Quatre detenues s'échappent de prison et prennent un bus de jeunes basketteuses en otage. Evadées et otages se réfugient dans la villa d'un juge. Un etouffant huis clos commence, une descente aux enfers...
C'est sous le pseudo de Conrad Brughels que Giovanni Brusatori tourne ce thriller au titre racoleur et si violememnt excitant mais fort justifié.
Avec son début jouant la carte du pseudo-documentaire, son découpage linéaire, sec et rapide, Violez les otages / Le evase: storie di sesso e violenza- Histoire de sexe et de violence

Brusatori a su en plus d'une direction d'acteurs efficace, créer une atmosphère lourde et oppressante. La tension entre les quatre détenues montent crescendo, leurs inévitables désaccords créant un climat de violence qui accentue encore plus l'atmosphère déjà pesante de la villa où sont retenus un juge et un groupe de basketteuses qui vont devenir les proies des quatres hyènes.
Entre otages et terroristes, c'est un jeu violent et surnois qui se met en place, certains se ralliant à la cause des détenues, d'autres ne cherchant que la fuite donc la mort.
Ce huis-clos donne aussi l'occasion aux protagonistes de donner libre cours à leurs pulsions sexuelles les plus perverses si chers au cinéma d'exploitation italien. Cela nous offre les indispensables scènes lesbiennes, un érotisme racoleur et complaisant, gratuit, sulfureux, avilissant



Brusatori offre ce que l'amateur de ce type de films trouve de plus jouissif et excitant à l'écran, de beaux viols




Les adeptes et fans d'urophilie si cher a Eric seront ravis. Brusatori atteint l'apothèose de l'humiliaton suprême lorsque monica exige que le juge urine les mains en l'air dans ses pantalons devant elle et ses complices, jouissant du spectacle tandis que le tissu se mouille de plus en plus souillant son être sous les rires des hyènes. Le juge qse vengera en violant Monica dans son urine et son odeur pestiferentielle.




Si parfois on se perd dans les motivations de chacune des detenues, si les opinions jetées sont parfois contestables, Violez les otages est un constat brut et brutal sur la bourgeoisie et sa putrescence, sujet fort en vogue en Italie alors. "La bourgeoisie est le cancer de la societé" clamera Monica, crachant sa haine face à cet univers pourri et artificiel.
Avec sa fin tragique, le film, même s'il manque de cohérence reste un excellent film dont on retiendra surtout ce climax pesant, etouffant, suintant l'odeur du sang, de la sueur, de la peur montante et du sperme et quelques scénes froides, sans concession et terriblement lucides.
La peur et la folie gagnent les detenues qui s'entre-dechirent sous la houlette désormais de la cruelle Diana, lionne implacable et résignée. C'est dans le massacre genèral que se terminera cette prise d'otage de chiennes.
Sans concession même pour ses redemptrices, Violez les otages n'epargnera personne.. l'ultime coup de fusil bouclera la boucle en une terrible conclusion.
Véritable joyau au casting parfait, doté d'une VF plutot bonne, on y retrouve un éventail de garces étonnant, sexy starlettes toutes alors montantes: l'insolente et encore désirable mais future porn star déchue Lilli Carati, la pasolinienne Ines Pellegrini, l'indispensable Zora Kerowa



Indispensable!!

Violez les corbeaux: ils adorent!!
