Delirio caldo de Renato Polselli (1972)

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Dragonball
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Delirio caldo de Renato Polselli (1972)

Message par Dragonball »

"Delirio caldo"


AKA Délirium


Image


Le docteur Lyutak est un psychiatre de renom.Mais c'est aussi un abominable pervert sexuel qui ne peut réfrenner ses pulsions sexuelles et assassine sauvagement des jeunes filles. Marcia, sa femme, follement amoureuse de lui, semble au courant de la situation. Elle est cependant décidé à rester jusqu'au bout auprès de lui. Alors que la police enquète sur un des derniers crimes du docteurs Lyutak, et que lui même, cyniquement, aide la police dans ses investigations, le couple va peu à peu sombrer dans la folie la plus totale, alors qu'autours d'eux, les cadavres s'accumulent !
Delirio caldo est un giallo un peu particulier puisque dès le début, on connait l'identité du tueur (ou du moins d'un des tueurs du film).

L'ambiance y est très glauque, perversse, et la première scène, le meutre assez long d'une jeune fille, met très mal à l'aise. On pense ici a des giallo assez hard comme "What have you done to Solange" par exemple.

Tous les personnages du film semblent totalement cinglés, le psychiatre et sa femme évidement, mais aussi leur servante, l'indic de la police, etc, etc ......

Le film baigne également dans une ambiance onirique, par le biais de scènes souvent assez intenses fait de tortures médièvales et de caresses saphiques ! 8))

Seul bémol, mais en est ce vraiment un, la fin du film nous laisse l'étrange impréssion ....... qu'on y a rien compris ! :D

En effet, au fur et à mesure que le métrage progresse, celui ci devient de plus en plus obscure. Mais bon, celà n'atténue pas vraiment l'impact de celui ci, voir même le rend encore plus fort, le spectateur ayant l'impréssion d'être pris dans un tourbillon de folie.


Après sa vision, une aspirine s'impose ! :)
Superwonderscope
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Message par Superwonderscope »

Incompétent, inconsistant, idiot… incroyable. Delirium (Delirio Caldo "Délire Chaud") est une œuvre inclassable. Un vrai compendium de ce que pouvaient donner les années 70. Un vrai film de Sexploitation (LE terme anglo-saxon désignant un film dont la narration se base sur l'utilisation à des fins commerciales de la représentation de relations sexuelles mélangées à une histoire quelconque (thriller, horreur...) rattaché aux films de genre).

Ce film d'amour fou a de quoi énerver les associations féministes et homosexuelles de tout poil. L'alibi de la représentation du corps féminin est mince. Tout est sujet à dénuder les actrices (pour une bonne ou une mauvaise raison). Elles s'y pretent toutes de bonne grâce d'ailleurs (Rita Calderoni en tête). Le Réalisateur explique, dans son entretien de la nouvelle édition DVD Zone 1, qu'il était très dur sur les scènes de sexe. Le plateau était vidé de tous les techniciens afin que chacun soit concentré : cela était pris très au sérieux. Trop?

En se référant aux quelques néo-conservateurs se plaignant que la télé contient trop de violence gratuite et de sexe à tous les étages aujourd'hui, on ne saurait trop conseiller la vision de ce Delirium-là : 1972 étalait en beauté ce qu'on reproche en 2006. Paradoxe temporel d'une époque cherchant à se libérer des fausses pudeur versus une époque cherchant à cacher un sein qu'on ne saurait voir.

D'autre part, le film est d'une incompétence rare . Fautes de raccords par dizaine, montage incohérent coupant les scènes de suspense en plein climax, direction d'acteurs en dépit du bon sens... c'est un film fou, dément, pervers... un concentré d'impuissance cinématographique. Au delà du nul se trouve Delirium.

Cote homosexualité, on se trouve en terrain connu. L'epouse est insatisfaite sexuellement : ses reves la mènent à coucher avec la servante (classique) et la cousine (inceste, classique aussi). Le tout matiné de chaines, caves, tortures diverses. La cousine souhaite d'ailleurs sauver l'héroïne dont elle est amoureuse. Mais celle-ci aime toujours son mari : la cousine devient fine folle et tente de tuer sa bien-aimée jurant que si elle ne peut la toucher, personne ne le fera. Equation désormais classique = lesbienne=amour impossible=folie meurtriere. Charmant. L'homosexualité féminine a toujours été considéré dans ce type de film comme un miroir à fantasmes (aux alouettes) aux fins très morales et meme moralisatrices. Ce qui est répugnant à considérer...mais étant donner que le film s'achève dans un bain de sang général, on peut s'abandonner à penser que chacun en prend pour son grade...chaque personnage du film ayant un besoin grave de consulter un psychiatre...à commencer par le psychiatre lui-m^meme!

Le film est sorti en juillet 2002 en Z1. il présente deux versions du film. La première, complète et orientée sur le grand thèmes des amants diaboliques. la deuxième, américaine, durant 24 minutes de moisn, avant un prologue au Viet Nam expliquant la psychose du bon docteur et en évacuant toute relation lesbienne trop appuyée.
Tubbytoast
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Message par Tubbytoast »

J'adooore ce film (pour toutes les raisons invoquées par SWS :D )

A noter que l'édition en vhs française sous le titre "Au delà du désir" contient de nombreuses scènes sexy ne figurant pas sur l'une ou l'autre version du Z1...
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Message par Dragonball »

Tubbytoast a écrit :J'adooore ce film (pour toutes les raisons invoquées par SWS :D )
Oui, SWS a le chic pour succité la curiosité (et l'envie) des gens en décrivant en détail pourquoi le film concerné est ...... nul ! :mrgreen:

Tubbytoast a écrit :A noter que l'édition en vhs française sous le titre "Au delà du désir" contient de nombreuses scènes sexy ne figurant pas sur l'une ou l'autre version du Z1...
Décidément, on s'en sortira jamais ! )8

Et au niveau du scénario (et du montage général), c'est plus proche de l'orignal ou du bidouillage US ?
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Message par Tubbytoast »

Si je m'en rappelle bien, la scène d'intro au vietnam a sauté.
Mais les scènes de sadisme ou scénes érotiques sont beaucoupl plus longues.
Il y a quelques scènes en plus (une scéne de rève notamment) et une scéne avec un fouet :shock:
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Message par Dragonball »

Tubbytoast a écrit :Si je m'en rappelle bien, la scène d'intro au vietnam a sauté.
Mais les scènes de sadisme ou scénes érotiques sont beaucoupl plus longues.
Il y a quelques scènes en plus (une scéne de rève notamment) et une scéne avec un fouet :shock:
Oh, alléchant tout ça ! :)

Dans la version italienne, les scènes de tortures sont assez rares et c'est un peu frustrant.

Heureux de savori qu'ils existe une version ou celles ci sont plus présente ! :)
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Re: Delirio caldo de Renato Polselli (1972)

Message par savoy1 »

Incroyable ! Ce film était disponible à la demande pour les abonnés à Orange cinéma, ce mois d'octobre.
Présenté dans une copie 16/9 particulièrement propre et une vf très claire. Mais avec une particularité particulièrement étonnante, surtout pour la télé. Plusieurs scènes dialoguées, dont une quand même assez longue entre mari et femme, étaient privées purement et simplement de bande son :shock: Et une séquence d'agression présentait une image assez sale et du son étouffé, dans laquelle, en tendant bien l'oreille, la victime s'exclamait en ... italien. Je pense donc avoir eu droit à une version à l'origine tronquée, dans laquelle on aurait réintégré les morceaux manquants, alors non doublés, comme sur certains dvd. Mais ici on ne s'est pas embarrassé, effaçant tout bonnement les dialogues, sans nouvelle post-synchro ni sous-titres ... Bien entendu, pas d'infos disponibles, on prend la diffusion comme elle est.
A rappeler tout de même, pour ceux qui se poseraient la question d'éventuelle censure, que hormis donc la scène d'attaque sur l'inspectrice dans sa salle de bain, seuls des passages de conversation sont ici concernés. Quelques minutes tout au plus, du style de certains passages entre D. Hemmings et D. Nicolodi dans Les frissons de l'angoisse. Pourquoi ? En tout cas, le métrage durait près d'1h40.

Pour le film lui-même, l'avis exprimé en 2006 par Scope reste totalement d'actualité en 2011.
Heinrich
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Re: Delirio caldo de Renato Polselli (1972)

Message par Heinrich »

Argh,a tous les membres du fofo est il impossible d'enregistrer sur dvdr en film en VOD??

Comme je le disais en mp a Savoy c'est vraiment dommage de ne pas pouvoir sauvegarder sur dvdr une diffusion en qualité numerique de ce rarissime cut français que tout le monde nous envie! Je ne parle meme pas du prix de la vhs...
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Re: Delirio caldo de Renato Polselli (1972)

Message par Superwonderscope »

quelqu'un a t il testé le blu ray allemand de chez FilmArt?

j'ai un peu peur car, généralement les allemands font de bien piètres éditions à de très très rares exceptions. Et les deux Bu de FilmArt que j'ai sont assez moches. (Mörderklinik, par exemple).
Ici, Il semble y avoir les deux versions du Z1 en allemand, avec aussi la version française agrémentée de scènes plus (hem) osées.

Image

le film annonce dans la database;

http://www.devildead.com/videos.php3?vi ... lmsID=3361
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Manolito
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Re: Delirio caldo de Renato Polselli (1972)

Message par Manolito »

Image

Le professeur Herbert Lyutak est un psychiatre qui collabore avec la police pour aider à résoudre des meurtres. Mais il est lui-même très perturbé. Impuissant, il ne peut satisfaire sa femme Marzia, follement amoureuse de lui, mais rongée par des pulsions homosexuelles. Pour compenser son déficit, Herbert assassine des jeunes femmes sexy. Mais, surprise, un autre tueur commet le même type de meurtres que lui...

Avec "Au-delà du désir", nous sommes dans la vague des giallos sexy, ponctués de scènes d'érotisme, comme "L'appel de la chair" et autres "Les insatisfaites poupées érotiques du Dr. Hichcock". "Au-delà du désir" est réalisé par Renato Polselli, surtout resté à la postérité pour ses contributions au cinéma gothique italien du début des année 60 avec "L'orgie des vampires" et "La maîtresse du vampire".

"Au-delà du désir" part d'une idée plutôt originale d'un tueur en série qui se retrouve dans la position de l'enquêteur, qui doit résoudre les crimes d'un autre assassin. Ce qui annonce un filigranes l'idée de "Le silence des agneaux" quelque part ! La mise en place du métrage propose un premier meurtre glauque, déplaisant, puis présente avec insistance la vie sexuelle déréglée et frustrante de Herbert et Marzia, couple épris mais incapable consommer leur union.

Et puis après cette première demi-heure, c'est la dégringolade, le film tourne en rond, nous subissons des policiers complètement passifs et incompétents, une photographie très inégale, des scènes érotiques redondantes, un manque de soin général dans la conception du film qui finit par user la patience du spectateur. Arrivé au milieu, je n'en pouvais déjà plus. La fin s'éternise dans l'hystérie et les hurlements, le métrage est plombé par le personnage-boulet du gardien de parking qui s'improvise détective, horriblement mal joué. Bref, un giallo qui n'est pas une cinécure, vraiment pas à conseiller...

Vu sur le dvd Anchor Bay, dans la version internationale complète.
orco
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Re: Delirio caldo de Renato Polselli (1972)

Message par orco »

Ca sort chez Le chat qui fume.
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