Marginal et considéré comme un illuminé, il vit de ses frustrations, ses peurs et ses obsessions à travers un monde d'illusions et de visions où un homme tout puissant du sommet de sa tour prépare l'Apocalypse. Un jour, un jeune garçon est retrouvé mort gelé prés de sa grotte. Si la police croit à une mort naturelle, Romulus est persuadé qu'il a étè assassiné par un psychopathe pédophile adepte de SM et tortures en tout genre. Il va mener l'enquête...
The caveman... est un thriller original qui peut décontenancer au départ de par ce personnage extravagant et farfelu mais qui au bout d'un moment devient attachant voire captivant lorsqu'enfin le film bascule dans l'univers de ce psychopathe assoifé de beauté et de jeunesse.
Romulus est une sorte d'homme des cavernes en dreadlocks, vivant dans un monde imaginaire, se parlant à lui même en proie à d'étranges visions, persuadé de la fin du monde. Comédie, jeu, masque pour cacher ses souffrances passées ou réel délire, on ne sait jamais trés bien comment voir Romulus, homme d'une intelligence parfois étonnante et virtuose du piano.
Il est surtout un homme meurtri, blessé par l'incomprehension des gens et le rejet de sa propre famille, lasse de ses excentricités, préfèrant alors vivre en marginal dans une grotte pour se couper du monde.
Ses deux seuls amis sont deux jeunes amants homosexuels tout aussi marginaux et c'est l'un d'entre eux qu'il retrouve mort gelé.
Ce qui pouvait s'annoncer au départ comme une comédie noire se transforme lentement en thriller que hante ce personnage malade, adepte de sado-masochiste et de jeunes garçons, que Romulus soupçonne d'avoir assassiné son ami.
Aidé de son amant, il part enquêter pousuivi par d'inquiètants hommes sans visage et découvre un univers étrange, celui d'un artiste peintre photographe de haute renommée. Un homme friand de jeunes corps masculins en qui il veut retrouver l'expression ultime de la souffrance mais aussi de la pureté.
A travers une video, prise par un jeune cinéaste ami du présumé coupable Romulus découvre les séances de tortures que dut subir le jeune garçon jusqu'à la crucifixion, symbole de l'ange, sa fesse apportant la solution de l'enigme. Ah ces gays!!!!

Même s'il reste constament soft, sans jamais tomber dans la violence graphique qui aurait étè facile ici, The caveman's.. parvient à entretenir le suspens même si on peut lui reprocher son manque de punch.
Lemmons préfére en effet s'attacher à l'étrange et au coté psychologique de son personnage haut en couleur et terminer sur un twist final plutot inattendu.
C'est Samuel L. Jackson qui se cache sous les dreadlocks de Romulus, samuel dont on pourra pour la 1ere fois à l'écran admirer sans peine le fessier musclé et entrevoir un puissant kiki.

A ses cotés, outre un Anthony Michael Hall quadragénaire désormais, un nouveau sex symbol, un véritable ange, le superbe Jay Rodan et surtout.... SURTOUT, SURTOUT dans le rôle de l'amant de la jeune victime, mon RODNEY EASTMAN







Le corbeau lui aussi friand de jeunes garçons frais qu'il fouette de ses ailes!
