
SPOILERS
Enfin vu ce chef d’œuvre et, je dois dire, c’est énorme. Plus que tout cfe qu'on peut imaginer. Tous les élements du nanar de base sont là : le branleur qui croit tout savoir et qui cherche à impressioner son ex à gros seins, le baroudeur à qui on la fait pas, le sale con cynique et snob qui joue au golf et boit du Bordeaux au milieu de l’Amazonie (jaune, le Bordeaux), le Noir-quota racial, J-Lo avec ses nibards prets à traverser son T-shirt, le guide qui glisse quelques mots espagnol par-ci par là pour faire local… Enorme, et ce dès les premieres minutes avec la vision de l’Anaconda en caméra subjective, relegué au rang de serial killer tel Jason épiant des teenagers dans VENDREDI 13... ou quand la proie cloue une planche sur la porte pour empêcher le serpent d’entrer… Fallait y penser. Déjà, dès le début, on sent qu'on a affaire à du lourd.
Et puis John Voigt arrive… John Voigt qui passe le film à faire une tete pas possible, avec les dents en avant comme Hannibal Lecter pour faire sauvage, je présume, et à dicter ses répliques de manière hachée, comme s'il ne connaissait pas son texte et qu'il s'en foutait pas mal de ces conneries de serpent géant. Premiere apparition choc : le pauvre va finir au milieu d’une tempête à base de 3 arrosoirs et un ventilateur, et il saute sur le bateau de nos gus (joli faux raccord au passage : il saute de face et atterrit sur le dos) comme s’il venait d’échapper à l’enfer ! Putain on a eu chaud. Ensuite, vu qu’il a des burnes de 3kg et qu’il connaît la jungle comme son slip, il essaye d’expliquer aux autres comment faire mais, bien sûr, le branleur qui cherche à prouver à J-Lo qu’il a, lui aussi, des burnes de 3kg, ne l’écoute pas et fait n’importe quoi. Morale : on ne va pas en Amazonie quand on a des noisettes dans le slip.
Et puis l'attaque de l'anaconda quand même... On le sentait bien, que ce guide, il n'était là que pour crever... Et ben pas manqué. Il finira comme un cracker belin (à noter : dans ce film, les victimes font tous une gueule improbable au moment venu de mourir, cf la photo ci-dessus).
Enfin bref, du bon gros nanar rigolo à base d'abrutis, de bimbos, de baroudeur borné et de serpent géant. Malgré ses prétentions, le film reste quand même très loins des DENTS DE LA MER
