
Fedora commence par la fin : on apprend la mort de Fedora en même temps que le héros, William Holden, un scénariste-producteur indépendant sur le déclin. Holden se souvient que, quelques semaines plus tôt, il avait tenté d'aller jusqu'à l'île où vivait recluse Fedora pour lui proposer de faire son comeback dans une nouvelle version d'Anna Karenine qu'il souhaitait produire.
Après avoir découvert Boulevard du Crépuscule la semaine dernière, je ne pensais pas qu'un film qui aborde les mêmes thématiques puisse prolongé de façon aussi brillant son propos. En un mot prenant

Un film qui me hantera longtemps je pense après l'avoir vu


Difficile de parler de l'intrigue encore une fois... Ce n'est pas du Hercule Poirot, mais si je devais faire un parallèle la photo, la couleur, l'ambiance font penser immédiatement a un meurtre raffiné qui se déroulerais dans Mort sur le Nil ou bien celui qui viendra plus tard Meurtre au Soleil.
Billy Wilder clos sa carrière (bon il en a fait un dernier en 1981) d'une manière assez magistrale, il ne s'attaque pas seulement au star système ou bien a se Hollywood qui cherche encore et toujours de ce renouveler de manière de produire afin de rentabilisé leurs produits. J'ai eu la réel impression qu'il nous montrais à l'écran se qu'étais le vrai métier de réalisateur avant les Coppola, Lumet, Pollack, Friedkin, Spielberg, Lucas.....
Une œuvre que j'aurais plaisir à décrire comme phare (même si on est pas dans une comédie a la ...) pour Wilder, et qui résume assez bien un certain cinéma qui était amener a complétement disparaitre laissant place aux jeunes. Cela malgré une critique assez originale pour l'époque qui prolonge encore une fois la déconstruction de ce mythe Hollywoodien. En cela le film de Billy Wilder est laisser à la postérité et si malgré le frêle accueil (en dehors des certaines critiques Européenne) qu'il eu a l'époque. Ont peut ce rendre compte à quel point aujourd'hui il garde une modernité et reste intemporelle finalement.
Découvert donc sur le BR de Carlotta, l'image touche à la fois au merveilleux, mais montre aussi parfois quelques signes de faiblesse aux travers de passage à la définition vacillante, voir brouillonne. Mais bon rien de grave lorsque l'ont découvre (dans le doc fourni) comment était fabriqué ces films.
Le BR inclus un long documentaire de 87mn produit récemment enregistré (2014) et si la découvert d'un Michael York risque d'en choquer plus d'un


Une petite featurette de 4mn présente la restauration du film et on en reste baba d'admiration devant le travail effectué lorsque des extraits de cette restauration son mise cote à cote avec des passages non restauré.
Un galerie de photos, ainsi que la bande annonce pour sa ressorti en 2013 complète le tous.