Attention : Objet filmique non identifié !

Ma foi, pour une curiosité, en voilà une belle ! Effectivement, ça vaut le détour ! Sorte de croisement entre le côté psyche-pop décontracté 60's d'un "Danger Diabolik" et le kitsch grandiloquent peté de thunes made in De Laurentis d'un "Flash Gordon", voilà un peu comment on pourrait présenter "Barbarella".
Sorte de film patchwork, un scénario enchainant des séquences toutes plus improbables les unes que les autres, effets spéciaux "d'un autre temps", casting hallucinant (Ugo Tognazzi, David Hemmings, John Philipp Law, le mime Marceau !) dans des rôles completement perchés, une Jane Fonda plus que jamais sublissime se balladant dans tout ce joyeux bordel en collant et bottes en cuir, avec final explosif tendance psychedelique hallucinatoire, n'en jetez plus, vous comprendrez que ce film ne ressemble finalement à aucun autre.

C'est également ce qui fait son charme fou bien sûr, et ce qui rebutera les allergiques. Pour ma part j'ai plutôt bien accroché, de toute façon on peut pas voir ce film de la même façon qu'un truc classique, faut juste se laisser porter, mais si on adhère au délire on passe un bon moment, très frais, inventif (voir la façon de faire l'amour gentiment repompé ds "Demolition man") et même parfois bien drôle (il faut voir Hemmings et Jane se disputer la clé invisible !

Et puis bon, rien que pour elle et ses tenues de folie, ça vaut le coup d'oeil !





