
C'est une nouvelle fois le soporifique Rencontres du 3ème type du mielleux Spielberg ( beuh!!)

Au coté pseudo-politico-scientifique de ce dernier, Gariazzo préfère cette fois le ton enjoué de la comédie pimentée puisque le film n'est qu'une grosse farce salace, une "mascarade science fictionesque" particulièrement osée où il utilise les principales ficelles de la sexy comédie poussées aux limites du hard.
Et le plaisir pris à la vision de cette blague n'a dégal que le plaisir pris par les acteurs visiblement heureux de s'amuser.
Trois cancres décident de s'amuser aux dépens de leur séduisante professeur de physique passionnée par la vie extra-terrestre. Une nuit, ils organisent toute une stratégie afin de lui faire croire à elle et sa jeune et tout aussi splendide assistante que des extra-terrestres ont débarqué dans son jardin. Déguisés en humanoïdes, ils vont étudier de très trés prés la plastique des deux femmes et assouvir leur puissante libido d'autant plus qu'elles ne sont guère farouches et surtout heureuses d'être leur cobaye sexuel. C'est sans compter le paysan du coin et surtout sa belle épouse frustrée qu'ils vont trousser, motivant la sainte colère du rustre...
Sept protagonistes en tout et pour tout, un décor quasi unique, celui de la maison et son bout de bois, quelques effets spéciaux de foire et le tour est joué. Incontri molto... film au rabais, peut commencer.
Si devant un tel scénario et un si minuscule budget on pouvait craindre le pire, le film surprend très vite et le doute s'estompe pour faire place au plaisir puis au bonheur et même au rire franc et de bon aloi. Ridicule d'un bout à l'autre, Incontri molto... n'en est pas moins une belle réussite, toujours drôle et jamais vulgaire.
D'où vient donc ce plaisir pris au visionnage de ce gag pelliculaire sexuel?
Des costumes des trois cancres, sorte de Darth Vader munis d'un tuyau d'aspirateur en guise de tube respiratoire et d'un casque surmonté d'un sexe turgescent violacé en plexiglass qu'on masturbe comme un membre viril


Et niveau érotisme, Gariazzo n'y va pas avec le dos de la cuiller. Nos faux E.T sont là pour étudier le corps humain et la sexualité terrienne, qu'il en soit ainsi donc! Violons les pintades avec force et surtout consentement!!

Certaines séquences sont aux limites du hard notamment un étonnant cunnilingus entre notre professeur et son assistante



Un des cancres l'avait annoncé: cette nuit c'est mission pénétration profonde.. un corps à corps de 4ème type. Parole tenue!

Plus rare dans le cinéma polisson italien, la nudité est cette fois aussi féminine que masculine



Tout se terminera dans la plus totale amoralité, une belle orgie, puisqu'est pris qui croyait prendre ou quand les dupes ne sont pas ceux qu'on croit. Et là où il y a du plaisir, il n'y a aucune gêne, c'est bien connu!


Le film doit également beaucoup à ses interprètes, un trio de garces volcaniques, avec en tête la Baxa, aussi appétissante que voluptueuse, ouverte au plus profond de son vagin que Gariazzo nous fait visiter.
A ses cotés, la plus spontanée des déshinibées, la Zanchi qui a ici une des séquences les plus audacieuses de sa carrière, un stupéfiant et trés détaillé cunnilingus avec la Baxa.
La Daunia généralement dévouée aux rôles de garces et de SS girls affiche ici un charme campagnard assez curieux et prouve qu'elle peut aussi jouer la comédie tout en offrant sa lune.
A leur cotés, Alessio Pigna, Caloggero Butta et Orazio Donati qui ne laissèrent guère de trace dans l'univers cinématographique incarnent les trois cancres idiots.
On saluera la prestation de Mario Maranzana, habitué aux polissoneries, en paysan aussi tenté que revanchard.
Particulièrement bêta, Incontri molto... malgré son titre alternatif francais est une farce érotique qui mérite toute l'attention de l'amateur qui, prenons les paris, risque de la visionner plusieurs fois de suite un peu comme on peut exagérer sur les sucettes avec ce petit goût de retournons-y!

Le corbeau au regard pénétrant qui aimerait se faire approcher par.. 4 types!!
