Visconti fait une descente dans l'univers fermé de la bourgeoisie, des relations passionelles agonisantes nourries à l'argent laissant place à l'indifférence, le mutisme et le dégout.
Caresses bourgeoises c'est simplement l'histoire de deux couples au sein d'une même famille, un qui s'aime trop Fabrizio/valeria, l'autre, forcé, qui se dissout Maria teresa/Marcello.
Lorsque valeria est tuée au cours d'une partie de chasse, tout cet univers va éclater.
Fabrizio aurait il tué sa jeune épouse? Pour le protéger et protéger la famille, Marcello va etouffer l'affaire et Maria teresa, épouse frustrée par l'impuissance de son mari et qui s'est tjs tu et ecrasée devant la famille va enfin oser se rebeller et prendre le parti de Fabrizio tout en gardant sa dignité.
Simple catalyseur, cet evenement va permettra aux protagonistes de se liberer de leur carcan et montrer leur vrai facette. Du mari faisant croire qu'il s'est fait faire un enfant par la bonne pour mieux divorcer de son épouse frustrée en passant par le gendre trop amoureux d'une épouse volcanique, Visconti dresse un portrait doux-amer de vies ratées, dépeignant une vision acide de la bourgeoisie ds ce film à l'érotisme insidieux.
Peu importe la conclusion que Visconti délaisse en laissant planer l'énigme de cette mort, ce qui compte c'est l'éclatement de cette spirale de brouillard dans laquelle se sont plongés ces êtres.
On retouvera ds le rôle de Maria Teresa, femme se sentant devenir vieille fille la belle Claude Jade, inoubliable heroine de l'ile aux trente cercueils, la sulfureuse Carole Chauvin en Valeria, Martine Brochard et surtout O adoration divine Marc Porel ds le rôle de fabrizio.
Marc, excellent en mari victime, Marc dont on pourra enfin admirer l'entière nudité, son intimité la plus secrète n'ayant plus de mystère désormais.



Sans oublier la scène de fellation que carole Chauvin fait à Marc.. Pfffffff!!



Malgré qques faiblesses et qques lenteurs et même si Eriprando n'a pas le talent de son célèbre oncle, Caresses bourgeoises est un film interessant, presque intimiste.