Prince of Darkness / Prince des Ténèbres (1987) - John Carpenter

[comte vonkrolock]

Enfin depuis le temps que je l'attend celui-ci, tous comme le NY-1997, NOEL 2018 sera beau cette année

[Shinji]

Enfin depuis le temps que je l'attend celui-ci, tous comme le NY-1997, NOEL 2018 sera beau cette année

Je les ai tous déjà pris chez Shout Factory, donc c'est bon pour ma part.

[dario carpenter]

Le film ressort au cinéma dans la grande salle du Grand Action à Paris le 28 Novembre:

http://www.legrandaction.com/index.php? ... 8#me-28-11

[dario carpenter]

13 entrées à 14 heures au Grand Action dans la salle panoramique Henri Langlois de 223 places!

[comte vonkrolock]

Enfin depuis le temps que je l'attend celui-ci, tous comme le NY-1997, NOEL 2018 sera beau cette année

Je les ai tous déjà pris chez Shout Factory, donc c'est bon pour ma part.

S'est clair que dans se cas là, un nouvel achat semble bien inutile.

[Heinrich]

Tout vient à point à qui sait attendre!

[comte vonkrolock]

Ce passage en particulier : https://www.youtube.com/watch?v=3RRWP1yQsU4&t=1188s

Putain, ce génie !

Ce n'est pas un coup de génie musicalement parlant non plus, bien au au contraire car totalement dans la tendance Synthwaves depuis College ou Kavinsky. Il surfe sur la vague issue de son propre passé. La boucle est bouclée.

En parcourant les bonus de Prince of Darkness (enfin un peut de matière ) l'intervention du collègue de Carpenter Alan Howard nous rappel à quel point se mec là, était un vrai général dans le sens noble du terme (rien à voir avec JC ) sur ces métrages, il dirigeais tous de A à Z,

Et s'est avec un vrai sentiment de nostalgie qu'on se rend compte à quel point, il le dis lui même il rester le même, le même petit gars qui ne serait jamais une grande vedette du basket ou d'un sport similaire au vu de son gabarit. Mais il a atteint finalement son objectif, être à la place qu'il occupe actuellement l'un des maitres de ce 7ème Art, il remercie à travers cette interview un système (les grands studio) qui ont pu le desservir par le passé.

Et en me revoyant l'un de ces films favori de la Hammer, j'ai compris ou était toutes ces références qui pouvait apparaitre dans l'Antre de la Folie ou bien sur Prince des Ténèbres. John Carpenter est peut-être un gros pessimiste positif on vois cela a travers tout un tas de film qui montre une fin de cette humanité qui ne mérite peut-être finalement pas une seconde chance. Mais il aime cela, nous faire vivre des moments apocalyptique car pour lui s'est avant tous ça. La liberté d’aller très loin au travers un cinéma fantastique fun et frontale.

Bref on a enfin de quoi se faire plaisir sur le disque de bonus HD sorti par Studio Canal, alors que le DVD n'offrais pratiquement rien en dehors du commentaire audio, une bref intro, et non pas une analyse de séquence mais plutôt une suite d'image commenté qui ne sert vraiment à rien....

[dario carpenter]

Nouvelle tentative en BR.
Décidément il passe de moins en moins ce Carpenter malgré une certaine élégance visuelle comme souvent chez Big John et la jolie musique très (trop??) présente...le propos scientifico-religieux vaguement fumeux, les tunnels de dialogues solennels débités par un casting moyennement concerné, les quelques tentatives d'humour qui cassent l'atmosphère, le côté huis clos mécanique répétitif mou et moins impliquant que celui de "Assaut" ou "The thing", le climax voulu paroxystique mais qui se ramasse dans le "Bis" à base de contaminés ricanants, de prises de catch, de déplacement de meubles et de maquillages cheap...il reste alors l'épilogue entêtant, mais ce n'est pas le Carpenter qui vieillit le mieux je trouve, les deux autres parties de sa "trilogie de l'Apocalypse" me paraissant largement plus convaincantes, moins bancales.

[antropophagus]

Les plus :
- Difficile de rivaliser avec Carpenter quand il s’agit de mettre en scène un film d’horreur à petit budget, mais qui semble avoir coûté dix fois plus cher tant la réalisation et les plans sont chiadés et implacables.
- Même chose pour la musique, parfaitement construite sur les images et participant grandement à l’atmosphère inquiétante et apocalyptique qui se dégage du film.
- Acteurs superbement dirigés et bien écrits. Mention spéciale à Dennis Dun (Big Trouble in Little China), Peter Jason (In the Mouth of Madness, mais aussi fidèle acteur fétiche de Carpenter), ou encore Jessie Lawrence Ferguson (le black possédé, l’un des zombies les plus mémorables)... et évidemment Donald Pleasence, ultra crédible comme à son habitude.
- Photo excellente encore une fois malgré le petit budget, grâce à Gary B. Kibbe (chef op’ qui collaborera plusieurs fois avec Carpenter).
- L’histoire, mêlant recherche scientifique et religion, en dit juste ce qu’il faut pour impliquer le spectateur et laisser une part de mystère.
- Effets spéciaux et maquillages aux petits oignons, ingénieux et efficaces ; je ne me rappelais plus de quelques morts vraiment marquantes.

Les moins :
- Peut-être trop de personnages secondaires qui font de la figuration et dont on aurait pu se passer.
- Le perso comique de Walter (Dennis Dun) : autant j’adore le ton ultra sérieux du film, autant ce petit contrepoint humoristique casse un peu l’ambiance, et j’aurais pu m’en passer.

Prince des ténèbres a toujours été l’un de mes Carpenter favoris et le revisionnage en 4K confirme tout le bien que je pense du film. Exemple parfait que le manque de moyens peut pousser les réalisateurs à démontrer tout leur talent et leur maîtrise de leur art. J’oserais donc le placer pas loin derrière The Thing et Escape from New York.

[Lord Taki]

Ce plan de désespoir aspirée par la mal on ne sait où. Juste ce plan vaut une grande majorité de films que j'ai pu voir jusqu'à présent.

[antropophagus]

Le commentaire audio du 4K Scream Factory n’est pas nouveau (c’est le même que sur mon vieux DVD StudioCanal), mais je ne m’en souvenais plus. Super sympa à réécouter : Carpenter et Peter Jason (disparu cette année ) passent leur temps à se chambrer, Jason faisant un peu l’interviewer.
Ils balancent pas mal d’anecdotes, rendent hommage à Donald Pleasence, parlent du tournage et de l’équipe qui a dû faire des miracles avec un budget de seulement 3 millions. Carpenter avoue aussi que l’histoire n’était qu’un prétexte pour faire un petit film d’horreur, et que plein de trucs n’ont en fait aucune explication. Bref, très fun et agréable à écouter.