Patrick vive ancora- Mario Landi- 1980

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eric draven
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Patrick vive ancora- Mario Landi- 1980

Message par eric draven »

Patrick vive ancora: Violée à la manivelle, elle voit son vagin percé et tranché en deux!!

Landi nous propose ici sa version du film de Richard Franklin, Patrick.

Malheureusement, tout dans Parick vive ancora sent la pauvreté et la misère, tant au niveau du scénario totalement insipide et ridicule- un jeune homme est plongé dans le coma aprés avoir reçu une bouteille en plein visage :shock: - , de la mise en scéne poussive et quasi inexistante que des décors nus et hideux et les couleurs d'une rare laideur.

Patrick git désormais au fond de son lit dans une chambre nue dont le seul décor est une chaise. Il a mystèrieusement développé des pouvoirs télekinétiques qu'il va utiliser pour tuer les personnes venues passer un séjour au château de son père.

Landi au lieu de s'interesser à son personnage et de developper quelque peu son histoire va s'attarder alors sur d'interminables scènes de discussions sans importance aucune et surtout se concentrer sur ce qu'il sait le mieux faire: les scénes de sexe.

Ses actrices ne cessent de dévoiler leurs charmes et de se donner à qui veut, de se toucher ou feindre l'orgasme avec des pieds de lit, de s'enivrer jusqu'à parfois atteindre le sommet du ridicule. La séquence où la Giordano, ivre et nue s'affiche au salon devant les convives avant de se ruer sur une rivale telle une hyène atteint des sommets d'hilarité.

Les personnages sont inexistants, creux et transparents, servant de victimes en fin de film. Tout inspire la somnolence et on plonge bientôt à l'image du jeune homme dans une léthargie dont Landi va nous tirer durant la demi heure finale axée cette fois sur le gore 8) 8) .

Comme d'accoutumée, il nous gratifie de quatre scènes horrifiques particulièrement malsaines:
-une pendaison par crochet déchirant une gorge

-une décapitation par vitre électrique

-une victime dévorée vivante par ses chiens

-et surtout summum de l'abominable, la mort de la Giordano. Si Giallo a Venezia nous offrait la vision d'un vagin déchiré par des ciseaux, Patrick nous offre un vagin transpercé et déchiré de l'interieur par une manivelle, point avare de gros plans et de détails effroyables- la manivelle s'enfoncant et percant le sexe, le déchirant, scéne d'une rare audace, complaisante et terrible qui restera dans les annales de l'horreur graphique italienne. OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII 8) 8) 8)

Si Patrick dégage un ennui certain, il faut pourtant avouer que le film parvient de temps à autres et surtout dans sa partie finale a dégager une étrange aura de malaise.
Outre les meurtres, Landi tente de créer un certain climat entre peur et onirisme de pacotille. Aidé par une musique synthétique lancinante composée de bruits étranges et de sifflements, le film attire soudainement quelque peu l'attention.

Des cobayes nus 8) et agonisants du professeur, pris de convulsions mortelles à la folie qui semble soudain habiter le domaine ou l'érotisme poussé et un brin onirique que dégage la séquence où la secretaire, cheveux aux vents, se touche dans la chambre de Patrick, on se prend à imaginer ce que le film aurait pu donner s'il avait été de cet accabit dés le début.

Si les quelques effets sanglants sont plutôt réussis, on oubliera cette paire d'yeux en carton blanc du plus risible effet apparaissant en transparence dès que Patrick se manifeste auprés de quelqu'un.

L'interprétation est du niveau du film. Sacha Pitoeff est un professeur guère convaincu qui fait gentillement ce qu'on lui demande, c'est à dire rien.
Gianni Dei du fond de son lit roule du mieux qu'il peut de grands yeux ronds en se triturant les lèvres pour mieux soulever à distance les jupes de blondes catins.
La Giordano et Carmen Russo en prostituées de luxe passent leur temps à se déshabiller et n'ont aucun rôle particulier, déambulant ci et là en touristes.

Patrick vive ancora est un pur produit Bis erotico-gore sans saveur, ennuyant et ennuyeux mais qui par moment arrive à fonctionner.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.

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Manolito
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Message par Manolito »

Le DVS US est testé sur le site... :wink:

http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=634
eric draven
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Message par eric draven »

queqlues petites anecdotes.. Mario landi venu de la TV et notamment auteur des Maigret italiens avait déjà commis juste avant ce Patrick, le veneneux et si décrié Giallo a Venezia.

Au générique, on retrouve Gianni Dei dans le rôle de Patrick, Gianni qui caracola en tête de nombreux films érotiques italiens et fut l'amant pervers et sodomite de la Fani dans Giallo a Venezia, Gianni dont les italiens disent qu'il posséderait un des plus gros kiki de Cinecittà. Au vu de ses films.. ca pourrait le faire!! :lol:

La Giordano, en fin de carrière, s'adonnait de plus en plus à l'euro-trash et productions erotiques assez osées.. Les torrides scenes de saphisme de Giallo a Venezia, Malabimba et la Bimba di satana entre autre.. films dans chacun desquels elle avait une abominable facon de mourir... On se souvient aussi du sein dévoré dans Zombi horror.
La Giordano qui ici n'est guère avare de ses charmes et a notamment une scéne hilarante ou ivre elle se jette en porte jaretelles telle une hyene sur
la Russo elle aussi en fin de carrière.

Petite illustration...

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Le biographie de Gianni Dei sera bientot dispo sur ZoneBis.

en attendant, celle de Mariangela Giordano, c'est ici:

http://www.zonebis.com/ZB_mainBoard.php?idComment=703
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eric draven
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Message par eric draven »

Encore une... :D

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igorfx
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Message par igorfx »

J'ai bien aimé le film, dans ses excés, car formellement il n'est pas très beau... l'image est trop exposée avec de la lumière sans nuance.. le style est très italien-80'...
Le cadre par contre est bien choisi, cette vieille demeure emvoutante... elle rappelle un peu celle du film de Bianchi dans son zombie...

Autrement c'est vrai que la scène du tisonnier qui rentre dans le vagin et ressort par la bouche....!!!... elle peut rentrer au Panthéon du bis...
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