La Chute (Der Untergang) d'Oliver Hirschbiegel (2005)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Pas de compassion dans ce film, effectivement.
Juste un point de vue de l'intérieur, sur des gens qui jusqu'au bout resteront dans l'incapacité de remettre en question leurs convictions.
Je ne suis pas tellement d'accord avec ceux qui reprochent au réal d'avoir passé sous silence le pouvoir d'attraction d'Hitler, il me paraît assez explicitement montré par le biais de ses proches qui, à quelques exceptions près, sont décidés à mourir avec lui.
Petit bémol, le personnage de la secrétaire dont le traitement m'a paru assez douteux, notamment [SPOILER]lors de la dictée du testament d'Hitler, où on la voit tiquer à l'évocation de la "juiverie internationale"[/SPOILER].
Sur le film en lui-même, j'ai trouvé la mise en scène un peu plate, mais bon, le sujet ne se prête pas à de grandes envolées non plus. Les acteurs sont excellents, dont Ganz, qui a le mérite de ne pas trop en faire. Impressionant Goebbels aussi, absolument glaçant.
Par contre le film est beaucoup trop long, d'au moins 3/4 d'heure. Ca patine méchamment au milieu, je me suis même franchement fait chier pendant un bon moment.
A part ça le film vaut vraiment d'être vu, pour son approche différente du "mythe", même si son aspect très froid peut rebuter. Pas vraiment de place pour la polémique à mon sens.
4/6
Juste un point de vue de l'intérieur, sur des gens qui jusqu'au bout resteront dans l'incapacité de remettre en question leurs convictions.
Je ne suis pas tellement d'accord avec ceux qui reprochent au réal d'avoir passé sous silence le pouvoir d'attraction d'Hitler, il me paraît assez explicitement montré par le biais de ses proches qui, à quelques exceptions près, sont décidés à mourir avec lui.
Petit bémol, le personnage de la secrétaire dont le traitement m'a paru assez douteux, notamment [SPOILER]lors de la dictée du testament d'Hitler, où on la voit tiquer à l'évocation de la "juiverie internationale"[/SPOILER].
Sur le film en lui-même, j'ai trouvé la mise en scène un peu plate, mais bon, le sujet ne se prête pas à de grandes envolées non plus. Les acteurs sont excellents, dont Ganz, qui a le mérite de ne pas trop en faire. Impressionant Goebbels aussi, absolument glaçant.
Par contre le film est beaucoup trop long, d'au moins 3/4 d'heure. Ca patine méchamment au milieu, je me suis même franchement fait chier pendant un bon moment.
A part ça le film vaut vraiment d'être vu, pour son approche différente du "mythe", même si son aspect très froid peut rebuter. Pas vraiment de place pour la polémique à mon sens.
4/6
Modifié en dernier par Buralo66 le mar. janv. 11, 2005 11:08 am, modifié 1 fois.
-
- Messages : 3060
- Enregistré le : sam. mai 01, 2004 12:38 pm
- Localisation : Grenoble/Toulouse/Agen
- Contact :
Très bonne interview d'Alain Finkielkraut hier soir chez Fogiel. Enfin, Fogiel a été nul comme d'hab, mais Finkielkraut a fait une très bonne analyse, expliquant pourquoi les journalistes français n'avaient pas compris le film, et pourquoi y'en avait marre qu'on prenne le public français pour des cons. 

-
- Messages : 345
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 2:02 pm
- Localisation : Dublin
Cet acteur a une tête incroyable, il était né pour faire du cinémaBuralo66 a écrit : Impressionant Goebbels aussi, absolument glaçant.

Mais c'est surtout sa femme dans le film qui m'a glacé le sang, les scènes avec leurs enfants m'ont vraiment retourné (tant la mise en scène que le jeu des acteurs)
Toi, tu creuses
Pour évacuer tout de suite les problèmes historiques, voici ce que cela m'a inspiré. Je n'ai pas trouvé pas que l'antisémitisme de Hitler ou l'holocauste soit amoindri ou escamoté (même si cela aurait pu être un peu plus développé ?). Quant au fait qu'il ait embrigadé le peuple allemand, lequel lui était totalement et absurdement dévoué (voire le comportement loyal et chevaleresque de tout son entourage), il me semble que c'est pratiquement le sujet principal du film (particulièrement mis en lumière par l'interview en épilogue) : par exemple, Thomas Kretschman abattu sur les ordres de Hitler meurt en criant "Heil Hitler".
Par contre, il y a quand même des choses un peu gênantes. On a l'impression que Hitler et les Goebbels sont un peu les seuls antisémites en Allemagne. Les allemands seraient plus dévoués à l'homme qu'à ses idées. Dans la même direction, Ferro a raison de dire que l'armée sort très propre de ce film. Voire tout ces braves SS, tous ces officiers efficaces et loyaux qui écoutent consternés les délires de Hitler, cela coince un peu aux entournures.
Quant au film lui-même. j'ai trouvé que sa mise en scène dépassait souvent la neutralité pour sombrer dans la platitude. Il dure trop longtemps et se disperse dans trop de personnages, certains restant trop superficiels ou joués trop médiocrement pour être convaincants. Ganz, acteur qu'on a connu si doux, est bien entendu étonnant dans son interprétation d'un Hitler éructant sa haine. Mais les personnages les plus intéressants et donnant lieu aux scènes les plus fortes sont les Goebbels : loyaux jusqu'au bout à une idéologie de la haine, acculés dans un trou à rat et dénués d'avenir.
Un film intéressant, mais parfois un peu maladroit, et surtout trop long.
Par contre, il y a quand même des choses un peu gênantes. On a l'impression que Hitler et les Goebbels sont un peu les seuls antisémites en Allemagne. Les allemands seraient plus dévoués à l'homme qu'à ses idées. Dans la même direction, Ferro a raison de dire que l'armée sort très propre de ce film. Voire tout ces braves SS, tous ces officiers efficaces et loyaux qui écoutent consternés les délires de Hitler, cela coince un peu aux entournures.
Quant au film lui-même. j'ai trouvé que sa mise en scène dépassait souvent la neutralité pour sombrer dans la platitude. Il dure trop longtemps et se disperse dans trop de personnages, certains restant trop superficiels ou joués trop médiocrement pour être convaincants. Ganz, acteur qu'on a connu si doux, est bien entendu étonnant dans son interprétation d'un Hitler éructant sa haine. Mais les personnages les plus intéressants et donnant lieu aux scènes les plus fortes sont les Goebbels : loyaux jusqu'au bout à une idéologie de la haine, acculés dans un trou à rat et dénués d'avenir.
Un film intéressant, mais parfois un peu maladroit, et surtout trop long.
A ce moment de l'Histoire, les camps d'extermination et l'antisémitisme étaient tout simplement le dernier des soucis des officiers allemands. L'antisémitisme a toujours été abordé de manière frontale dans ce genre de film, ici ce n'est tout simplement pas le propos.Manolito a écrit : Par contre, il y a quand même des choses un peu gênantes. On a l'impression que Hitler et les Goebbels sont un peu les seuls antisémites en Allemagne. Les allemands seraient plus dévoués à l'homme qu'à ses idées. Dans la même direction, Ferro a raison de dire que l'armée sort très propre de ce film. Voire tout ces braves SS, tous ces officiers efficaces et loyaux qui écoutent consternés les délires de Hitler, cela coince un peu aux entournures.
Un film intéressant, mais parfois un peu maladroit, et surtout trop long.
Modifié en dernier par Zecreep le mer. janv. 12, 2005 7:27 pm, modifié 1 fois.
-
- Messages : 102
- Enregistré le : mer. mai 26, 2004 2:13 pm
- Localisation : Balzion, mon robot géant
Ouaip, les officiers sont consternés par les délires hitlériens sur la situation militaire et basta (fait récurrent tout au long du régime nazi, d'ailleurs). En quoi l'armée en sort-elle blanchie ? Surtout quand on songe à sa fidélité quasi-inconditionnelle vis-à-vis du sieur Adolf jusqu'en mai 1945.Zecreep a écrit :A ce moment de l'Histoire, les camps d'extermination et l'antisémitisme était tout simplement le dernier des soucis des oficiers allemands. L'antisémitisme a toujours été abordé de manière frontale dans ce genre de film, ici ce n'est tout simplement pas le propos.Manolito a écrit : Par contre, il y a quand même des choses un peu gênantes. On a l'impression que Hitler et les Goebbels sont un peu les seuls antisémites en Allemagne. Les allemands seraient plus dévoués à l'homme qu'à ses idées. Dans la même direction, Ferro a raison de dire que l'armée sort très propre de ce film. Voire tout ces braves SS, tous ces officiers efficaces et loyaux qui écoutent consternés les délires de Hitler, cela coince un peu aux entournures.
Un film intéressant, mais parfois un peu maladroit, et surtout trop long.
J'ai l'impression que Ferro veut un film d' "histoire totale" où chaque perso incarnerait une facette de l'époque, par ex. un officier non-membre des SS mais néanmoins massacreur (afin d'évoquer les crimes de guerre de l'armée allemande). Idem pour la Shoah, semble-t-il. C'est curieux comme notion...

Oh, comme il se la pète l'autreZeitGeist a écrit :C'est amusant parfois comme certains, en ayant un avis sur cette période grace à 2 ou 3 films (genre shoah et la liste de schindler) ruent dans les brancards en face d'un film présentant une vision différente


SPOILERSZecreep a écrit :A ce moment de l'Histoire, les camps d'extermination et l'antisémitisme étaient tout simplement le dernier des soucis des officiers allemands. L'antisémitisme a toujours été abordé de manière frontale dans ce genre de film, ici ce n'est tout simplement pas le propos.
Je pensais surtout à la scène que remarque Buralo : la secrétaire qui s'arrête un instant de taper son texte lorsqu'elle entend Hitler parler de "juiverie" ! C'est très maladroit, on a l'impression qu'elle découvre que Hitler tient des discours antisémites, alors que les allemands étaient abreuvés de cet style de propoagande depuis des années ! On a un peu l'impression que Hitler, Goebbels et, à la limite Himmler et sa tronche pas nette (bref, les stars les plus secouées du Reich), sont les boucs émissaires idéologiques dans cette histoire. Cela m'a paru un peu facile et caricatural.
D'ailleurs, même si ça aurait été sans doute été très mal perçu ici, il aurait peut être fallu rappeler qu'une partie des bases idéologiques de l'antisémitisme allemand était ... française ( Hitler connaissait les écrits de Henry Coston - une vraie pourriture bien de chez nous celui-là ; http://www.phdn.org/negation/rassinier/coston.html )
Puisqu'on en est à parler de pourritures bien de chez nous et qu'il refait parler de lui, le Raissinier dont parle le lien au dessus est le même dont Le Pen fleurit la tombe en déclarant qu'il est un héros français incompris ( ben voyons ).
Puisqu'on en est à parler de pourritures bien de chez nous et qu'il refait parler de lui, le Raissinier dont parle le lien au dessus est le même dont Le Pen fleurit la tombe en déclarant qu'il est un héros français incompris ( ben voyons ).
pour ou contre
la chute est un film qui permet non pas de decouvrir la folie d'un homme,chose que tout le monde sait et ne peut nier,mais plus une vision de l'interieur et de la folie d'un homme,esperons que ce film ne soit pas censurer lors de sa sortie en dvd ou diffusion tele.
car ce film pourrait etre certes le raccourci est un peu facile la suite du telefilm hitler la naissance du mal honteusement censure par tf1 de 47 minutes et de meme pour le dvd,d'ailleurs la version integrale de 3h00 avec making of est disponible en zone 2 uk.
car la guerre n'est pas une chose que les gens desire,mais vu le nombre de film s'etant attachez au sujet :
la liste de shindler
nuremberg
de nuremberg a nuremberg un documentaire
la serie holocauste
non a la censure,mais expliquons les choses,alors oui au risque de choquer des personnes et bien je dit que la chute est un pur chef d'oeuvre qu'ill faut voir et comprendre
visionner donc la serie holocauste dispo en dvd zone 2,et la la chute vous semblera un film moins choquant que des gens veulent en faire,
car la chute c'est nous qui la subirons a force de vouloir tout cacher au futur generation
car ce film pourrait etre certes le raccourci est un peu facile la suite du telefilm hitler la naissance du mal honteusement censure par tf1 de 47 minutes et de meme pour le dvd,d'ailleurs la version integrale de 3h00 avec making of est disponible en zone 2 uk.
car la guerre n'est pas une chose que les gens desire,mais vu le nombre de film s'etant attachez au sujet :
la liste de shindler
nuremberg
de nuremberg a nuremberg un documentaire
la serie holocauste
non a la censure,mais expliquons les choses,alors oui au risque de choquer des personnes et bien je dit que la chute est un pur chef d'oeuvre qu'ill faut voir et comprendre
visionner donc la serie holocauste dispo en dvd zone 2,et la la chute vous semblera un film moins choquant que des gens veulent en faire,
car la chute c'est nous qui la subirons a force de vouloir tout cacher au futur generation
Directement a Votre Domicile l'horreur des annees 80 est enfin de retour
-
- Messages : 102
- Enregistré le : mer. mai 26, 2004 2:13 pm
- Localisation : Balzion, mon robot géant
Tiens, j'ai également trouvé cette scène maladroite et facile sans l'interpréter de la même façon : début de prise de conscience, lassitude devant les mêmes rengaines "hors-sujet" quand tout s'effondre autour de soi, etc.Manolito a écrit :SPOILERS
Je pensais surtout à la scène que remarque Buralo : la secrétaire qui s'arrête un instant de taper son texte lorsqu'elle entend Hitler parler de "juiverie" ! C'est très maladroit, on a l'impression qu'elle découvre que Hitler tient des discours antisémites, alors que les allemands étaient abreuvés de ce style de propagande depuis des années !
Bref, rien d'inédit ; l'antienne de la "juiverie" énoncée pour la 1ère fois devant la secrétaire en cette occasion, ce serait légèrement absurde. Mais ça n'en demeure pas moins LOURD comme développement du perso de Traudl Junge (inintéressant et convenu, comme celui du gosse repenti de la Hitlerjugend). Le hochement de tête inexpressif de Speer devant le même type de discours en dit bien plus long sur les autres composantes du régime nazi.
Jamais eu cette impression. Je vois pas trop ce que tu aurais voulu pour contre-balancer ton sentiment (couplet antisémite éructé par un autre personnage ?). Et c'est pas une question rhétorique.Manolito a écrit :On a un peu l'impression que Hitler, Goebbels et, à la limite Himmler et sa tronche pas nette (bref, les stars les plus secouées du Reich), sont les boucs émissaires idéologiques dans cette histoire. Cela m'a paru un peu facile et caricatural.
Je ne sais pas, je ne suis pas metteur en scène. Mais, oui, voir que les théories ont des échos parmi des fidèles moins "connotés", voire des hauts officiers SS, cela ne m'aurait pas paru idiot.
Ici, tout est mis sur le compte d'une loyauté aveugle à une figure paternelle archi-charismatique. Je ne sais pas, cela m'a paru un peu court...
Ici, tout est mis sur le compte d'une loyauté aveugle à une figure paternelle archi-charismatique. Je ne sais pas, cela m'a paru un peu court...
-
- Messages : 102
- Enregistré le : mer. mai 26, 2004 2:13 pm
- Localisation : Balzion, mon robot géant
SPOILERS PARTOUT
Vu le contexte de fin du monde, il me semble logique de voir des fidèles "de base" aux abois se raccrocher à la seule loyauté aveugle envers la figure paternelle sans se poser plus de questions en évoquant à tout bout de champ les fondements idéologiques du nazisme. Mécanisme mental assez fréquent dans ce genre de situation (oui, je me la pète psycho de comptoir, moi !).
Idem pour les officiers obnubilés par la situation militaire et rien d'autre. Qu'ils soient rebutés par le solipsisme de Hitler ou qu'ils se laissent convaincre par ses délires pseudo-stratégiques (comme le militaire blessé qui est nommé commandant de la Luftwaffe, j'ai oublié le nom).
Et pis la cuisinière aux raviolis est peut-être une antisémite forcenée, qui sait ? Même si elle n'a pas une ligne de dialogue évocatrice des sages de Sion...
Je plaisante mais je saisis bien ta position (et la partage en partie). Nonobstant, aller jusqu'à dire que ces choix sont "gênants", c'est un peu fort de nescafé ! M'est avis que Hirschbiegel n'insiste pas sur le thème de la Shoah pour la simple et bonne raison que ce thème est sous-jacent dès qu'on cause de Hitler et du nazisme. Par ex., dans l'hôpital : les corps entassés (blessés achevés car intransportables ?) et les vieux laissés à l'abandon suffisent à évoquer immédiatement certaines images d'archives, donc la mise en pratique des théories pseudo-nietzschéenes-darwiniennes-mon cul qu'Adolf énonce durant les petits soupers du bunker.
Cela me "gêne" d'autant moins qu'a contrario, Hirschbiegel affaiblit son film lorsqu'il se risque à dépeindre des figures par trop didactico-représentatives (le gosse nazi repenti ou la secrétaire tiquant devant la dictée, donc). Idem pour diverses scènes (à l'extérieur du bunker) visant à représenter le peuple allemand, des victimes de bombardement aux soi-disant "rouges" ("défaitistes" ?) lynchés par les fiers miliciens germains...
Vu le contexte de fin du monde, il me semble logique de voir des fidèles "de base" aux abois se raccrocher à la seule loyauté aveugle envers la figure paternelle sans se poser plus de questions en évoquant à tout bout de champ les fondements idéologiques du nazisme. Mécanisme mental assez fréquent dans ce genre de situation (oui, je me la pète psycho de comptoir, moi !).
Idem pour les officiers obnubilés par la situation militaire et rien d'autre. Qu'ils soient rebutés par le solipsisme de Hitler ou qu'ils se laissent convaincre par ses délires pseudo-stratégiques (comme le militaire blessé qui est nommé commandant de la Luftwaffe, j'ai oublié le nom).
Et pis la cuisinière aux raviolis est peut-être une antisémite forcenée, qui sait ? Même si elle n'a pas une ligne de dialogue évocatrice des sages de Sion...

Je plaisante mais je saisis bien ta position (et la partage en partie). Nonobstant, aller jusqu'à dire que ces choix sont "gênants", c'est un peu fort de nescafé ! M'est avis que Hirschbiegel n'insiste pas sur le thème de la Shoah pour la simple et bonne raison que ce thème est sous-jacent dès qu'on cause de Hitler et du nazisme. Par ex., dans l'hôpital : les corps entassés (blessés achevés car intransportables ?) et les vieux laissés à l'abandon suffisent à évoquer immédiatement certaines images d'archives, donc la mise en pratique des théories pseudo-nietzschéenes-darwiniennes-mon cul qu'Adolf énonce durant les petits soupers du bunker.
Cela me "gêne" d'autant moins qu'a contrario, Hirschbiegel affaiblit son film lorsqu'il se risque à dépeindre des figures par trop didactico-représentatives (le gosse nazi repenti ou la secrétaire tiquant devant la dictée, donc). Idem pour diverses scènes (à l'extérieur du bunker) visant à représenter le peuple allemand, des victimes de bombardement aux soi-disant "rouges" ("défaitistes" ?) lynchés par les fiers miliciens germains...