
Martin (Charles Berling) est prof de philo récemment divorcé de sa femme. Assez dépressif, il se met en tête de ne plus avoir de rapports sexuels pour se consacrer pleinement à la rédaction de son livre. Il croise un soir fortuitement un couple se disputant et l'homme lui offre un tableau représentant sa compagne nue.
Intrigué, il retourne quelques jours aprés à l'atelier du peintre qui est brusquement décédé entre temps. Il fait alors la connaissance de son modèle qui l'a tué "grace" à ses sentiments.
J'ai eu récemment un flash et j'ai voulu voir ce film sans savoir du tout pourquoi. Avant d'aller plus dans le détail je tiens à signaler que je suis un inculte notoire et que je n'ai pas lu le livre de Moravia. L'histoire suit donc Martin qui cherche à comprendre comment Cécilia (Sophie Guillemin), à pu inspirer de tels sentiments au peintre. Elle ne parle pas, n'est pas particulièrement jolie, ne semble avoir aucun caractère et sa seule activité se limite au sexe. Sans s'en rendre compte, Martin tombe aussi amoureux d'elle et finit par prendre la place de son ancien amant.
Trés bon film, un peu trop marqué "quadra rive gauche/grand apart avec murs blanc/diction atone" mais on finit par se prendre totalement au jeu et devient devant le film comme Berling devant Cécilia. La lente déchéance du personnage amuse, inquiète et finit par prendre aux tripes quand cela vire à l'obssession avec la peur d'être trompé et quitté.
On peut aussi noter Arielle Dombasle dans le rôle de la condifente quasi sobre et une longue séquence chez les parents de la fille assez troublante. La fin laisse un peu en plan mais c'est peut être la même chose pour le livre. Je ne suis pas trés bon en interprétations fumeuses


