Hop, je suis Superfly, et j'ose dire que je préfère le Ratner au Mann.
Pas génial Dragon Rouge, passe-partout, mais justement ce côté impersonnel fait qu'il risque moins de subir le poids des ans que le Sixième Sens, qui me pique un peu les yeux quand je le vois maintenant.
Buralo66 a écrit :Hop, je suis Superfly, et j'ose dire que je préfère le Ratner au Mann.
Pas génial Dragon Rouge, passe-partout, mais justement ce côté impersonnel fait qu'il risque moins de subir le poids des ans que le Sixième Sens, qui me pique un peu les yeux quand je le vois maintenant.
C'est un argument intéressant qui oppose des visions l'art d'une manière générale depuis des siècles... ainsi le Louvre, d'un redoutable classicisme architectural semble mieux passer les siècles, plus intégré à l'architecture moderne que d'autres batiments plus Rococo qui sont la patte d'une époque particulière.
Maintenant, il reste une affaire de gout : vaut-il mieux oser la différence et suivre/alimenter les modes visuels d'une époque ou s'en démarquer en restant classique dans sa représentation?
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Superfly a écrit :La réalisation est totalement différente; DePalma n'a jamais été un fan des lumières rouge et bleue
Et dans la scène de la boîte de nuit c'est quoi alors ? Elles sont carrément rose bonbon les lumières
Et dois-je parler du score de Moroder, qui ferait passer Fame et Flashdance pour du Thomas Newman
Tu me parles d'une scène dans une boite de nuit. je parle de réalisation et photo d'un film entier. Les films de clippeur ca existe. De Palma n'en fait pas partit, Mann si et c'est tout. Faut pas renier l'histoire du cinéma non plus. et la musique est toujours bonne même de nos jours.
Pour Argento ... ben les films bis des années 70 ... date des années 70 et pas de 86. Tu vois la différence? Et D'Amato n'a pas l'aura qu'un Mann a de nos jours.
Superfly a écrit :Tu me parles d'une scène dans une boite de nuit. je parle de réalisation et photo d'un film entier. Les films de clippeur ca existe. De Palma n'en fait pas partit, Mann si et c'est tout. Faut pas renier l'histoire du cinéma non plus. et la musique est toujours bonne même de nos jours.
Bah je trouve pas que Mann soit un clippeur, mais alors vraiment pas
DePalma non plus d'ailleurs... Pour la zike de Scarface, je te laisse seul juge, je peux pas la supporter
Continuer à foutre des étiquettes sur les tronches, celui là fait de l'image de clippeur, lui il ne fait que du cinéma, c'est curieux quand même.
Souvent le terme de clippeur est utilisé pour dénigrer des gens qui font de l'image, mais en quoi faire de l'image renverrait eternellement exclusivement à l'imagerie clip. Depuis le temps justement, puisque tu parles d'histoire du cinéma, le clip a nourri le cinéma et vice et versa, ce sont des vases communiquants. Réduire Mann a un clippeur c'est un peu d'arrière garde comme attitude.
Pour moi ces clivages sont dépassés!
Superfly a écrit :Les films de clippeur ca existe. De Palma n'en fait pas partit, Mann si et c'est tout.
Pourquoi ? Parce qu'il fait de belles images ?
Mais, generalement, il y a bien autre chose dans ses films non ? Ce ne serait donc qu'un "clippeur" ? Comprends pas la...
Superfly a écrit :A part 2 Flics à Miami je vois pas d'ailleurs.
Oui bon, la, c'est difficilement contestable.
Je pense que Manhunter souffre surtout d'une esthetique tres annees 80. Mais je ne ressent pas vraiment ca comme un film de clippeur (terme pejoratif que j'associe a du "mets m'en plein la vue", chose que je ne retrouve pas dans ce film la).
Par exemple, vu qu'on parlait de De Palma (que j'aime beaucoup, moins que Mann certes, mais beaucoup quand meme), lui par contre je le trouve tres "tape a l'oeil" par moments.
Dragon Rouge est une bien belle bouse. Entre le script (pourtant signé Ted Tally) qui évacue toute la subtilité du bouquin et vide les personnages de leur substance, la real plaaaaaaaaaaaaaaaaaate de Ratner et des acteurs qui ont soit l'air de se faire chier en attendant leur cheque (Norton, Keitel, Philip Seymour Hoffman) ou qui surjouent comme des crevards (Hopkins qui fait parler Lecter comme Donald Duck mondieumondieumondieu), y'a absolument rien à sauver, à part peut-être Emily Watson, la seule qui a l'air d'y croire et qui est au final aussi crédible et émouvante que l'était Joan Allen. J'aime pas beaucoup plus le Scott mais il a le mérite d'avoir un vrai real derrière la caméra qui apporte un point de vue à ce qu'il filme, et pas un incapable qui n'aurait jamais du dépasser le stade du court-métrage et ne sait ni réaliser, ni diriger ses acteurs.
Je me rends compte que je dois vraiment etre un des seuls a avoir globalement apprecie (enfin, pas deteste surtout) le film de Scott. Un grand moment de solitude pour Nico...