SPoIleR INsiDe ToUt pARtOuT !!!!:
Bon pas encore lu tous vos messages mais j'ai pu constater que certains parlaient de film moyen et je m'y associe.
Pour moi le film fait très téléfilm et je pense que le concepte aurait même pu donner naissance a une série TV interessante, un peu comme Code Quantum, avec à chaque épisode le héros qui serait placer dans une "vie" différente... mais c'est pas forcément péjoratif, çà limite seulement un peu le potentiel me semble t'il...
Ca m'a beaucoup fait penser à Destination finale de par l'idée même du jeu avec le temps et la réalité, mais aussi donc par la réalisation/concrétisation de celle-ci (Destination finale étant l'oeuvre de 2 anciens de la TV et de la série X-Files, point de hasard dans mon discour

) et dans une moindre mesure à Abres los oros (l'Ouvre les yeux, d'Amenabar), "l'épisode"/passage ou le héros se retrouve infirme m'a conforté dans ce sens, mais aussi bien sûr à l'incomparable Donnie Darko.
Z'ont bien dû se faire chier pour retomber sur leurs pattes en tout cas les
2 (deux !) réalisateurs scénaristes (putain comme pour Destination finale ! C'est l'oeuvre de Dieu !

) et on ne peut que les en saluer !
Seulement un p"tit truc, je voudrais pas casser l'ambiance, mais : "et le père dans tout çà ?".
Son fils devrait penser aussi à lui en droite ligne étant donné qu'il est victime du même syndrôme que lui et qu'il a pu "goûter" (bien qu'il est finalement trouvé une solution lui) au fait de se retrouver à deux doigt d'être emprisonné, sans moyen de revenir dans le passé et de s'évader !!!
Autre mauvais point : le fait que chaque nouveau retour en arrière apporte un disfonctionement plus élevé de son cerveau au point de se retrouver à deux doigt de mourir à cause de çà. Et puis là, soudainement, parce que çà nous arrange bien, à la fin on en parle plus tout va bien dans le meilleur des mondes ! (mais j'ai peut-être pas tous suivi ?)
Le passage "petit bourge" est limite chiant aussi...
Mais ne boudons pas notre plaisir... les 2 auteurs s'en sortent bien en faisant adopter à leur héros finalement un regard distant avec son propre pouvoir et laissant aller les choses selon leur cours (même si tout le long ils nous ont bercé de cette douce illusion qui consisterait à pouvoir controler les événements - et les éléments - en leur donnant une cause et un effet. Mais je leur en fait gràce, je suis d'autant généreux que la fin va en un sens dans la concrétisation de ce doux rêve

)
Un peu comme dans Dead zone, le film pose la question de notre influence sur les événements, et vous vous en douterez je préfère largement la fin beaucoup plus ambigu du Cronenberg...
Pour moi une bonne action ne signifie pas toujours un résultat positif plus tard, puisque de toute façon bien et mal sont mélé dans l'écheveau de l'inextricable hasard...
Un film sympathique, bien maitrisé, limite académique donc, et sans génie...