Un couple, forme de deux ambulanciers, accompagne de deux soldats fuient en ambulance les villes et se refugie dans la montagne alors qu’une epidemie transformant la population en fou-furieux fait des ravages a travers le pays. Il ne tarderont cependant pas a etre rattrapes par la maladie…
D’emblee, le spectateur est en terrain « connu », trop(!) connu en fait. En effet, comment ne pas reconnaitre dans les scenes d’ouverture un « hommage( ?) » un peu trop appuye a Dawn of the Dead (1979) de Romero. 4 protagonistes, deux militaires (deux SWATs chez Romero), deux civils—dont une femme, amants de surcroit, qui fuient dans un vehicule « utilitaire » (un helicoptere chez G.A.R. ), qui doivent s’arreter en chemin pour refaire le plein, se font agresser par un retarde contamine (vs des enfants-zombies), un militaire atteint (un SWAT mordu dans DotD), la fuite dans un hopital abandonne (une grande surface abandonnee dans DotD).
Si sur le fond, Mutants s’ « inspire » (TRES) largement de DotD, sur la forme, il semble plutot lorgner vers 28 Days After (2002) et 28 Weeks After (2007). Nous aurons donc des mutants / infectes plus « veloces », quelques plans de « shaky-cam », mais force et de noter, que si l’esthetique se reclame de 28Da / 28 Wa, les plans tremblottants restent limites et les moyens (plus limites), sont utilises a meilleurs escient.
Quelque part, Mutants est un metrage qui sur le fond n’apporte en fait absolument rien de neuf a l’amateur un tant soit peu « experimente »., quant a la forme, l’appreciation se fera cependant a la hausse. L’on notera un tres bonne utilisation des lieux (un hopital desert assez impressionnant) que ne renierait pas Romero lui-meme, une action on ne peut plus lisible (le gros defaut des infectes de Danny Boyle) et surtout une tres bonne mise en images rendant tres bien hommage aux lieux interieurs et exterieurs ou se deroulent les peripeties.
Le deroulement de l’intrigue en elle-meme, continue sur sa lancee et repompe ainsi allegrement le deroulement du film de Romero, allant jusqu’a presenter des « envahisseurs » mal-intentionnes—mais, budget oblige, en nombre plus limites.
En fait, et si 28 Da / 28Wa et surtout le remake de DotD (2004) n’etaient pas passes par la auparavant, Mutants aurait tres bien pu etre une re-lecture assez interessante du film original. Malheureusement, le metrage ne fait au final d’enfoncer des portes laissees grandes ouvertes par des predecesseurs plus (re-)connus, meme s’il le fait avec une elegance indeniable.
Au niveau des acteurs, le jeu est plutot faible. Il faut cependant faire remarquer, que ceci pourrait etre du a la direction autant qu’aux acteurs eux-memes. L’on leur laisse ainsi le benefice du doute.
Au final, Mutants est un film qui se laisse voir, et laisse meme augurer de l’avenir du realisateur, realisateur qui ferait neanmoins bien de s’entourer de notamment un bon scenariste pour l’occasion.
Mutants : 3.25 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
Nan parce que tu sembles te demander si MUTANTS va sortir prochainement. En fait, il est sorti... C'est marqué quelques messages au dessus du tiens, entre autres. Et puis, bien sûr, je n'ai jamais dit que je ne veux voir que des films inventifs.
On a clairement plus l'impression d'assister à un DTV ou à un téléfilm qu'à un film de cinéma.
ce qui a du faciliter mon adhésion...
frôlant l'amateurisme! 
