Ce qui fait que du coup tu es passé à coté des 3 pattes du canardAllan Theo a écrit :Le syndrome des mots en gras pour marquer son propos.

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Oh putains, j'ai tellement pris l'habitude de zapper ce qu'il écrit que j'avais pas fait gaffe !!!Morzhol a écrit :Ce qui fait que du coup tu es passé à coté des 3 pattes du canardAllan Theo a écrit :Le syndrome des mots en gras pour marquer son propos.
Rob-Zombie a écrit :avec leurs histoires qui cassent pas trois pattes à un canard![]()
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Rob-Zombie a écrit :Et là je r-attaque sur "AMERICAN PSYCHO", mais ça ne regarde que moi ( et mériterait un autre topic )...
Je me répete mais c'est vous qui voulez que Baise moi "chie loin" (mdr, l'expression de tueur). C'est juste un pti bouquin un peu destroy.Fatalis rex a écrit :Rob-Zombie a écrit :Et là je r-attaque sur "AMERICAN PSYCHO", mais ça ne regarde que moi ( et mériterait un autre topic )...
AMERICAN PSYCHO, si tu parles du livre, la différence c'est que derrière la provocation, il y a quelque chose. Le reflet d'une époque cynique, d'un mode de pensée nihiliste. Ca se dérouler à une époque de changement, les années 80, là où est né le "virus" : à Wall Street. C'est pas que l'histoire d'un mec qui zigouille des putes et des clodos. BAISE MOI d'apres ce que j'ai compris, ça parle de salauds de mecs (comme tous les hommes, s'entend) qui se font défoncer le cul à coup de battes de base-ball par des walkyries vengeresses. Ca chie pas loin. Tant qu'on y est on pourrait demander à Emile Louis d'écrire un livre sur ce qu'il pense des femmes, ça aurait sûrement la même portée
J'adore ton style et ton écriture ( avec ces histoires de merde enroulée dans de la soie, etc, etc ), man, mais désolé je ne pourrai pas te signer, non plusdiablo a écrit :Je connais parfaitement le cadre dans lequel a été édité ce Baise moi (...) non seulement je n'ai pas été convaincu par ces bouquins (...) mais surtout j'avais la sale impression qu'on essayait de me vendre de la daube emballé dans du papier de soie, pire qu'on était au bordel et que j'étais le client. Mais le pire, pour moi, c'est que ça prétendait faire dans le trash façon les premières nouvelles de Benderson, ou reprendre l'univers glauque de Selby, voir déjanté d'Alby la Famine par exemple, le talent en moins la putasserie en plus. Franchement, ça donnait même pas envie de tenter de leur vendre un manuscrit.
Cela étant Despente a très vite trouvé son public, non pas dans la gare, mais dans son quartier d'origine, et c'est pas la Coureneuve. Je redite donc, un bouquin pour choquer le bourgeois, et qui, forcément à plu aux bourgeois de l'édition qui en France a tant de mal à trouver son renouveau. Alors on nous a vendu elle, Truisme et quelques fadaises du genre, comme le nec plus ultra de la modernité littéraire, ce qu'on fera plus tard en essayant de faire passer le très, très démago (et mal écrit) 99 francs pour du Brett Easton Ellis (...)
Quand au film... bin c'est un film amateur tourné dans une cave, et je suis certain pourtant que l'INA regorge de film de ce genre, des courts en général, mais mieux tourné et avec beaucoup plus de sincérité. Seulement hélas, tout le monde n'a pas le carnet d'adresse de Despentes qui quoi qu'il arrive trouvera toujours ses des défenseurs... au Deux Magots et au Flore...
Allan Theo a écrit :Le syndrome des mots en gras pour marquer son propos.
Morzhol a écrit :Ce qui fait que du coup tu es passé à coté des 3 pattes du canard
Et oui, c'est mon style, ma msie en page depuis des années où je sévis ( ou j'erre ) sur le oueb ( tu vois y a aussi des italiques ) et ça sert aussi à perdre le coco et voir s'il ne lit qu'une partie de ce con ( le jeu de mot à la con est aussi de mes préférences ) veut qu'il lise.Allan Theo a écrit :Oh putains, j'ai tellement pris l'habitude de zapper ce qu'il écrit que j'avais pas fait gaffe !!!
Rob-Zombie a écrit :avec leurs histoires qui cassent pas trois pattes à un canard![]()
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Tva voir ta gueule
Rob-Zombie a écrit :Et là je r-attaque sur "AMERICAN PSYCHO" (...)
On s'trouve le topic approprié et on en re-parle là-basFatalis rex a écrit :AMERICAN PSYCHO, si tu parles du livre (...)
Je suis d'accord, si ce n'est que le style employé par Ellis, même s'il est très original et novateur, trouve quand même un écho dans le passé littéraire, notamment chez Camus avec L'ETRANGER. C'est à dire, pour résumer, "je raconte l'histoire à la première personne sur un ton très détaché comme si tout ça me concernait pas, je suis le spectateur de ma vie"Art Core a écrit :En tout cas Despentes a définitivement réussi une chose. A ce qu'on parle d'elle car 6 pages sur cette bouse c'est beaucoup trop![]()
Pour American Psycho c'est différent, le livre est un chef-d'oeuvre (qui invente un style littéraire - enfin Ellis invente un style littéraire, Less Than Zero étant le fer de lance) et l'adaptation totalement raté. Pour Baise-Moi c'est l'auteur même de l'ouvrage qui s'y colle alors si l'auteur elle-même foire son adaptation on y peut pas grand-chose (je précise que j'ai pas lu le bouquin). Je pense qu'il faut faire la part des choses.
Non. Si ce genre de comparaison est faite c'est que baise moi est extrèmement mauvais et ridicule.kayman a écrit :voila la gueule de l'argumentaire à propos d'un bouquin que t'as même pas pris le temps de lire. Après Isabelle Alonzo, Steevy, voilà qu'Emile Louis est convoqué, je suis toujours autant sidéré. Tu te rends compte j'espère que ce type d'arguments fonctionne sur tout.
Je t'en rend qu'une moi aussi (je peux faire des jeux de mot a chier aussi, je dois juste me forcer pour les rendre mauvaisRob-Zombie a écrit :Sans rancune...
Ah si si ça veut tout dire, mais peut-être faut-il être soit-même un bourgeois pour comprendre, et ici je te renvois à Chabrol pour ce qui est de la description de la suave bourgeoisie. Cela étant, et c'est une chance, la bourgeoise est un état d'esprit pas un état financier, on peut être bourgeois et manger des cailloux. Pour faire court, un esprit court avec des idées arrêtées sur tout et surtout arrêtées, quelques principes de charité bien en ordre, la tiédeur pour chauffage, le milieu de tout pour pas que ça dépasse, et comme dit la chanson, faut pas jouer les riches quand on a pas le sou. Même si j'aime ce film, par exemple, Irréversible est un film qui veut choquer le bourgeois, de l'avis même de son auteur. Mma cité va craquer, en est un autre... c'est pas les exemples qui manque, et auteur on peut citer Marc Edouard Nab dans son délire antisémite célinien.Bast a écrit :Pas que ça a foutre non plus, j'ai d'autres interets dans la vie que "Baise moi" mais, dans le desordre :
- choquer le bourgeois, ça veut rien dire.
Il y a deux façons d'être d'un quartier ou d'un autre, on prend la pause, on relève sa casquettte ou sa mèche et le petit poing levé on fait : "société je vous hait". Despente dans son numéro trash est exactement là dedans, il y en a d'autres, et des moins brillants, certain vont s'enfermer Tour Montparnasse pour recevoir l'Interallié (ou le Fémina je sais plus) ça le fait moins que de faire Gainsbourg avec des nichons c'est sûr, mais c'est le même boudin (enfin si j'ose dire, et j'ose d'ailleurs... désolé...Bast a écrit :- critiquer Despentes pour son quartier d'origine, bien vu, c'est trés con-structif et tellement fondé comme remarque. On parlerait d'un quartier populaire, ça passerais pour du Racisme.
On oublie les producteurs, le nombre de vedette du porno, le financement, la distribution, d'ailleurs on l'oublie parce que je défie, même le gagnt du loto de trouver Ian Scott, Coralie et leurs copains dans leur cadre, avec parking, explicit lyrics, tournage en ville, et fusil à pompeBast a écrit :- c'est vrai que c'est grace au Flore que Despentes a pu faire son film, ça se sent dans le budget, les acteurs, tout ça tout ça.