Vu sur le BD anglais de chez LGF.
2.40:1 et 16/9
1h49
DTS HD MA
Sta
commentaire, deux chansons live, galerie de photo, film-annonce
bon... je suis pas vraiment convaincu... j'ai envie de dire "tout ça pour ça", tout en reconnaissant une certaine maitrise. Mais bon, ce mélange de Faust, de gangs londoniens et de parabole sur la différence n'est guère impliquant.
On pense inévitablement à Candyman et l'environnement de Clive Barker vers lesquels le récit et le film louchent méchamment. Candyman du fait des graffitis, des démons qui peuplent les rues (les SFX numériques pas spécialement réussis), des implications sociales, d'un immeuble "théatre" d'événements déclencheurs (comme Cabrini Green dans Candyman) et la structure-même du récit. Allant jusqu'à emprunter le sidekick black Kasi Lemmons dans Candyman, et Noel Clarke ici mais surtout
. Sans compter le final :
Ca plus quelques autres scories, ça fait beaucoup.
Clémence Poésy en immigrée polonaise... ça le fait pas trop. Son interpréation comporte une faille (son malaise dans l'escalier) qui met largement la puce à l'oreille. Ca n'est pas très fin

. En fait, je n'y ai pas beaucoup cru...
Concernant l'histoire en elle-même, je l'ai trouvée intelligente dans le parcours de Jamie (James Sturgess, donc), dans sa démarche d'intégration dans un univers qui semble ne pas vouloir de lui. Par contre, tout ce qui "collé" à ce parcours m'a paru incongru. certes inséré dans une réalité anglaise (les jeunes se trouvant embringués dans des gangs violents). Mais je n'ai pas bien compris où Ridley voulait en venir avec ça et ça m'a désintéressé du film. D'autant plus qu'il fait 1h49 au compteur et qu'au bout d' 1h15, j'ai décroché. En regardant ma montre, car à ce moment, j'ai saisi la fin du film. L'explication finale (car il FAUT expliquer au spectateur ce qu'il se passe!) vaut ce qu'elle vaut, mais ça n'était pas vraiment nécessaire non plus. En fait, le film perd beaucoup de son intensité au bout de 90 minutes et les 20 dernières sont assez longues.
Et cette manie de coller des chansons à chaque moment-clé du film, avec des paroles 'de Ridley) et des musiques (de Nick Bicât) qui forcent le spectateur à ressentir quelque chose de précis à la vision de la-dite scène; c'est plus qu'agaçant.
Deux très beaux moments : les dialogues entre Noel Clarke et James Sturgess. Très émouvant sur son origine, sa condition, ses relations avec son père... plus le flash back avec Timothy Spall vers la fin. Il y a quelques éclairs de beauté ça et là, mais trop isolées par rapport au reste.
Les thématiques rejoignent celles déjà développées par Ridley dans Reflecting Skin et Darkly Noon sur la perception de l'autre et le rapport à la société. Les héros sont plus ou moins les mêmes, on va dire que Ridley est un auteur aux thèmes qui lui sont chers. ici, ça me fait plus penser à une redite urbaine "à la mode" matinée de twist "à la con" qui m'a un peu déçu.
ça m'a aussi rappelé un autre film qui fonctionnait sur ce même principe
mais je n'arrive pas à me rappeler du film
Le BD n'est pas vraiment extraordinaire, idem pour le DTS HDMA qui force sur les basses dans les moments de musique (la scène de la boite, p.ex, mes murs ont vibré comme jamais). Le reste est assez discret.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?