
Harold mène une vie dès plus aisée au près de sa mère, bourgeoise possessive et coincée, qu'il ne peut plus supporter.
Le jeune garçon a pris l'habitude alors de multiplier les mises en scènes macabres, faisant fuir ses prétendantes et exaspérant un peu plus sa génitrice. Ethéré et suicidaire, il conduit un corbillard et pour occuper ses journées, il se rend à des enterrements sans qu'il connaisse le défunt. Un jour, il rencontre Maude, qui atteint alors ses 80 Printemps.

Morbide, et pourtant d'un incroyable optimisme, Harold & Maude fonctionne alors sur l'adage "Il n'y a pas d'âge pour s'aimer". Une sorte de Love Story iconoclaste, drôle (beaucoup d'humour noir) et décalé, évitant toute la miévrerie habituelle au genre.
Il y quelquefois des détails curieux, aux limites du surréalismes, comme les mises à morts de Harold, aussi tordantes que macabres, la machine à senteurs de Maude, ou encore le fameux plan du tatouage, qui n'influencera aucunement la suite du récit, empreint d'une certaine inquiétude :


Ruth Gordon crève l'écran une nouvelle fois, loin de sa composition de mégère collante dans Rosemary's Baby, incarnant une Maude plus en phase avec la jeunesse agitée de l'époque que Harold lui même !
Une vieille comme on aimerait en voir plus souvent : sexuellement active, elle pique des bagnoles, fait la nique aux flics ; suivant ses propres principes, consistant alors à s'éloigner de temps en temps de Mère Morale.
Bref, Harold & Maude n'a rien du truc déprimant, sirupeux et moche qu'il a l'air d'être. Un chef d'oeuvre de la comédie dramatique, tout simplement.
Le clip de la fameuse chanson de Cat Stevens If you want to sing out... http://www.youtube.com/watch?v=CLVFtndU ... ed&search=