Journal intime d'un vampire - 1997 - Ted Nicolaou

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eric draven
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Journal intime d'un vampire - 1997 - Ted Nicolaou

Message par eric draven »

Avant de fêter sous peu notre anniversaire de digne façon avec un Draven movie où une adolescente vicieuse comme on adore se masturbe sur des coeurs de chien avant de prendre plaisir dans l'excrémentiel, une mélancolique gentillesse...

Production Full moon réalisée par le roumain Ted Nicoalou à qui on doit la très belle série des Subspecies / Bloodstone qui contait les exactions du vampire Radu, Vampire journals nous entraine une fois de plus dans le monde des vampires qui semble être cher au réalisateur.

Zach n'est pas un vampire traditionnel. Il est doté d'un coeur mortel et de sentiments humains. Depuis que sa fiancée fut tuée par un redoutable maître-vampire, il erre à travers le monde afin d'exterminer ceux de sa race. Il arrive en Transylvanie et y fait la connaissance de Sofia, une pianiste virtuose convoitée par un cruel Maître vampire en quête du Démon qui lui donnera le pouvoir absolu.

Petite série B, Vampire... est pourtant un film étonnant sur bon nombre de points.
Sa présentation du monde des vampires d'une part. On y découvre qu'il existe plusieurs castes dont les maitres vampires, redoutables et cruels, incarnant le Mal à l'état pur et les vampires dotés de sentiments, pauvres créatures condamnées malgré elles à errer pour l'éternité et à tuer pour survivre. Il existe entre ces castes une haine absolue, les vampires dit "humains" accusant les Maitres d'être responsables de leur sort alors que ces derniers n'ont de cesse de vouloir les exterminer.
On y retrouve en filigrane tout le dilemme du vampire qui donnait à Interview d'un vampire son thème principal. Zach pourrait être ici le beau Louis / Brad Pitt tandis que Ash serait une réincarnation encore plus démoniaque et cruelle de Lestat.
Nicolaou sans jamais forcer le trait parvient parfaitement à instaurer une atmosphère à la fois cruelle et tendre, emplie de mélancolie à travers le personnage de Zach principalement, partagé entre colère, rancoeur et desespoir en quête de cette humanité à laquelle il n'a plus droit mais qu'il aimerait tant retrouver.

D'autre part, Vampire.. brille par la beauté de ses images. Nicoalou signe ici un film magnifique doté d'une photographie sublime privilégiant les tons chauds tels le rouge, le jaune, l'or et les tons verts. La caméra est mobile, légère, vole et s'envole, tourbillonne suivant ses personnages dans de superbes décors qui rapellent un peu le cinéma gothique italien. On arriverait à songer par instant à bava. Le fait de l'avoir visionné en italien accentue l'impression.
Les costumes sont tout aussi superbes et Nicolaou retrouve cette façon qu'il avait déjà dans Subspecies de filmer ses vampires, ombres griffues gigantesques caressant les murs avant de s'envoler.

Certains plans sont empreints d'un certain onirisme notamment l'ouverture du film où la jeune fille tout en voiles diaphanes danse au coeur de l'église avant d'être assassinée par le maitre vampire, longue poursuite tout au ralenti où les voiles tourbillonnent avant que les crocs du monstre ne se plantent dans son cou.

On sera vite séduit également par la beauté des décor exterieurs, cette Transylvanie hivernale, ses plans sur ses cimetières, ses gargouilles, ses statues de pierre millénaires et ses angelots accentuant le coté mélancolique de l'ensemble, appuyé par une BO tout aussi mélancolique et la voix off monocorde de Zach qui narre l'aventure.

Le gore n'est pas exempt même si ce n'est pas là l'atout principal du film. On notera la violente ouverture et les décapitations récurrentes particulièrement efficaces des vampires, les transformations des créatures de la nuit en être humains, simples, subtiles mais fort efficaces et quelques effusions de sang fort bienvenues.
L'interprétation tout en justesse est là encore une des forces du film... et on admirera la beauté sauvage de David Gunn et Jonathon Morris.. Mmmm 8)) !!!

On regrettera cependant le final un tant soit peu trop rapide et décevant. La destruction du maitre-vampire est d'une facilité déconcertante tout comme cet effet de lumière digne d'une vieille série B d'antan simulant la désintégration du monstre. On aurait aimé un réel affrontement entre les deux vampires, un combat digne de leur cruauté et de leurs aspirations réciproques. En tout et pour tout, Nicolaou boucle son final en quelques minutes seulement, gâchant ainsi ce qui avait été si séduisant.
Point de happy end pour autant, on reste dans un contexte désespéré où la malédiction du vampire continuera pour l'éternité.

Le corbeau qui tient son carnet intime sexuel! 8)
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Heathcliff
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Re: Journal intime d'un vampire- 1997- T. Nicolaou

Message par Heathcliff »

c'est quand même un peu pourri, très lent, très chiant.
néanmoins, le film passe à coté du 0 pointé grâce à une scène assez jolie de belles vampires seins nus à long cheveux.

par contre tu es sur que ted nicolaou est roumain ? c'est trop gros pour être vrai :D
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Re: Journal intime d'un vampire- 1997- T. Nicolaou

Message par Superwonderscope »

Ce Vampire Journals a été tourné en Roumanie (comme la majeure partie des films Full Moon de cette décade, et dont la sympathique série des Subspecies) mais Ted Nicolaou est un texan pur jus.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
eric draven
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Re: Journal intime d'un vampire- 1997- T. Nicolaou

Message par eric draven »

:shock: :shock: Vous avez tous quoi a detester ce film??? Voilà 10 ans qu'on me déconseille de le voir, on a même été jusqu'a saborder mon enregistrement sur C+ lors de son passage il y bien des années en me disant que je n'avais rien loupé.. :evil:

10 ans plus tard, je le vois enfin, méfiant.. et j'ai été SEDUIT, RAVI, ce petit film m'a calé sous ma couette... Il faut dire qu'au départ je suis un adepte de la série des Subspecies / bloodstone ( le seul ici encore?? :roll: ), que je suis un adepte des films de Nicolaou en général 8) .. et que j'admire la Roumanie ( ca aide aussi!!)
Le film est lent certes, c'est trés narré, on peut trouver ca ennuyeux si on s'attend a un film d'horreur sanglant et mouvementé.. Ici tout est dans l'ambiance et j'ai accroché definitivement!
La photographie, les lumières, les décors, l'interprétation, la mélancolie qui s'en dégage.. Pas un seul moment je ne me suis ennuyé, ebloui par la beauté des images et la narration en voix off. Juste décu par le final impromptu.
Certes quelques plans de vampires gothiques femelles fort plaisant pour les interessés..

Si je ne dis pas de betises le film est inédit en salles ici ( à confirmer) mais dispo en VHS francaise. Il est sorti en DVD egalement.
Du beau Nicolaou pour moi!! 8) 8))

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J'adore! J'adore et je leve l'étendard de mon amour pour ce film fier et plein d'allant! 8)
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Heathcliff
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Re: Journal intime d'un vampire- 1997- T. Nicolaou

Message par Heathcliff »

je ne voulais pas le dire mais ça fait penser a un dorcel mais sans porno.
le truc super interessant, donc :D
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Re: Journal intime d'un vampire- 1997- T. Nicolaou

Message par eric draven »

Heathcliff a écrit :je ne voulais pas le dire mais ça fait penser a un dorcel mais sans porno.
le truc super interessant, donc :D
:shock: :shock: Un Dorcel??? Il faudra m'expliquer là :roll: :roll: On a pas du voir le meme film..
Bon.. si c'est ainsi.. je remet mon carnet intime dans ma poche et je vais me le savourer a nouveau tout seul dans mon coin. 8)

Le maitre vampire joué par Jonathon morris

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Iris l'ame damnée du maitre

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Ash, le vampire trop humain joué par Hmmmmm David Gunn

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Ze DVD

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Re: Journal intime d'un vampire- 1997- T. Nicolaou

Message par igorfx »

J’ai regardé le film sans savoir que Ted Nicolaou était en fait américain. Le fait de penser qu’il était roumain donnait un petit cachet d’étrangeté, ce n’est pas tous les jours que l’on peut (ou croit) voir un film d’horreur roumain.

Le prologue avec les images de cimetières sont très belles et la première scène avec fille qui danse avec ses volants tout autour puis qui se fait chopper par un vampire qui la mord tout en laissant échapper un sein : ça commençait bien :-)

J’ai trouvé l’histoire ensuite un peu confuse mais le plus intéressant à mon point de vues sont les ambiances et les éclairages très « gothiques ». C’est intéressant mais devient un peu lassant à force car nous sommes en 1997 et avec le recul que l’on peut avoir sur le cinéma d’horreur italien, espagnol ou anglais (voir mexicain) désormais le produit fini se révèle un peu sans charme. Lors de sa sortie il devait être dans l’air du temps mais là je trouve que le film vieillit mal. C’est difficile de créer une ambiance qui se veut étrange avec une lumière et une image clair et brillante. C’est dommage mais c’est comme cela qu’étaient fait les films à la fin des années 90.

Il a quand même quelques qualités comme les scènes érotico-vampiriques mais ne sont pas toujours bien exploitées.
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