ni plus, ni moins: UN CHEF D'OEUVRE
je n'avais JAMAIS été autant secoué par un tel film ces dix dernières années. Absolument hallucinant!!!
Le film est d'une maitrise visuelle absolue : un Scope majestueux au service d'images à la beauté formelle renversante. Il est ce que le cinéma représente pour moi : transgressif dans sa nature, ne se fixant aucune limite et passant par le langage visuel. Un film sensoriel.
On retrouve ça et là des influences de Bunuel, Jodorrowski, John Waters, Pasolini...mais ce serait trop réducteur de limiter le film à ces influences. On peut y ajouter, je sais pas, hershell Gordon lewis pour les gore et la tonne de tripes à l'air?
Le film sera interdit aux moins de 42 ans et il est sûr que la censure américaine détestera chaque seconde du film!
Un véritable compendium de liquides corporels, de fulgurances visuelles, nageant entre le vomitif et le sublime.
Trois segments composent le film, du granpere au père jusqu'au fils, traversant trois époques hongroises. Le grandp-ère, colonel dans l'armée, voit sa vie bousculée par une ordonnace aec une acse en moins. Obsédé sexuel polymorphe, il est possédé par une fixette sur le feu, de vagues tendances pédophiles, zoophiles et nécrophiles.
Son fils naitra avce une queue en tire-bouchon, qui sera coupée à grands coups de tenailles et deviendra champion de bouffe sportive lors de rencontres aux championnats des pays du bloc de l'est. Tombant amoureux de la championne hongroise catégorie viande, ils donnerotn naissnace à un fils...malingre, chétif, il devient taxidermiste aux gouts extremes.
L'argument du film donne naissance à un film volontairement trouble, compulsif, malade...d'une noirceur incroyable quant à la nature humaine (invariablement animale), tranchant avec la luminosité et la beauté de la photographie du film.
des effets spéciaux remarquables et parfois cauchemardesques, alliant la poésie pure et le maladif protéiforme. Rien de gratuit, tout de folie.
Anoter la partition musicale d'Amon Tobin, croisement entre trip hop et électro expérimentale qui ajoute au tempérament abrasif du film.
Le film va choquer, partager, faire hurler et ce n'est que logique.
Un chef d'oeuvre monstrueux!
SWS dit : XXXX
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Et c'était glauque aussi, entre la grippe aviaire et 2 vaches tuées quasiment sous nos yeux... 
