Frankenstein Meets the Wolf Man: Roy William Neill (1943)

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Ekynox
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Frankenstein Meets the Wolf Man: Roy William Neill (1943)

Message par Ekynox »

Larry Talbot n'a qu'une seule idée; retrouver la mort après que des pilleurs de tombes l'eut réveillé lui et le loup qui sommeille en lui. Ça tombe bien, la totalité des travaux du Dr. Frankenstein porte sur la thématique de la vie et de la mort...

Première rencontre improbable pour notre loup-garou. Un film très agréable a suivre et sans temps morts. Il est d'ailleurs plus porté sur le l'action que le premier volet où l'ambiance nocture était de mise. Forts bienvenues, les apparitions du loup se font plus nombreuses avec toujours la même qualité au rendez-vous pour la transformation et le maquillage. Je retiens surtout la performance de Lon Chaney Jr. Aucune idée si ses problèmes quotidiens interferraient dans son jeu, mais force est de constater que pour jouer les hommes tourmentés et déchirés et bien, il fait vraiment fort.

Le volet "Frakenstein" fait un peu pitié en comparaison et (malgré tous mes respects) Bela Lugosi en monstre, ça ne le fait pas vraiment. Bon, certaines situations laissent vraiment perplexe, mais comment faire autrement lorsqu'il s'agit d'organiser un tel rendez-vous avec ces deux légendes ?

Des défauts, certes, mais du vrai miel.

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Paragraphe 14

Hi. I directed six feature films and wrote,"How to Live the James Bond Lifestyle". Why should 007 have all the fun?
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milton arbogast
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Message par milton arbogast »

Suis pas très fan de ces cross-over.

Dans les bons points, il y a l'indeniable savoir faire des artisans de l'universal, ce qui donne toujours des films visuellement soigné -malgré des budgets qu'on devine serré- decors et photo n/b impeccable.
de l'autre il y a le principe même de la rencontre, evidemment particulierment tiré par les cheveux, un scénario plutot indigent -qui reste au niveau de la note d'intention de l'affiche-
Le combat final est d'ailleurs très decevant, d'auatnt plus qu'il était la raison d'être du film.
le gros hic evidemment c'est Lugosi en Creature, comme tu le dis, ça ne le fait pas, mais alors là, pas du tout. On comprend quand on voit le pietre resultat du maquillage de Pierce sur l'acteur hogrois sont refus originel d'interpreter la creature dans lefilm de Whale.
D'ailleurs, le maquillage est tout aussi catastrophique sur Channey, plus bouffi que jamais, dans GHOST OF FRANKENSTEIN.
Seul Glen Strange a fait un succeseur potable a Karloff (...mais on ne parle que de la physionomie bien sur! :roll: )
Quitte à me faire lapider sur place, dans les rencontre improbable mitonnée par UNIVERSAL, c'est encore ABBOT AND COSTELLO MEET FRANKENSTEIN que je trouve le plus réussi.
Il y a aussi quelques belles idées dans celui ou Karloff joue le mechant savant qui a une roulotte de foire (HOUSE OF ...FRANKENSTEIN ou DRACULA? à mon avis le premier, mais comme il ballade le squellette de Dracula, je suis plus sur du tout)
Autre grosse erreur de casting, Channey en Dracula dans SON OF DRACULA, encore plus grotesque que Lugosi en creature, et qui montre bien que les producteurs de l'époque n'avait vraiment rien compris au fait que leurs monstres cheris n'étaint pas des marionettes interchangeable selon les besoins du moment!
"...Le cache-soleil en place et la ville frappée de terreur, j'étais vraiment aux anges!"
"Monty" Burns

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Milton Arbogast, Posted: Fri Mar 07, 2008 12:13 pm
fantomas 2
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Message par fantomas 2 »

Ce film a toujours été pour moi une référence, malgré ses défauts, le fait que Lugosi n'égale pas Karloff dans le rôle, et les coupures demandées par la production (dans la version d'origine, le Monstre est aveugle, comme à la fin du film précédent, "Le spectre de Frankenstein", et il ne recouvre la vue qu'à la fin, lors de l'expérience du Dr. Mannering; ceci expliquant la démarche bizarre de Lugosi dans le film, et son sourire de triomphe lorsque sa vue est rétablie). De plus, dans pas mal de scènes, y compris le tout premier gros plan du Monstre dans la glace, Lugosi est remplacé par un autre acteur...
Malgré tout celà, avec sa somptueuse photographie, ses décors élaborés, sa musique, son générique hyper-chiadé, ses effets spéciaux (les transformations à vue créées par John P. Fulton, les maquillages de Jack Pierce), son incroyable plan-séquence d'ouverture dans le cimetière, l'interprétation de Lon Chaney qui est sa meilleure en loup-garou, la beauté slave d'Ilona Massey, la présence de Lionel Atwill, Dwight Frye, et Maria Ouspenskaya dans la distribution, etc. ce film demeure un des meilleurs souvenirs de mon adolescence cinéphilique - et le meilleur exemple de série B jamais sortis des studios enchantés de la Universal. Et Roy William Neill - à qui on doit pratiquement tous les Sherlock Holmes avec Basil Rathbone - était un artisan inspiré, bien autre chose qu'un simple tâcheron.
Manolito
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Message par Manolito »

Une très honorable réussite, effectivement, d'abord séduisant par sa beauté plastique, son ambiance fantastique "europe centrale", son scénario un peu délirant, sa distrbution... C'est dommage que ça parte un peu n'importe comment vers la fin, mais bon...
bluesoul
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Re: Frankenstein Meets the Wolf Man: Roy William Neill (1943)

Message par bluesoul »

4 ans apres la mort de Lawrence Talbot, le Loup-Garou, deux sinistres personnages profanent sa scepulture dans le but de le delester des avoirs avec lesquels il a ete enterre. Mais, dans le ciel brille la pleine lune et sa lumiere en vient a eclairer le visage de Talbot...

Un an apres la fin de la serie des Frankenstein (et avant l’apparition des “monster-mash” melangeant les classic monsters le temps d’un metrage), et apres le film mettant en scene Lon Chaney dans le role du Loup-Garou, l’Universal se decide de remettre en scene plusieurs de ses monstres dans un meme metrage. Cette fois-ci, ce sera le mort ramene a la vie par le sinistre dr. Frankenstein qui partagera l’affiche avec un Loup-Garou, lui aussi ramene d’entre les morts.

Si l’on ne peut que regretter l’absence de Karloff dans son role de predilection et le manque de conviction avec lequel Lugosi, son rival eternel, ne fait que « singer » sa creation, l’on ne peut etre que rejouit du retour de Chaney dans le sien et effectivement, cette film est plus une de ses nouvelles aventures qu’une nouvelle aventure de la Creature artificielle.

Comme dans The Wolf Man, Chaney se glisse avec bonheur dans le role de la creature tourmentee, encore une fois ramenee a une vie maudite, et condamnee a une immortalite de solitude et tragedies.

Des les premiers instants, Chaney retrouve son personnage et creve l’ecran dans ses doutes, etats d’ames, tristesses, errances et espoirs de trouver enfin la paix dans la tombe. A ce niveau, l’idee de lui faire partager le recit avec Maleva la gitane de The Wolf-Man, fesant trouver a l’un une mere, et a l’autre retrouver un fils est tres bien exploitee.

Le scenario de ce nouveau chapitre des tragiques aventures du lycanthrope-phare de l’Universal est de nouveau du a la plume de Curt Siodmak et se dernier, lui aussi, retrouve avec aisance “sa” creature.

La production a aussi mit les petits plats dans les grands au niveau des decors, et cela se voit des l’ouverture dans la superbe scene du cimetierre, pour se poursuivre dans les ruines du chateau Frankenstein ou Chaney decouvrira la magnifique tombe de glace du monstre, ou encore dans les scenes dans le village.

Le parti-pris du realisateur se situera du cote des « monstres », faisant apparaitre les villageois comme revanchards envers la famille Frankenstein et sa descendance, toujours prets a prendre les fusils, fourches et torches a la moindre menace. A noter l’officer de police du village qui tient plus de l’officer SS qu’autre chose.

Ce film, meme si au depart une operation purement « opportuniste » et beneficiant d’une fin un tantinet baclee, loin d’etre un clou dans le cercueil des series de monstres de l’age d’or de l’Universal se voit au contraire comme une addition affectueuse et reussie a mythe de ces etres « hors-normes » et dans le fond si attachants aux cinephiles.

A voir, car nous sommes tous des (grands) enfants qui aimons les monstres.

Frankenstein meets the Wolf Man : 4.5 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
comte vonkrolock
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Re: Frankenstein Meets the Wolf Man: Roy William Neill (1943

Message par comte vonkrolock »

L'image du BR issu du BR Universal Frankenstein ou The Wolf Man Legacy est bien a tombé, si le DVD était largement à la hauteur à son époque 2004, une belle compression. Ici le détail se fait chirurgicale, l'image est presque sans faille du moins s'est tellement léger que sa n'attire pas l’œil, des noir profond, la scène du cimetière que j'ai pu me voir a l'instant ma laissait baba :D

De plus ample détail dans le test sur Bluray.com qui lui donne une belle note, amplement mérité
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DPG
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Re: Frankenstein Meets the Wolf Man: Roy William Neill (1943)

Message par DPG »

Un bon moment, une bonne suite au "Wolf man". On se laisse prendre sans mal par l'ambiance, le soin apporté aux décors, les interprètes à leur place, les légendes éternelles qui fonctionnent toujours. Il y a bien quelques trucs un peu tirés par les cheveux ou expédiés, mais globalement, la greffe entre les deux univers prend bien, c'est efficace, beau, touchant, bref, on n'a pas trop à rougir de la comparaison avec les films originaux de ces mythes.
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
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