
« En l'an 2021, à Moon City, première colonie terrestre sur la Lune. A bord de leur astronef privé, l'aventurier Bill Kemp et son ami Korminski débarquent au centre spatial, bien décidés à mettre la main sur un petit astéroïde, composé de saphir d'une grande pureté, qui vient de s'écraser sur le satellite. Bill y fait la rencontre de la belle Clémentine, qui lui fait part de son inquiétude à propos de la disparition de son frère. Il apprend que le disparu travaillait dans la mine à proximité de laquelle l'astéroïde s'est abattu. Bill propose de l'emmener sur place et de l'aider à retrouver son frère, ignorant encore les nombreux dangers qui l'attendent... »

Une curiosité de taille !
La réponse made in HAMMER au « 2001 » de Kubrick (ici surpassé de 20!)
En fait -comme le clamait les affiches de l’époque » le premier « Moon western », puisque une bonne décennie avant OUTLAND Michael Carreras –dans ses tentative désespérées de trouver une nouvelle voies pour la Hammer moribonde- récupère la structure on ne peut plus classique d’un western dans tout ces plus fidèles clichés: La mine, le salon et ses girls, le mercenaire désabusé avec son fidèle co-équipier, la pure jeune fille qui veut retrouver son frère disparu (Clémentine en plus qu’elle s’appelle) …et même encore des bon vieux revolver a la place des traditionnelles laser !
Le film, après un générique cartoonesque façon « panthère rose » nous baigne dans un visuel qui nous rappelle COSMOS 1999 –dont on retrouve Catherine Schell qui jouait Maya dans la seconde saison- et U.F.O.
(dont je ne sais pas lequel des deux a copié
les perruques de l’autre !

…en plus cheap hélas, les maquettes n'ayant pas la finition made in gerry Anderson !
Car même s’il s’agit là du plus gros budget jamais consacré par la Hammer (qui pour une fois ne peut pas recycler grand-chose de son magasin d’accessoire !) si certain effet son très honnête (surtout l’arrivée sur la lune au début, et le premier voyage jusqu’à la base) la grande majorité du film (et des fx) vire dans le mega kitchisime –mention spéciale au petit numéro des girls du saloon, qu’on croirait échappées d’un film de De Funès (« « bidibidiba » ! )
L’histoire est quand même assez pépère est reste tellement sur les rails du bon vieux western de série B (voir légèrement Z) qu’on ne se passionne pas nous plus des masses.
On s’amuse des décors et des costumes, et du charmes so 60’s du casting et de la bo survoltée de Don Ellis -sorte de jazz d'ascenseur sous acide-, des blagues à deux balles (la partie de « moonopoly ») de l’érotisme discret mais joyeux :le coup du « quelle chaleur dans le vaisseaux, je me déshabille » est assez jouissif ! …et puis ses sous-vêtements sont affolant à Maya/Clémentine !
Et puis il y a ce moment hautement gaudriolesque –et qui voudrait à lui seul le voyage !- de bataille dans le saloon par « gravité zéro » qui atteint des sommets du burlesque.
Un truc à decouvrir finalement moins par pour ses merites cinematogrpahique –sommes toute modeste- mais plutot pour le côté inclassable du bazar.
Il passés sur cine fx en février je crois (je 'n'ai malheureusement vu qu'une copie de vieille vhs degueulasse, recadrée et délavée, l'horreur integrale!)
Un curiosité vous dis-je, mais une belle!