
L'affiche française, notez la galerie de portraits en bas, écho des affiches de films catastrophe des années 70 !
"Backdraft" et son succès marquent un tournant dans la carrière de Ron Howard, le faisant passer clairement dans la section des réalisateurs de grands spectacles onéreux, dans des styles très hollywoodiens. Le film commence comme un mélo familial classique sur fond de pompiers héroïques, avant de bifurquer vers une curieuse enquête où le feu est une "bête" employée par un pyromane pour tuer. On se croirait nettement dans "Le sixième sens", De Niro remplaçant Petersen (dictaphone inclus !) et Donald Sutherland devenant le Hannibal Lecter de service !
Evidemment, on ricanera devant l'accumulation de clichés assénés sans sourciller, aux idées kitsch (la scène d'amour sur le toit du camion de pompier !), à une enquête dont le coupable est extrêmement facile à deviner.
Pourtant, il est difficile de totalement détester "Backdraft". Difficile de détester un film qui met autant en avant un Kurt Russell très en forme, difficile de détester un film pensé comme une grosse attraction foraine explosive, aux effets spéciaux et optiques irréprochables, ponctué d'un méga gros son et de quelques séquences réellement spectaculaires. Si on ajoute là-dessus une excellente exploitation de l'architecture et l'ambiance si particulière de Chicago... on a un divertissement avec ses longueurs et ses moments de ridicule, mais qui finit par emporter globalement mon adhésion...


Vu sur le hddvd français, format scope 2.35 respecté, transfert de très bonne facture. Une fois passé le générique qui gratte un peu, on a une copie hd de qualité, sans autre problème que des petites poussières (relativement) un peu présentes. Le feeling "cinéma" est garanti, les grosses scènes d'action passent

Pour mémoire, au temps du laserdic et des débuts de la démocratisation du home cinéma, "Backdraft" était un titre de démonstration très utilisé, à l'instar d'un "T2" ou d'un "Jurassic Park"...