Que peut on faire avec une femme 1981 L. Onorati (P. AVERTI)

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eric draven
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Que peut on faire avec une femme 1981 L. Onorati (P. AVERTI)

Message par eric draven »

Dolce gola: Fascinée par le Mal et le viol, elle finit une banane dans le vagin, un épi de maïs dans les fesses!

Sara et Roberto assistent à un viol. Roberto refuse d'intervenir. Ecoeurée, Sara rompt et part retrouver Manuel, le chef du gang. Le gang vit des rançons des femmes qu'ils violent sauvagement. Elle le retrouve et une étrange relation nait entre eux, fascinée par lui.
Mais Sara ne cesse de faire des cauchemars alors que les deux comparses de Manuel n'apprécient pas cette relation. Il est passé à tabac renforcant l'admiration de Sara.
Viol et proxenitisme continuent. De plus en plus violent, le gang tente de tuer Manuel sous les yeux horrifiés de Sara...

Sorti sous nos cieux sous le titre ridicule de Que peut on faire d'une femme, Dolce Gola réalisé par Lorenzo Onorati à qui on doit l'hilarant Les orgies de Caligula se range dans la longue liste des Rape and revenge et leurs differents sous genres.

On retrouve ici le thème récurrent de la fascination que peut avoir le Mal sur quelqu'un bien sous tout rapport, soit la traditionelle bourgeoise qui jusqu'ici vivait paisiblement une vie sans histoire, plate et monotone rythmée par les ébats sirupeux de son fiancé.

Sara en est le prototype même qui attend l'instant-clé où il explosera enfin. Ce qui arrivera lorsque par hasard le couple assiste au viol brutal d'une maraude par deux hommes et une femme, viol entrecoupé de flashes où Sara et Roberto se voient faire l'amour, entretoise de pulpeuses fellations et cunnis dégoulinants, leurs cris de plaisir se melant aux hurlements de la victime prise en position animale. Un gentil régal! :D

C'est pour Sara le déclic, fascinée par cette violence et la belle moustache de Manuel :lol:, chef du gang, antithèse de son Roberto de fiancé. Il est la puissance, la force, la violence, la brutalité animale qu'elle va foncer retrouver chez lui aprés l'avoir par hasard rencontré dans la rue.

A partir de là, on suit une trame narrative des plus recurentes. Sara malgré les cauchemars qui la hantent va vivre une relation amoureuse avec Manuel pensant à tort, aveuglée par cette étrange passion, qu'il peut être different.

Cette relation met donc en danger les activités du gang qui continue pourtant à violer et rançonner leurs victimes qui s'accumulent jusqu'au jour où les comparses de Manuel le font passer à tabac afin qu'il quitte Sara.
Cet acte ne fera qu'accroitre l'amour que lui porte l'inconsciente bourgeoise jusqu'au drame final où elle sera témoin d'un viol brutal, comprenant que Manuel ne changera pas.
Le trio s'en donnera à coeur joie avec cette ultime victime jusqu'au twist final. Manuel ne supportant pas de la voir sodomisée par une cravache se rebellera, se faisant ainsi poignarder par sa furie de complice lorsque... CHUT!! :roll:

Dolce gola est un film bizarre d'autant plus bizarre qu'il s'agit d'un film dans un film d'où il émane une atmosphère étrange.
S'il s'agit d'exploitation pure, c'est également un véritable euro-trash hard dans la continuité d'oeuvres telles que Hard sensations de d'Amato ou Midnight blue de Del Balzo à la difference prés que Dolce gola jouit d'une interprétation des plus convaincantes.

Si certaines des séquences X sont des inserts notamment tous les plans d'apetissantes tiges d'amour en erection 8) et certaines pénétrations, les scénes saphiques et certaines ejaculations notamment celles sur la croupe de Sara sont pour la plupart interprétées et reçues par les actrices elles mêmes. Il en résulte une certaine conviction et une ambiance un rien particulière.

Pour le reste, Dolce gola est du pur euro-trash avec ses enchainements de scénes graveleuses et complaisantes qui rejouiront tous les amateurs de sexe pervers et de viols rutilants.

On a ainsi droit à une série de délicieux viols :D dont un en position particulièrement humiliante, de petites scénes de domination, d'épi de maïs et de banane enfoncés joyeusement dans les vagins offerts 8) 8) , de belles sodomies à la cravache sans oublier de goulues et fort gourmandes fellations, cunni juteux, savant doigtage, ejaculation et ruisselets de sperme dégoulinant sur des croupes enchainées, saphisme... festival de batons de joie gonflés de bonheur 8) et de cavernes à malice rougies de souffrance ou de désir.

La violence est ici plutôt edulcorée, point d'hystérie ou de sauvagerie comme on pourrait l'imaginer notamment lors des séquences de viols, les victimes semblant même y prendre plaisir.
La force du film de Onorati demeure donc dans son ambiance étrange, les relations claires-obscures entre les protagonistes, cette fameuse attirance/repulsion et la conviction de l'interprétation.

Autre atout du film, sa distribution: mon dieu mes amis :D !
Un trio de garces parmi les plus sales d'alors:
-la Damon tout en habits leopard ici, odieuse dominatrice et specialiste du doigtage et de l'épi de maïs..
-une hyène déchainée, une dégoulinante explosive, le visage de mégère perverse, la Guia Lauri Fulzi, en voleuse de fiancé s'enfoncant des bananes avant gloupsage goutu de vagin.
Guia, rien que le prénom est une invitation à l'orgie. :lol:

Mais Dolce gola c'est surtout la Montenero dans la peau de Sara, delicieuse Montenero, une de nos plus succulentes sales qu'on admira notamment urinant sur le Christ et defequant en gros plan dans la bouche de son amant avant de l'etouffer de ses excrements 8) 8) dans le sublime L'homme la femme la bête. 8)

Niveau acteur, trois inconnus, Claude Belier, un petit gros :twisted: :? en plus moustachu, jouant Manuel, au kiki à son image, petit boudin violacé qui tua mes fantasmes et un grand frisé anonyme jouant son complice alors que Paolo Di Bella joue Roberto, tous deux étant doublés pour les plans X.

Dolce gola est un petite curiosité de l'euro-trash transalpin quand celui ci franchit les limites du hardcore et qui mérite l'attention de l'amateur pour l'étrangeté qui en émane et la conviction de son jeu.

Et pour repondre au titre du film: Que peut on faire avec une femme, Eric répond RIEN! mais avec un homme.. MIAM!!! :lol: :lol: :lol:

Le corbeau qui adore les champs de maïs.. surtout leurs épis! :D
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.

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eric draven
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Message par eric draven »

Quelques infos sur cette merveille: :D

Dolce gola est sorti en salles en France en 1982 sous le titre ridicule de Que peut on faire avec une femme mais existe aussi sous le titre Bouche de velours.
Il fut distribué sous une forme softcore, allegée de plus de 10 minutes, tous les scenes hard ayant été coupées pour en faire un simple produit érotique interdit aux moins de 18 ans. Aucune utilité sous cette forme donc. :?

Grande sera la deception lorsqu'Eric vous apprendra qu'il n'existe aucune VHS francaise de cette vicieuse merveille et que du coté de l'Italie il exista jadis une copie aujourd'hui devenue malheureusement rareté.
Aucun DVD.. :(

Onorati fut le joyeux luron qui concocta l'hilarant Les orgies de Caligula avec le tout gallinacé Robert Gligorov, ex-mannequin russe reconverti empereur folasse et Flavia, autre erotico peplum.
On lui doit aussi des joyeusetés comme Teenage Emmanuelle / Ma mère est une cochonne avec toujours cette hyène de Filzi mais aussi la Ringer.. eh oui :lol: :lol: !!.. P comme puberté ou Tanta calore ainsi que moultes adaptations de Lady Chatterley.

La Damon, une sale spécialisée saphisme, ici dominatrice en peau leopard, specialiste de doigtage et de sodomie à la cravache et à l'épi de maïs étala ses frénétiques désirs lesbiens dans notamment le sexy-giallo La sanguesuga conducce la danza, déshinibée dans Le décameron interdit, sataniquement déchainée dans Le sexe de la sorcière ou encore déportée dans le Nazisploitation Holocaust 2, la Damon qui vira hardcore cachée ici sous le pseudo de Kathe Veste.

Mon dieu! quelle garce! une mégère! un des plus fabuleux visage de hyène en furie, la Guia Lauri Filzi 8), ex divette de l'érotisme italien qu'on put voir dans Les nuits chaudes de Caligula, le coquinou Daniela mini slip ou en tante matronne dans La zia Svedese...
Au fil du temps, la panthère volcanique, la lave en ebullition, vira euro trash avec un produit 100% Draven, le trés malsain et grandiose La locanda della maladolescenza 8) 8) 8) où en tenancière de bordel elle prostitue des fillettes livrées aux perversions sexuelles, le X Bathman del pianeta Eros dont je vous ai parlé recemment http://www.devildead.com/forum/viewtopi ... aneta+eros avant de sombrer dans le pur X avec une ribambelle de titres que je ne peux retranscrire ici :oops: !
La Guia- Gouilla :lol: :lol:- de la catin garanti 100% pièce du boucher! 8)

Enfin la Montenero qui débuta innocemment dans La baie sanglante se fit connaitre grace au surréaliste et nauséeux L'homme la femme la bête où elle urine sur le Christ et défeque en gros plan dans la bouche de son jeune amant qu'elle etouffera de ses excrements. ON ADOOOORE! 8)
http://www.devildead.com/forum/viewtopi ... +cavallone
On la voit ensuite dans le sadien Emanuelle et Johana en tenancière de bordel de luxe urophile http://www.devildead.com/forum/viewtopi ... le+johanna avant ses exploits saphiques dans Novices libertines et L'autre enfer sur lesquels on a tout dit.

Dolce gola sera son seul et unique hardcore et son chant du cygne.
Qu'est ce qu'on l'aime cette scato de Montenero!! 8)

Demain les photos.... :D

Le corbeau à la douce gorge mais au bec trés profond! 8) :oops:

Topic dédié à mon Gremlin d'amour qui doit se remuer le boxer pour trouver le film!! :lol: 8) :wink:
Modifié en dernier par eric draven le jeu. juin 26, 2008 9:12 pm, modifié 1 fois.
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eric draven
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Message par eric draven »

Quelques photos comme promis.. Je n'ai pas trouvé d'affiche :( mais quelques photos réjouissantes:

Avec pour commencer la plus enivrante.. la Guia lauri Filzi!! :D

Un faciès de harpie, une hyene en ébulition, une etourdissante matronne aux désirs enflammés de chienne lubrique.. un régal. J'adooooooooooore la Guia!! 8)
Ici jouant avec des bananes...

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Magnifique garce! 8) Guia mon idole!

Image Image

Notre scato adorée, la Montenero.. la perversion et l'obscénité cachés sous le masque de l'innocence..

Image

Ici en admiration béate pour la moustache de son rondelet de Manuel qui lui deversera des ruisselets de sperme sur sa croupe offerte..


Et enfin la Darmon.. en dominatrice titillant les anus boursouflés de joie avec de biens coquins épis de maïs.. ou de cravache cinglante.

Image

Je terminerais en réparant un oubli: la présence au générique de Monica Nickel, porn-starlette d'alors dans le rôle de la jeune caissière prise en otage, violée et prise en triolisme!
Modifié en dernier par eric draven le jeu. juin 26, 2008 9:29 pm, modifié 2 fois.
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Re: Que peut on faire avec une femme 1981 L. Onorati (P. AVERTI)

Message par eric draven »

Eh bien voila.. on cherche, on cherche et on trouve 8) !! Une VHS italienne dans la collection New world of video / AD distribution de ce film au titre si éloquent
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