La tendance y est à la surenchère, un gigantesque fourre-tout ou la pétoire devient reine, le sadisme un instrument de dramatisation redoutable.
Le film s'était fait tirer à boulet rouge dessus pour sa prétendue violence excessive. Elle était pourtant en totale cohérence avec l'opus premier dont elle reprends, il est vrai, assez grossièrement les rouages socio-politiques.
Seulement là ou le film de Verhoeven faisait figure de charge virulente un brin primaire, ROBOCOP 2 laisse cet aspect en tapisserie, exploite l'univers acquis et se concentre sur le spectacle toujours plus brutal, toujours plus décadent.
Il me semble me rappeller que la production du film ne s'était pas déroulé dans la plus grande sereinité, je pense notamment au niveau de l'écriture...
mais le résultat est là, ce ROBOCOP a de la gueule ! Vive ROBOCOP 2!
PS : avec les années, j'ai même réussi à m'habituer au score de Leonard Rosenman... enfin jusqu'au end credits et ses choeurs entonnant WOOOOOBOCOOOOOOP qui le font pas du tout quand même!!







