
Réalisé par Michael Wadleigh, le fimm est un témoignage d'un des plus grands evenements musicaux de cette fin d'année 60, le festival de Woodstock qui eut lieu à Bethel dans l'état de New York en aout 1969.
S'étalant sur 3 jours dans un immense champ, il devint vite le témoignage d'une époque, un symbole de paix et d'amour universel à l'image de la colombe qui en fut la mascotte.
3 jours d'amour, de musique et de paix où 500000 jeunes hippies vinrent s'agglutiner dans la plus incroyable des promiscuités alors que seul 300000 étaient prévus.
Le film retrace ces 3 jours, Wadleigh se faisant journaliste-reporter tentant de capter l'essence même de Woodstock à travers des interviews des jeunes participants- leurs motivations, leurs utopies, leurs contestations, l'acide et la marijuana circulant librement, le sexe en communauté et l'amour libre




Wadleigh utilise ici le Split screen afin de mieux visualiser le spectacle et faire prendre conscience au spectateur de l'etendue de la manifestation.
Catastrophe financière, Woodstock sera pourtant une des plus grandes réussites musicales de tous les temps, jamais réegalée depuis, berceau de nacre de tous les grands festivals hippies d'alors: Wight, Monterey.. jusqu'au tragique Altamont.
Woodstock ce sont 500000 jeunes en totale communion avec la nature et la musique, pronant la paix et la liberté sexuelle et de l'amour, 500000 hippies venus vibrer aux sons des plus grands groupes d'alors et faire l'amour en plein air les uns sur les autres, parterre de cheveux longs, de fleurs, de jeunes contestataires pronant les communautés et dansant en transe sous acides, acides que les organisateurs préconisent- Les temps ont bien changé

C'est la pluie et l'orage menacant qui fera ressembler ce champs à une mer de boue dans laquelle les corps vont se rouler, s'aimer, vivre et danser.
C'est la peur ou le je m'en foutisme, c'est les victimes d'abus d'acides ou les malades mais c'est surtout la joie, la communion spirituelle entre la musique, le corps, l'esprit et la nature, une époque d'utopie et de contestation au son de Joan Baez chantant pour son mari emprisonné, Crosby Still Nash and Young, les Who, Canned heat, Mountain, Melanie, la prestation de Jimi Hendrix ou Janis, Ten years after, Richie Havens, Joe Cocker encore terriblement beau


S'étendant sur 180mn, une version de 240mn etant sortie par la suite avec plus d'extraits de concert, le film de Wadleigh est un des plus beaux et plus grand témoignage d'une époque révolue, unique, qui ne se reproduira plus jamais par la suite, une époque et un evenement que plus jamais la terre ne connaitra.. imitation mais juste imitation!
Retranscription d'une époque bénie peuplée de cheveux longs ornés de fleurs et de foulards indiens, eternelles années 70, les plus belles que notre monde ait jamais connu et ne connaitra plus jamais.
Si j'avais eu 15 ans en 69, j'aurais été à Woodstock... Mon utopie à moi! Interdiction absolue de critiquer Woodstock et ces années sous peine de subir les foudres d'Eric!

On oubliera l'essai de refaire en 89 je crois un Woodstock pour les 30ans de l'evenement.. une honte! Comme si on pouvait faire revivre une époque, un esprit, une âme!!