Les jeux de la mort de Michael Elliot (1984)

Science-Fiction, Horreur, Epouvante, Merveilleux, Heroic Fantasy et tout le toutim du Fantastique !

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team

Répondre
Dragonball
Messages : 13094
Enregistré le : ven. déc. 17, 2004 8:43 pm
Localisation : Dans un Bunker avec Playboy, une Dreamcast et un M16

Les jeux de la mort de Michael Elliot (1984)

Message par Dragonball »

"Les jeux de la mort"

AKA Fatal Games
AKA Olympic Nightmare
AKA The Killing Touch (UK)
AKA Tu l'as vu mon gros javelot ? (Suisse)

Image
Dans une université américaine, de jeune sportifs sont assassinés par un mystérieux tueur au javelot !
"Les jeux de la mort", de Michael Elliot est un petit slasher datant de 1984 et sortie, je suppose, peu avant les jeux Olympiques de Los Angeles, vu que celui se concentre sur une bande de jeunes s'entrainant afin d'obtenir une qualification à ces fameux jeux.

L'avantage, avec les sportifs, c'est qu'a la fin de leur entrainement, ils sont généralement tout en sueur et qu'ils ont alors un besoin urgent de se rafraichir un peu ! :mrgreen:

Les slashers n'étant déjà en temps normal jamais avar en scènes de douche totalement gratuite, "Les jeux de la mort", ayant un pretexte en or sous la main, s'en donne logiquement à coeur joie !

Dès la première demi heure, on a donc le droit à moins 3 ou 4 reprises à des plans de jeunes filles se baladant toute nues dans les vestiaires, et papotant entre 2 douches qu'on imagine bien froide ! :mrgreen:

Passé cette caractéristique ma foi fort plaisante, le film s'avère malheureusement assez lent. Si les meutres sont réguliers, ils ne sont guère originaux vu que tous exécuté au javelot, et la plupart des scènes tournent autours de quelques décors seulement, dont une salle de sport bien cheap ! )8

Entre 2 meutres assez soft, ça bavarde donc beaucoup, sur fond de longueurs de piscine et de barres paralèlles !


Reste un final avec un twist bien débile qui vient un peu réhausser l'ensemble et permet de terminer ce petit slasher classique sur une note tout de même positive.

La database du site indique que le film est sortie en DVD en allemagne avec uniquement un version allemande (Bref, qu'il ne sert à rien sauf aux loosers de l'Euro 2008 ! :mrgreen:), mais le film semble être aussi dispo en Angleterre ainsi que dans différrentes versions bootlegs.
drummonde
Messages : 909
Enregistré le : lun. mars 21, 2005 12:42 am
Localisation : Paris

Re: Les jeux de la mort de Michael Elliot (1984)

Message par drummonde »

Il est facile à pécho en vhs, chez UGC.

J'en garde un souvenir épouvantable.
Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.
Image
eric draven
Messages : 6509
Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...

Re: Les jeux de la mort de Michael Elliot (1984)

Message par eric draven »

Quel coincidence!!! je venais de taper la review...

Mon avis d'alors donc:

Fatal games fait partie de tous ces petits slashers qui virent le jour dans les années 80 et débarquèrent chez nous directement en vidéo.

Connu aussi sous le titre The killing touch, il ne se distingue guère de ces petits frères. On y retrouve la structure inhérente à ce genre de films à savoir un campus ou une école où un groupe d'étudiants se font massacrer par un mystèrieux assassin.

Nous sommes cette fois dans une école d'athletisme où sont formés les champions de demain qui tour à tour vont tomber sous le terrible javelot du tueur. Rien de trés neuf donc. Les jeunes athlètes sont aussi transparents que les adolescents libidineux de ce type de production, tous destinés à être tués. Reste à savoir qui survivra ce qui n'est pas réellement difficile.
Le seul interet reste à deviner qui est le tueur ce qui là encore n'est guère difficile malgré les fausses pistes laissées ça et là assez maladroitement par Elliott. Plus interessant seront les raisons de ses actes assez inattendues ici puisqu'aux scandales des hormones se mélange cette fois une histoire de changement de sexe raté.
Pour le reste, Elliott applique consciencieusement la formule du genre. Quelques blagues de potaches, un zeste de nudité et des meurtres qui interviennent à espaces réguliers. Ceux ci ne sont guère sanglants et fort gentillets, notre tueur au javelot tout en jogging et capuche se contentant de transpercer de son arme ses victimes, mais sont par contre correctement filmés.
Le tout est ponctué par une ébauche d'enquête et pas mal d'incoherences qui font que comme bien souvent on ne croit guère à cette histoire pourtant toujours d'actualité par son sujet de base: le dopage et les prises d'hormones dans le milieu sportif.
Au final, Fatal games n'est ni meilleur ni pire que la majorité de ce genre de petits slashers, s'oubliant aussi vite qu'il a été vu.

Et cette fois une panoplie des plus vilains acteurs (trices) qui soit.. un eventail de mochetures assez étonnant.. Voila ce qui est fatal!!
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.

MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
Kerozene
Messages : 2882
Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:28 am
Localisation : A Lôzaaaaane
Contact :

Re: Les jeux de la mort de Michael Elliot (1984)

Message par Kerozene »

Ouhlà, c'est vraiment le fond du panier en matière de slashers 80's.
Outre son concept de base à priori rigolo (le tueur au javelot donc), c'est quand même extrêmement chiant.
Image
Defest
Messages : 1505
Enregistré le : mer. mai 12, 2004 9:44 pm
Localisation : Nilbog

Re: Les jeux de la mort de Michael Elliot (1984)

Message par Defest »

(enfin) decouvert grace au zone 2 UK de chez "23rd century (?)" ca sent son pirate...

excellente surprise pour ma part que ce slasher-80's-en-milieu-sportif a ranger bien au chaud entre les tout aussi sympatiques Graduation day et Aerobicide.

j'ai pour ma part trouvé le film parfaitement rythmé
un tueur original, de la nudité gratuite à gogo, casting sympatique et un score tres prenant (dans un esprit John Carpenteresque)

+ un petit twist pour la route.

kerozene parle de "fond du panier des slasher 80's" je ne suis pas du tout d'accord, par rapport a des trucs comme "Home sweet home" ou "Pranks" biens faiblards, Fatal games est bien foutu à defaut d'etre original. (et je ne parle memes pas des trucs comme "Blood cult" ou "Beauty queen butcher" du pseudo slasher shooté en video, amateur, moche, fauché, long, chiant et inexcusable)
Superwonderscope
DeVilDead Team
Messages : 21538
Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
Localisation : Pyun City

Re: Les jeux de la mort de Michael Elliot (1984)

Message par Superwonderscope »

Vinegar Syndrome annonce un 4K UHD pour fin novembre 2023. (en combo avec un Blu ray sans codage régional)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Teurk le Sicaire
Messages : 531
Enregistré le : dim. mars 20, 2005 2:54 pm

Re: Les jeux de la mort de Michael Elliot (1984)

Message par Teurk le Sicaire »

Magie du hasard olympique, cette série B choisie par hasard dans ma vidéothèque se situe dans une section universitaire sportive où de jeunes athlètes s'entrainent pour atteindre leur Graal compétitif. Leurs aspirations sont toutefois entravées par un tueur au javelot (!), arme dont la polyvalence d'emploi homicidaire en intérieur comme en extérieur n'est plus à démontrer. C'est évidemment l'argument principal du film qui, malgré un discours pas inintéressant sur la pression individuelle, sociale et financière de performance justifiant les dérives pharmacomédicales et un twist s'avérant toujours d'actualité, souffre d'un rythme planplan et d'une retenue chaste dans la sanguinolence. Quitte à compenser par de nombreuses scènes de vestiaires féminins (pour les hommes, on se contentera d'affreux slips kangourous taille XXL).

Sauvons tout de même la performance mi-sportive mi-actrice de Lynn Banashek (ses talents de gymnaste apportent une vraie crédibilité au thème du film), la très jolie scène de la piscine (réalisée en seconde équipe par le monteur)... un peu saccagée par le modus operandi complètement brindezingue du tueur. De manière globale, les meurtres sont plus rigolos qu'effrayants, tant il est impossible d'éviter le ridicule avec ce javelot qui surgit souvent d'un hors-champ improbable. Et l'utilisation des ombres ne fonctionne pas toujours très bien, même si quelques fulgurances visuelles sont à noter.

Vu sur le BR de Pulse Vidéo, quasi-copie de celui de Vinegar Syndrome. Master correct sans plus (des artéfacts de ligne verticale surviennent régulièrement), mais bon, on parle d'un slasher à faible budget de 40 ans d'âge. Les courtes interviews sont sympas avec des anecdotes évocatrices des conditions de tournage à la hussarde (cet acteur à qui on demande de jouer une réaction, sans préciser à quoi, ou cet autre qui, insatisfait de sa scène, comprend que non, on ne fera pas 2 prises). En prime, un petit montage génial de trailers sportifs par Otto Rivers.
antropophagus
Messages : 1911
Enregistré le : lun. mai 03, 2004 2:16 pm
Localisation : "There's evil on this island."

Re: Les jeux de la mort de Michael Elliot (1984)

Message par antropophagus »

Teurk le Sicaire avait bien résumé !

Les plus :
- Le tueur est assez cool dans son survêt' Adidas et bien mis en valeur dans certains plans.
- Les morts ne sont pas sanglantes, mais elles sont vraiment bien foutues et étonnamment variées, alors que toutes les victimes sont transpercées par un javelot. Mention spéciale à la scène de la piscine.
- De la nudité gratuite à gogo, avec plusieurs scènes dans les vestiaires où tout le monde est à poil (sauf les hommes, qui sont en slip !).
- Musique électronique tellement too much lors des scènes de meurtre que ça en devient drôle.
- Un twist qu’on ne se permettrait pas de faire en 2025 !

Les moins :
- Persos globalement très insipides et interchangeables, à tel point que dans plusieurs scènes je ne savais plus trop qui était qui...
- Histoire quand même bien débile : le fait qu’ils passent leur temps à se demander où sont passées les victimes précédentes est assez hilarant.
- Intrigues amoureuses sans intérêt qui rallongent artificiellement la durée du film.

Slasher typique des années 80, tous les codes sont respectés : meurtres à rythme régulier, tueur mystérieux, faux coupable tout désigné, nuit pluvieuse dans le dernier acte, découverte des corps (finalement ! :mrgreen: ) et une final girl débrouillarde. La seule originalité, c’est le cadre sportif et le tueur au javelot. C’est déjà pas mal, vous me direz. À titre de comparaison, je l’ai trouvé plus fun et mieux foutu qu’un Graduation Day ou Killer Workout.
Man-eater
antropophagus
Messages : 1911
Enregistré le : lun. mai 03, 2004 2:16 pm
Localisation : "There's evil on this island."

Re: Les jeux de la mort de Michael Elliot (1984)

Message par antropophagus »

À savoir que Linnea Quigley a servi de doublure pour l’actrice principale pendant la scène du massage, car celle-ci ne voulait pas apparaître nue ! Je me disais bien que j’avais déjà vu cette paire de fesses quelque part ! :mrgreen:
Man-eater
Superwonderscope
DeVilDead Team
Messages : 21538
Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
Localisation : Pyun City

Re: Les jeux de la mort de Michael Elliot (1984)

Message par Superwonderscope »

Vu sur le Blu ray Vinegar Syndrome. La copie est quand meme bien moche a voir.

C'est clairement pas bon, avec des ellipses curieuses qui sentent le remontage a la dernière minute. Le film tente de miser sur les Jeux Olympiques de 1984 et le slasher, sauf que le genre est deja tombe aux oubliettes malgré les connexions du co-producteur, co-scenariste et acteur Christopher Mankiewicz, fils du grand Joseph L. Mankiewicz et frère de Tom. Personne n'a voulu du film en salles car tous les slashers avaient été des échecs patents . Donc direction VHS ou le film a surfe sur une bonne vague. le film a été tourne en 1982. trop tard pour être pris par une major.

Hormis quelques rares exceptions, ils jouent tous comme des pelles a tarte que c'en est risible. Nudité gratuite a gogo et a plusieurs niveaux. les filles sont régulièrement a poi tout le long - mention spéciale a la pauvre qui se fait poursuivre inlassablement dans les couloirs en tenue d'Eve. Côté mecs, ils se douchent tous en slip :mrgreen: - hormis un qui fait un étirement sous la douche et en jock-strap. N'importe quoi! (il y aura bien une scene fessses a l'air avec Michael O'Leary ou, selon lui dans le bonus, cela s'est fait sur le pouce car le réalisateur en a eu l'idée sur le moment. Un peu comme le reste du film ou clairement, Elliott n'est pas l'homme de la situation. Sean masterson indique qu'il était révulsé a l'idée de filmer les morts et la vue du sang, jamais un bon signe pour un film d'horreur. Et ca se voit, le film ne dégage aucun souffle de peut lors des attaques, tellement l'arrivée du tueur est théâtralise a l'extreme.

Un truc bien par contre: le soin technique apporte a quelques scens qui sortent le film de la léthargie. Certains meurtres au javelot font preuve d'inventivité (voire d'absurde) et les effets spéciaux sont vraiment ingénieux. La scene la piscine, en effet tres pro, pour tout ce qui est éclairage, cadrage et montage. Excellent et original.

Pour le reste, c'est relativement pédestre; mou sur 87mn et mediocre. la revelation, dupliquée sur
Spoiler : :
Sleepaway camp
est en effet hors sol aujourd'hui, dans la droite ligne des sexualités différentes, donc déviantes (en meme temps, on a pour une fois un couple de lesbiennes qui ne meurt pas. Un partout la balle au centre. Bruce Jenner power.). On pense évidement de suite a Homicidal, entre autres.
Le film fait aussi beaucoup penser a Graduation Day, avec son tueur qui étripe des sportifs avant une competition. C'était quand meme beaucoup plus fun qu'ici.

Les bonus restent beaucoup plus interessants que le film lui meme, les acteurs et actrices feraient presque remonter la note finale du film tellement ils sont contents du produit - hormis Sean Masterson, pas dupe de ce qu'il tournait.

Effarantes sont les anecdotes du monteur Jonathon Braun qui precise que sur la durée des plans, qui sont de 4 secondes: c'était un jeu de hasard de triage au sort effectue par le réalisateur qui hésitait entre 3 ou 4 secondes. 4 était un porte bonheur selon lui, donc 4 secondes il fut. idem pour la musique du film, qui fut montée par erreur a l'envers dans une scene de suspense dans la piscine, le réalisateur a demander a la laisser "c'est exactement ce que je voulais!", tout comme un bruit dans la tuyauterie d'un lieu de tournage a été enregistre et amplifie à la place de la musique du film (qui, il faut le reconnaitre, est assez pénible)

Il est indique aussi que Sally Kirkland était extrêmement mécontente de son doublage sonore pour la fin du film, ou sa voix a été modifiée pour la faire plus masculine. Elle l"a découvert a la premiere projection publique du film
antropophagus a écrit : mer. août 13, 2025 12:13 am À savoir que Linnea Quigley a servi de doublure pour l’actrice principale pendant la scène du massage, car celle-ci ne voulait pas apparaître nue ! Je me disais bien que j’avais déjà vu cette paire de fesses quelque part ! :mrgreen:
C'est inexact sur le pourquoi de Linnea. L'actrice en question indique dans les bonus du Blu Ray qu'il s'agit de son agent qui lui a interdit de faire la scene nue, elle était partante. Et la production de s'aligner sur la demande de l'agent artistique et d'embaucher Linnea Quigley. Il y a aussi une scene coupée au montage, selon le monteur du film interviewé, ou Linnea effectue aussi une scène,e de gymnastique nue. ce que l'actrice mentionne également dans son segment.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Répondre