
Un des tout premier film du jeune Robert Redford après tout un tas d'appartions dans des séries TV (dont La quatrième dimention notamment).
L'histoire d'un prisonnier évadé qui se retrouve inexorablement à revenir chez lui.
Un peu déçu à la revoyure mais il y a quand même de très belles scènes (celle de la marre d'eau à la fin, les dernières images avec Jane Fonda...).
Ce qui marque ce sont ces gens d'une stupidité affligeante qui en groupe se mettent à faire tout ce qu'il n'oserait faire seul.
La société qui d'habitude impose ses moeurs est ici prise de folie. C'est vraiment un truc qui me fou la trouille d'une puissance ! On peut le constater tous les jours dès que deux, trois personnes sont ensembles et imaginer ce que cela peut donner à plus grande échelle... (sinon suffit de regarder un peu le passé)
Sinon j'aime beaucoup le parti pris des laissés pour compte du réalisateur (rien à voir avec Sean au passage), qui ne tombe pas non plus dans le manichéisme.
On a aussi une espèce de grande fresque avec tous ces personnages, ce cinémascope et ce technicolor qui rappel les heures glorieuses par exemple des films de James Dean... (je sais pas çà me fait penser à çà)
Un film pathétique et lucide, qui vaut beaucoup par le fond qui y est développé et une fin entre western et tragédie.
Le personnage de Brando est génial.