Cleaner - 2007 - Renny Harlin

[Manolito]

Cleaner – 2007 - Renny Harlin

Cutler, ancien policier, gagne maintenant sa vie en nettoyant les endroits où sont retrouvés les cadavres après les décès naturels – ou pas ! Il est un jour invité par la police à nettoyer une scène de crime dans une luxueuse villa, où un homme a été abattu. Peu après, Cluter découvre que personne n'est au courant de ce meurtre et que l'agent de police qui l'a contacté n'existe pas !

Après « Le Dalhia Noir » et « John Rambo », Nu Image / Millenium continue ses tentatives de produire des longs métrages de cinéma « normaux » (par opposition à leurs oeuvres habituelles) avec ce thriller signé Renny Harlin et interprété par Samuel Jackson, Ed Harris et Eva Mendes entre autres.

Il faut bien avouer que même nous, les fans de l'ami Renny, commencions à nous faire du souci pour lui, le brave homme commençant à s'enliser entre divertissements semi-convaincants (« Mindhunters », « Peur Bleue ») et projets suicidaires (« L'exorciste, au commencement... », « Le pacte du sang »).



Ouf ! Avec ce « Cleaner », il remonte heureusement la pente. Nous retrouvons son style efficace et carré, inventif et ludique, au service d'un Film Noir au classicisme d'excellent aloi. Ed Harris et Samuel Jackson ne nous déçoivent pas, livrant d'excellentes prestations ; et Harlin, comme dans ses meilleurs films, met avant tout son art au service de personnages attachants et très humains, riches. Les simplets qui ne voient en Harlyn qu'un « gros bourrin » en seront pour leurs frais puisqu'il n'y a qu'un seul coup de feu tiré dans tout le film !! On est bien plus dans le domaine du Film Noir sur fond réaliste que du thriller ou du cinéma d'action. Certes, à force de jouer la carte du classicisme, « Cleaner » finit par nous offrir un film manquant un peu de surprise. Cela ne l'empèche pas de retrouver la conviction chaleureuse qui fait beaucoup du charme de titres comme « Au revoir à jamais », « Cliffhanger » et autres « L'île aux pirates ».

En ce moment dans vos cinémas !!

[Verhoeven]

Très bon casting: Samuel L Jackson et Luis Guzman en pleine forme, Eva Mendes lumineuse comme à son habitude (elle est partout en ce moment celle-là, mais ça fait plaisir !) et surtout le toujours génial Ed Harris...

Belle idée de scénario mais malheureusement sans grande surprise et sans originalité, visuellement très beau, rythmé par une musique très jazzy, le haut du panier pour un Renny Harlin...

Efficace et convainquant.

[Superfly]

Histoire molle comme une couille, acteur paresseux, réalisation télévisuelle... le top en ce moment

[Plisken]

Convenu et efficace. Le film vaut surtout pour ses acteurs : Ed Harris, Samuel L. Jackson, Eva Mendez, franchement y'a pire comme casting

[Superwonderscope]

Sorti en DTV aux USA le week end dernier... et un succès inattendu en France, puisque le film bénéficie d'un bouche à oreille assez positif.

[rusty james]

Vraiment pas accroché à ce cleaner
Le début laisse présagé un peu d'originalité et de surprise mais malheureusement ensuite çà devient vite plan plan, et il ne faut pas longtemps pour comprendre le fin mot de l'histoire !

SPOILER EVENTUEL / Eva Mendez est transparente, Ed Harris bein çà fait trois fois que je le vois ces temps-ci dans trois films différents, et trois fois qu'il a le même rôle ou presque - National treasure 2, Gone baby gone et donc ce Cleaner (c'était bien History of violence hein mais maintenant faut passer à autre chose mon gars !), heureusement qu'il y a Samuel, sobre et efficace. / FIN DU SPOILER EVENTUEL

Il y a un côté faussement dramatique dans ce thriller qui ne fonctionne pas du tout et tombe complément à plat, la mère de famille (Eva Mendez) ou la consistance du rôle de la fille du héros dans l'histoire qui n'a rien à envier à celle de Navarro, c'est dire...

Enfin bref on est bien loin malheureusement Mindhunters...

[Superwonderscope]

Jolie mise ne images, certes, mais d'un creux... Harlin use et abuse des filtres orangés, des ralentis sur terrain de foot, des très gros plans. Pour un film dramatique noir, ça peut paraitre étrange (et complètement gratuit). Cela fonctionne dans la première partie du film, où Harlin excelle dans la description de la vie de ce nettoyeur. Multitudes de détails, où la caméra créé une sorte de suspense "ordinaire" en s'attardant sur des détails à priori communs.
Malheureusement, le coté très peu fin du cinéaste et lourdement démonstratif reprend le dessus pour donner la clé de l'énigme rapidement :

SPOILERS

la scène où Ed Harris & Samuel jacskon discute dans un pas de porte. Ed Harris apparait deux fois dans le cadre : lui et son reflet. La sempiternelle image de la duplicité mise en pleine figure... c'est usé jusqu'à la corde. Au hasard, Même Fulci l'utilisait déjà dans Murderock!!

END SPOILERS

et la suite est à l'avenant. Les dialogues tombent dans l'évident et le trauma de Jackson tient en effet dans des considérations de téléfilm du samedi soir. Si bien que le film ne réserve plus aucune surprise et sombre dans la paresse. Trop de sujets (trauma antérieur, relation père/fille, police pourrie, meurtre,etc.) traités par dessus la jambe à travers une bonne idée (le "Cleaner") au final très peu exploitée.

Je me posais la question sur le pourquoi du comment de la sortie en DTV aux USA et cette sortie salles en France. En fait, si le film est tout à fait sortable en salles (Scope, image léchée, budget confortable, stars encore un peu porteuses...), il s'avère manquant de personnalité cinématographique. Manque d'ambition du scénario, probablement, et une fois de plus Harlin n'arrive pas à compenser malgré ses trucs visuels habituels.
Je rejoins le commentaire sur Mindhunters qui s'avérait autrement plus intéressant. Mais forec est de constater que le style noir peut correspondre à son flair visuel, pour autant qu'un jour on lui donne un scénario mieux construit.

[manuma]

Ce n'est peut-être pas ce que Harlin a fait de mieux mais ça se situe du côté des bons crus. En fait je dois être un peu tordu parce que les raisons pour lesquelles j'ai plutôt apprécié le film sont étroitement liés aux principaux écueils dans lesquels il tombe et qui font que (paradoxalement donc) l'on passe rarement un mauvais moment devant un film d'Harlin.

Donc, pour peu que l'on sache exactement à quoi s'attendre, on ne peut être déçu par cette mise en scène qui en fait des caisse (du genre : nous balancer 3 gros plans à suspense sur Samuel Jackson se servant un verre d'eau au milieu d'une simple conversation alors que cela ne sert en rien l'intrigue) et ce scènario poussif, artificiellement gonflé aux rebondissements. Au final je regrette juste la facilité avec laquelle on devine l'identité du tueur.

Moi je dis qu'Harlin a de l'avenir chez Nu Image / Millenium.

[bluesoul]

Moi je dis qu'Harlin a de l'avenir chez Nu Image / Millenium.

Heu, la c'est un pique? Envers Harlin (qui aurait de l'avenir chez NI ou envers NI qui aurait de l'avenir avec Harlin?

Blague a part, plutot tente par ce Harlin-la. Le dernier en date de mon cote ayant ete le plutot mediocre Mindhunters (2004)...Alors, un petit film qui remettrait Renny en selle, je prends!

[ZombiGirl]

Alors, un petit film qui remettrait Renny en selle, je prends!

Moui, c'est pas celui-ci qui remontera le niveau pour Harlin... Et que dire de son dernier, 12 Rounds, distribué dans 11 salles dont une seule à Paris et QUE des copies en vf Faut-il demander des explications au distributeur ou juste se dire que, ben ça doit être bien pourri, alors ?

Moi, Harlin, j'aime bien. Die Hard 2, Deep Blue Sea, Mindhunters et même The Long kiss Goodnight ou goodbye, je sais plus. Doit y avoir un Top à qq part.

[Superwonderscope]

je révise mon jugement après une nouvelle vision sur le Blu ray français de chez TF1.

Certes, les filtres orangés et la dernière partie positivement ridicule m'ont tout autant agacé. La fin est quand même d'une connerie assez monumentale pour le côté retournement de situation.
Harlin se débrouille malgré tut assez bien avec un scénario prévisible à des kilomètres. La finesse n'est pas le fort ni du scénariste, ni du cinéaste. Mais la partie la plus passionnante reste la description du quotidien de Samuel Jackson, ses gestes précis, répétitifs, l'éloignant de son aliénation initiale. Les timides coups de canifs sur la corruption policière (qui au finale reste bien présente et impunie, un élément assez rare!) et le sentiment de culpabilité de Jackson ont juste le temps de présence nécessaire le temp qu'on en parle, mais cela en reste là.

88mn qui passent assez vite, tout en ayant conscience d'un produit standard et qui ne dépasse pas trop le cadre attendu.

1.85:1 - couleurs tendant vers le froid, aux couleurs singulièrement absentes (même le rouge sang manque de dynamisme, à mon gout)
88mn
DTS HD MA 5.1 avec stf.

[dario carpenter]

Vive NOZ Evreux!