Messalina, Messalina ! / Messaline impératrice et putain - Bruno Corbucci (1977)

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manuma
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Messalina, Messalina ! / Messaline impératrice et putain - Bruno Corbucci (1977)

Message par manuma »

Caligula est mort. Claudius lui a succédé à la tête de l’empire romain. A ses côtés complote sa femme Messaline, une insatiable croqueuse d’hommes et de femmes.

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Attention, c’est pas un plat pour les fines gueules celui-là. Bruno Corbucci est en top forme sur ce coup et tape ici dans le très mauvais goût et l’humour plus bas que bas, plus gras que gras. C’est con, c’est moche, c’est vulgaire et, comme tout ce qui atteint de tels extrêmes, ça a un petit côté fascinant.

Filmé dans les décors du Caligula de Brass, sans la permission de son concepteur Danilo Donati (ça c’est pas moi qui le dit, c’est indiqué au générique de début), le film est d’autant plus captivant (bon, là j’exagère peut être un peu) que - du moins dans sa version anglaise de 80 minutes - il semble avoir été méchamment trituré, sans doute pour son exploitation à l’étranger. L’amputation évidente d’une partie du récit et les inserts maladroits de plans érotico-pornographiques associés à ce mélange d’humour gastro-scato, d’érotisme vulgos et, dans un final qui vous laisse :shock: si vous n’y êtes pas préparé, de gore comique outrancier font ainsi de l’ensemble un joyeux bordel au sein duquel il convient de saluer les courageuses prestations de Vittorio Caprioli en empereur bègue et pétomane et Tomas Milian en bossu de Rome version empire romain. A défaut de sortir grandis de cette affaire, les deux acteurs ont en tout cas l'air de bien s'amuser et jouent à fond le jeu de la grosse pantalonnade.

Connu également sous le titre de Caligula II, titre parfaitement trompeur car les deux films n’entretiennent aucun lien entre eux. Il existerait une version de 100 minutes … j’avoue que je serai assez curieux d’y jeter un ½il, même si je ne crois pas qu’il faille m’attendre à une réévaluation subséquente du film.
eric draven
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Message par eric draven »

Bruno Corbucci n'a jamais fait dans le léger et ses oeuvre sont la lourdeur d'un cassoulet, c'est souvent d'une vulgarité sans nom, l'humour ne dépassant guère le niveau anal et intestinal.

Messaline imperatrice et putain ne fait pas exception. Tout est basé sur u humour pipi-caca où on ne compte plus les pets et rots que lancent Caligula, ici une grande folle de théatre, entourés de crétins bégayeurs.

L'erotisme y est aussi lourd que l'humour... et rien ne vient sauver le film des abysses de la plus totale cretinerie.

Reste au credit de cet intestinale bisserie, la présence de Tomas Milian, perdu dans ce maelstrom de betise.. et un massacre final assez gore: décapitations, corps tranchés, visceres dans lesquels on patauge joyeusement.. 2mn sur 95 c'est bien peu.

Mais un beau casting de garces, de la bonne ecarteuse de jambes comme on aime, de la chair flasque tel que La Di lorenzo dejà vue dans Caligula de Brass, ex-Penthouse girl, la Wagner toujours une ex-penthouse bitch qui tetait bien du clito dans le Caligula de Brass... et une ribabmbelle d'acteurs issus de la sexy comedie italienne: Raf luca, le comique noir Bombolo, Vittorio Caprioli, Lino Toffolo et perdu avec Milian le pauvre Giancarlo Prete!
Passons notre chemin!
Modifié en dernier par eric draven le mar. déc. 08, 2009 9:38 pm, modifié 1 fois.
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eric draven
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Messaline imperatrice et putain- 1977- B. Corbucci

Message par eric draven »

Avant le cadeau de Noel spécial hommes qui aiment les hommes sous des flots d'urophilie et de voyeurisme crasse qu'Eric réserve pour ce jour si pur, une petite petophilie romaine en guise de foie gras:

Dans ce sous genre qu'est le sword'n'sandal remis au gout du jour depuis le succès du Caligula de Tinto Brass, le film de Bruno Corbucci, specialiste de la comédie graveleuse dont le niveau ne dépasse jamais la ceinture, fait sans aucun doute partie des plus stupides.
Non pas que son érotisme grossier soit pire qu'une autre oeuvre de ce type ou que l'absence de scénario soit plus dérangeante ici que chez un de ses confrères mais il faudra que le spectateur soit trés receptif à un certain humour uniquement basé sur le rot, les flatulences, le béguaiement et les grossieretés.

D'histoire point il n'y en a. Corbucci se contente de nous présenter Messaline dite la plus grande putain de tous les temps et d'illustrer ses adultères durant 90 minutes sous l'oeil du pauvre empereur Claude, son mari, surnommé Cloclo!! :mrgreen:
A part de là, Corbuci oscille entre l'érotisme vulgaire et le porno soft avorté donnant au film un coté batard désolant. Les scènes de sexe sont d'un ridicule étonnant à la limite parodique si on veut être conciliant et compréhensif mais voir deux actrices venues du porno mimer des copulations fievreuses en se tortillant comme des asticots au bout d'une ligne empalées sur des acteurs bedonnants étoile de mer provoquera une grande frustration suivie d'un rire salvateur mais navrant.
Pour le reste, on montre le haut, on filme de dos mais on demeure toujours pudique si on excepte une ou deux scènes lesbiennes assez pimentées dont un cunni notamment entre Messaline et sa cousine Agrippine la sale.

Les gags sentent le réchauffé et ne sont en rien innovateur, tout est prévisible même si Corbucci tente une ou deux séquences plutot interessantes comme l'horloge humaine lors des essais de positions du Kamasutra avec cette putain d'imperatrice ou le couple forniquant sur une table portée à bout de bras par un Hercule.
Messaline n'est jamais qu'une emième comédie graveleuse où les tartes à la crème volent en tout sens!

On parle beaucoup pour ne rien dire, le dialoguiste de surcroit a cru bon d'aligner l'un derrière l'autre un impressionnant amoncellement de grossieretés et rarement avait on entendu dans un film autant de bites, queues, chattes, s..., p..., chiennes.. merde, caca, pisse, chier... qui durant les séquences de fornication donnent au film un faux air de porno de bas étage rythmé par des airs de flute de pan et de luth!

Corbucci semble trés fier d'une de ses inventions, le bitometre :mrgreen: , instrument avec lequel les putains mesurent le sexe des romains afin de les classer par taille puisque toute la première partie est consacrée à cette trouvaille tandis que le garde chargé de cette réjouissante affaire ne cesse tout au long du film de rapeller sa mission.. qu'il déplore! Donne là à Eric, balourd!! 8))

Les décors sont récurrents à ce type d'oeuvre, trois tentures, un lit, une piscine et un buste imagent l'empire romain. Quant à l'interprétation elle est au niveau du film mais réserve pourtant quelques surprises.
On retrouve un duo de garces juteuses, un tandem de gazon à lèche fort bien lubrifié, la Di Lorenzo dans le role de Messaline, déjà présente dans le Caligula de Brass lors des scènes pornographiques tout comme la Wagner qui reprend elle aussi son rôle d'Agrippine.

A leurs cotés, on reconnaitra Giancarlo Prete tres prude ici, n'enlevant jamais sa toge, qui se contente de dévoiler un petit string ficelle lorsqu'elle virevolte ( mais Giancarlo n'a jamais montré autre chose que son rond fessier à notre grand désarroi :? - Midnight blue- ou un slip fort bien garni 8) , Un citoyen se rebelle), quelques récurrents de la sexy com transalpine comme Lino Toffolo, Sal Borgese et Bombolo.

Surprenant est de voir Tomas Milian habillé malheureusement :( dans le role de Baba, un voleur crasse et pouilleux qui clame haut et fort son aversion pour Messaline en un langage plus que fleuri avant de baiser une putain du peuple fort gironde, l'un des rares acteurs avec Prete qui semblent prendre au sérieux cette flatulence pelliculaire.

On retiendra surtout de cette Messaline impératrice et putain la scène finale qui donne au film le droit de figurer dans la partie horreur. Corbucci clot en effet son film par un étonnant massacre digne d'un Grand guignol. Décapitations, démembrements, eventrements, éviscérations.. sont au programme noyés dans une mer de sang dans laquelle pataugent les acteurs comme pataugent des enfants dans une mare d'eau. Le sang gicle par geyser, les corps tombent, les tetes tranchées continuent à parler et les bustes à avancer. C'est un joyeux voire burlesque et sanguinolent capharnaum où les pets continuent à rythmer le carnage auquel les deux putains royales échapperont.

Trois minutes interessantes voilà bien peu pour un film qui n'est jamais qu'une comédie sans queue ( et c'est le cas) ni tête où se retrouveraient L'infirmière, la Toubib et autres Professeurs et Bidasses dans les ultimes miettes des décors de Caligula.
Messaline impératrice et putain ne retrouve pourtant pas le coté certes graveleux mais populaire de la sexy comedie encore moins le ludisme et la légéreté des décameronneries.

Corbucci reste donc égal à lui même et son film n'est qu'un pet.. perdu! :mrgreen:

Le corbeau empereur du sexe dont la taille recherchée est de 16! 8)
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manuma
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Re: Messaline imperatrice et putain- 1977- B. Corbucci

Message par manuma »

Ouais, c'est du lourd ce truc ! Par contre il me semble que j'avais déjà ouvert un petit thread sur le sujet ... thread que tu avait d'ailleurs honoré de ta participation.
FENRIZ
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Re: Messalina, Messalina ! - Bruno Corbucci (1977)

Message par FENRIZ »

il y a t'il un dvd uncut pour voir le film ??? :shock:
celia0
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Re: Messalina, Messalina ! - Bruno Corbucci (1977)

Message par celia0 »

ça me fait penser, sur M6 j'étais tombé sur un pseudo peplum avec un combat de gladiateur homme/femme. A la fin, la femme gagne et l'empereur demande à la femem de couper la stouckette du gladiateur. Cette dernière s'exécute avec l'accord du vaincu! On a droit à un joli plan d'un glaive plongeant sous le slip suivi d'un cri.
Peut être cette scène vient de ce film?
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
eric draven
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Re: Messalina, Messalina ! / Messaline impératrice et putain - Bruno Corbucci (1977)

Message par eric draven »

Ah non ce n'est pas celui ci.. aucun glaive, aucun gladiateur, aucun combat juste des pets, un empereur begue, un bitometre et des putains peu farouches.. mais en effet cette scène ne m'est pas inconnue. Mais là de suite sur le champ, impossible de resituer de quel neo-peplum elle provient.. Je vais retrouver cela.. :idea:

Pour Cette messaline impératrice et putain- comme nous aimons ce terme 8) - autrement dit Messalina Messalina pour son titre original, ce fut un des tout premiers ersatzs du film de Brass et un des précurseurs du neo-peplum érotique.

Ce gaz intestinal sur pellicule sorti sous nos écrans fort tardivement en 1982 peut etre découvert via la belle VHS francaise bien sur mais aussi via un DVD italien connu sous le titre Caligula II, titre fort trompeur puisque point de Caligula ici .

A ne pas confondre avec un DVD titré Caligula 2 qui correspond au Caligula de Joe d'Amato, le tres bon Caligula la veritable histoire.

Pour ce Messalina Messalina il s'agit d'un DVD anglais non sous titré ce qui frustrera le non anglophile qui souhaiterait profiter de 100mn d'obscenités et grossieretés.
La copie présentée est de 100mn au lieu des quelques 95mn qu'on connait.. et concerne essentiellement les scénes de fesses.
Reste à savoir si Corbucci les a tourné ou non.. mais avec la Di lorenzo et la Wagner en porn actrices principales, on peut s'interroger..

Arretons nous justement sur ces deux putasses en incandescence.. enfin arretez vous, Eric vous les laisse.. :mrgreen: , la Di Lorenzo une des playmate de Penthouse qui y étala sa nudité sur pres de 4 ans et fut donc Messaline dans le Caligula de Brass et eut son heure de gloire losqu'elle poursuivit Guccione pour harcelement sexuel :mrgreen: :mrgreen: et perdit le procés tete basse. La Di Lorenzo trouvait là un bon moyen de monnayer ses charmes et voir son étoile continuer a briller.. elle a tout perdu 8) On adore! la juteuse américaine vit désormais en Californie sous son vrai nom Marjorie!! c'est rigolo! :-D

La wagner a connu le même chemin de disgrace. Elle fut Agrippine dans le film de Brass et le vicieux, donc nous tous, a encore en tête la flamboyante scéne lesbienne entre la Di lorenzo et la wagner, un leche-fente goulu et interminable.
Ce role fit tomber la blondasse californienne en disgrace, elle qui auparavant joua dans Hair.
Elle dut attendre 8 longues années avant de faire oublier ce role mais les photos de son cunni goulu qui réapparurent la jeterent de nouveau à terre. J'adore! Elle sombra dans le X, fut danseuse nue, strip teaseuse.. avant de quitter le show bizz et d'etre aujourd'hui une femme respectable, une ardente (!) et combattive défenseur de la nature au Nevada sous son vrai nom Lory Kay Wagner.

C'est beau la disgrace!
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