Beyond the Poseidon Adventure - Irwin Allen (1979)

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ZombiGirl
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Message par ZombiGirl »

Superwonderscope a écrit :un suspense à la tronçonneuse sur TCM :D :lol: :arrow:
:D Je suis contente de ne pas être seule à y penser à chaque fois que je zappe dessus :oops:
milton arbogast
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Message par milton arbogast »

Superwonderscope a écrit :un suspense à la tronçonneuse sur TCM :D :lol: :arrow:
Oulaaaaaa! ...suis pas bien réveillé moi ce matin, j'ai du le relire deux fois avant de tilter!!! :D :lol:
milton arbogast
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Message par milton arbogast »

viens enfin de le voir lors d'une redif tcm! :D

Le film de tout les reccord: le scenario le plus inepte filmé de la plus plate façon avec un casting de has-been démotivé comme jamais pour incarner une gallerie de personnage tous plus grotesques les uns que les autres!
...et quand enfin le bateau va etre englouti on crois l'espace de 7secondes que l'on va en avoir enfiin pour son argent ...bein non! On ouvre un p'tit robinet sur trois petits bouts de maquettes et la sequence est torchée! tu parles d'un climax!!!

Pas aussi anthologique que L'INEVITABLE CATASTROPHE, mais indeniablement l'un des fleurons de la decadence d'un genre éphemere (qui n'aura finalement connu que 3 triomphes pour un nombre impressionant de navets indéfendables)
Manolito
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Message par Manolito »

Il arrive en dvd zone 1 chez Warner le 22 aout 2006, avec des scènes coupées, une featurette dépoque et un nouveau télécinéma 16/9 :!: Source digital bits
Manolito
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Message par Manolito »

Le visuel DVDTimes

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Jérôme
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Message par Jérôme »

très joli visuel, on croirait un bon film :D

Je reste surpris quand même devant autant d'interactivité pour un film aussi mineur, de la part d'une major comme Warner. Autant je le comprend sur Deadly Spawning mais là :shock:
Sa place est dans un Blu-Ray !
Manolito
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Message par Manolito »

Un ratage effectivement quasi-total. On a peine à croire qu'il s'agit d'une production Warner tant on se croirait dans du mauvais Bis, fauché et opportuniste. Dès le début du film, Michael Caine pilote un bateau devant des projections visibles comme le nez au milieu de la figure, tandis que des techniciens l'arrose à coup de seau d'eau. On y croit déjà plus dès les premières minutes. Pour le reste, fini les immenses décors inondés, fini les incendies spectaculaires ; bonjour le stock shot moisis et les palabres pour ce film d'une molesse totale, qui donne l'impression d'avoir été tourné dans les décors du "Love Boat" montés à l'envers !

On se souvient qu'à la fin de "L'aventure du Posedion", le bateau est presque totalement inondé, à quelques mètres près ; surprise, nous découvrons en fait que ce n'est plus le cas, et qu'en plus, il grouille de survivants ! Dont un pittoresque milionnaire qui tient plus à une bouteille de grand cru qu'à sa propre vie :shock: ! Le film sombre vite dans la surenchère d'inventions décadentes, avec des histoires d'espions, de terroristes portés sur l'atome et même des combats au fusils d'assaut et à la grenade ! Sally Field n'est absolument pas drôle, seul Michael Caine semble s'accrocher... En vain... Un vrai naufrage, donc...
manuma
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Re: Beyond the Poseidon Adventure - Irwin Allen (1979)

Message par manuma »

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Ci dessus la très belle affiche du film, l'une des 2 choses à sauver de ce Beyond the Poseidon adventure avec la partition de Jerry Fielding qui, pour avoir réussi à écrire quelque chose d’aussi élaboré et intense à partir d’images aussi peu excitantes, prouve une fois encore qu’il avait un sacré talent.

Pour le reste, ce n'est vraiment pas une réussite. Et ça cloche sévère dès la première scène, dans laquelle Michael Caine, Karl Malden et Sally Field affrontent une gigantesque tempête à bord de leur petit remorqueur (cette même tempête qui vient de retourner le Poséïdon …). Mise en scène rigide, effets visuels top ringards – on se croirait dans un film des années 40-50 – dialogues téléphonés : pour le spectaculaire et la tension, on repassera. La suite se montre digne de cette peu glorieuse entrée en matière. Rien de fonctionne, du moins au premier degré. C’est d’un académisme pas croyable dans la réalisation - on dirait du Michael Anderson sous anxiolitique - les acteurs s’auto-dirigent, ce qui ne pose pas de problème dans le cas de Michael Caine, qui n’en est pas à son premier nanar et sait toujours tirer son épingle du jeu en pareilles occasions, mais devient plus embarrassant en ce qui concerne Sally Field ou Slim Pickens qui cabotinent tous les 2 donf. Enfin, le scénario cumule les erreurs tactiques, balourdises et pires clichés du film catastrophe de base – comme toutes ces scènes « confessions intimes » des divers protagonistes, que l’on doit se taper à intervalle régulier en compagnie de Michael Caine - sans même parler des énormes invraisemblances que les auteurs espèrent nous faire avaler, comme celle de laisser l’épave d’un paquebot sans la moindre surveillance avant même qu’il ait fini de sombrer, l'offrant tout de suite à la disposition du premier venu.

Si l’on ajoute à cela une absence totale d’empathie pour les personnages principaux, qui se mettent eux-mêmes dans la mouise en descendant dans l’épave pour la piller et un vilain et ses sbires tout droit sortis d’un épisode d’Austin Powers (Telly Savalas, aka Dr. Svevo), on comprendra qu’il n’y a clairement pas grand-chose à retenir de positif de ce Poséïdon.

Objectivement mauvais donc, même si, comme c’est le cas sur beaucoup de film découverts dans ma jeunesse que je me refais aujourd’hui, j’avoue y avoir pris un certain plaisir au final. Revu sur TCM dans une belle copie proposée en VM.
Superwonderscope
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Re: Beyond the Poseidon Adventure - Irwin Allen (1979)

Message par Superwonderscope »

nouvelle tentative.
bon ben c'est toujours pas glorieux. E fait, c'est Sally Field qui m'a insupporté dès les première minutes. Elle ne sert à rien du tout et n'arrête pas de piailler avec sa voix suraiguë pendant tout le long du film. épuisant;j'admire Michael Caine car même dans la plus sombre merde, il y garde un sérieux imperturbable.
le pire étant que cela se regarde avec un oeil distrait, même avec l'académisme prétorien qui régit la mécanique Allenienne. Il y a un certain savoir-faire dans la mise en images des moments d'action. le reste étant le blabla inutile et l'ajout de personnages qui délayent la sauce. On avait une malade en voie de transplantation dans 747 en Péril? Ici, un aveugle.
Tout cela manque de "moment Shelley Winters"? ON en aura deux pour le prix d'un ici (Shirley Knight, sacrifiée et Karl Malden, toujours pro et très bon, même ici).

En fait , il y a un gouffre qui sépare de film de Ronald Neame et clii-ci, résurgence un peu pathétique d'un genre en fin de vie. Depuis la parodie The Big Bus et l'appropriation de la TV (Fire ou encore Flood ou Flight to Holocaust), le film catastrophe était fini. Allen ne l'a compris que trop tard, réussissant malgré tout à décrocher auprès de Warner des budgets insensés pour pondre 3 levées de purin cinématographique. Car même si je garde un oeil tendre pour ses horreurs (The Swarm et When time ran out, quand même inférieurs), il faut admettre des canevas dépassés, une mise en scène premier degré rigide, une épaisseur psychologique au rayon papier à cigarette, aucun attachement aux personnages et une technique de dix ans de retard, tendance cheapos.

vu sur un enregistrement TV sur Ciné-cinémas de 1996, Scope 2.35:1 vo stf et stéréo qui, il me semble, n'a pas été réédité sauf en mono. Heureusement que j'ai sauvegardé cela sur dvd-r!

au rayon chiffres, le film couta 10 Millions de $ à l'époque (soit environ 45 aujourd'hui), en rapporta 2 sur le territoire US et fit 255 000 entrées France lors de sa sortie

A titre indicatif, le 1 rapporte 84 millions de $ (soit environ 500 millions aujourd'hui). et 2.2 millions d'entrées France. Un gouffre là aussi.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Algor
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Re: Beyond the Poseidon Adventure - Irwin Allen (1979)

Message par Algor »

Superwonderscope a écrit :nouvelle tentative.
bon ben c'est toujours pas glorieux. E fait, c'est Sally Field qui m'a insupporté dès les première minutes. Elle ne sert à rien du tout et n'arrête pas de piailler avec sa voix suraiguë pendant tout le long du film. épuisant;j'admire Michael Caine car même dans la plus sombre merde, il y garde un sérieux imperturbable.
Héhéhé! J'aime bien tes formulations dans ta critique. On sourit et pourtant on comprend très bien ce que vaut le film: pas grand chose.
J'admire quand même ce réalisateur qui filme et produit comme un mauvais cuisinier ne connaissant que 2 ou 3 recettes de plats principaux et une seule pour la sauce. :D

Cette admiration naît du fait qu'il peut convaincre de grandes stars (sur le déclin ou non) à se commettre dans ces bourdes cinématographiques. Allen avait les budgets pour se payer cette fine crème de vedettes, qu'il laissait surir dans un scénario sans saveur. On peut dire qu'à l'époque les studios étaient plus patients et montraient une plus grande confiance, tout en espérant un succès de leur poulain.

Vu ce film sur CinéPOP, chaîne québécoise qui propose la même qualité que votre TCM; avec une belle copie.
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