence quasi totale dans la presse(discours à l'époque: film facho qui ne plaira qu'aux beaufs, du genre j'ai pas vu le film tellement la BA m'a fait gerbé). Il a fallu que le film vive en salle, puis en vidéo, pour trouver le public puis la reconnaissance "officielle", et il l'a peut être même trop trouvée, mais en tout cas bien après sa sortie...
D'autres exemples ?